vendredi 28 novembre 2014

Le défenseur de la liberté et de la propriété privée

Pour commmander "De la Propriété … du communisme, du socialisme et de l'impôt" par Adolphe Thiers aux Éditions du Trident
Contrairement à ce qu'un Piketty  prétend combattre, campant dans sa posture de nouveau Marx, les Français sont profondément attachés à l'héritage. Car, contrairement à ce que leur serinent quotidiennement les bien pensants, la grande majorité de nos concitoyens aspire encore plus profondément à la propriété.
Ainsi, on doit rappeler que l'Hexagone comptait, en 2006, 57,2 % d'habitants propriétaires de leur logement, plus un pourcentage non négligeable de locataires possédant par ailleurs des biens immobiliers, ce chiffre augmente de 0,3 point par an environ : il était de 50,7 en 1984. Durant la même période, la surface moyenne de ces appartements était passée de 82 m2 à 91 m2. Quant à la dimension des maisons individuelles elle avait augmenté en 20 ans de 10 m2.
La diabolisation de l'idée de propriété privée vise tout particulièrement son plus remarquable défenseur en la personne d'Adolphe Thiers (1797-1877). Fondateur et premier président en 1871 de la Troisième république, il considérait "qu'elle serait conservatrice ou qu'elle ne serait pas".
Ah certes, cet auteur jouit d'une très mauvaise presse à gauche. Raison de plus pour s'y intéresser. On voit en lui l'homme politique : ministre de Louis-Philippe, dont il se détacha, opposant libéral au Second empire, et, au lendemain du désastre de 1870, chef de l’État.
Le très néfaste Clemenceau, blanquiste et communard en 1871, a grandement contribué à sa légende noire. Ancien maire de Montmartre durant la Commune, il décrivit le chef du gouvernement d'alors comme "le type même du bourgeois cruel et borné". Costume injuste en vérité, taillé pour des dizaines d'hivers.
Défenseur, sous tous les régimes, des libertés parlementaires, quand Thiers disparaît, en 1877, l'opinion française salue en lui, à juste titre, le libérateur du territoire.
Mais son livre "De la Propriété, du communisme, du socialisme et de l'impôt", réédité aux Éditions du Trident, nous le montre sous un autre jour, celui d'un grand théoricien. Il l'avait écrit, dès 1848 pour répondre aux sottises et aux utopies des socialistes et des communistes, jugeant d'ailleurs ceux-ci plus logiques que ceux-là. 
Historien plus encore que juriste et journaliste, il aura publié successivement, de 1823 à 1827 une immense "Histoire de la Révolution", puis, de 1845 à 1862, il écrira son "Histoire du Consulat et de l'Empire", au total 25 volumes.
Dès 1833, il est élu à l'Académie française, en hommage à ces travaux.
Très en avance sur les historiens de son temps, ce libéral conservateur y soulignait en effet l'importance des faits économiques.
En 1848, il est un des chefs et l'un des principaux théoriciens du "parti de l'ordre". Il constate les dégâts des révolutionnaires quarante-huitards et s'oppose au renouvellement des calamiteuses expériences utopistes.
Ce fut à ce titre, et à ce moment de l'histoire, sous la Deuxième république, qu'il publia cet essai. Il dy émontre que le Droit de propriété constitue le fondement de l'ordre social, de la prospérité comme des libertés. Or, celles-ci aujourd'hui comme hier, sont attaquées par les idées de gauche. Elle est également rongée par l'impôt.
Doit-on tenir ce débat pour inactuel ?
"De la Propriété … du communisme, du socialisme et de l'impôt" un livre de 328 pages au prix franco de port de 25 euros
http://www.editions-du-trident/catalogue#thiers
http://www.insolent.fr/

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