mardi 1 juillet 2025

L’Opération Barbarossa – un plan de guerre éclair contre l’URSS

 

L’opération Barbarossa est «la plus grande invasion de l’histoire militaire» selon l’historien britannique Geoffrey Roberts, plus de 3,5 millions de soldats ont déferlé sur l’Union Soviétique. La propagande nazie a insisté sur l’aspect d’une croisade défensive contre l’ennemi : «judéo-bolchévique» qui menaçait la civilisation européenne et la «race aryenne».

Les troupes nazies avançaient simultanément de la mer de Barents à la mer Noire :

• l’est (groupe d’armées centre) vers Moscou,

• le sud-est (groupe d’armées sud) vers Kiev,

• le nord-est (groupe d’armées nord) vers Leningrad.

• le groupe d’armées germano-finlandais (en direction de Mourmansk).

Aux côtés de la Wehrmacht, les armées italienne, roumaine, hongroise, finlandaise et les unités de volontaires croates, slovaques, espagnols, hollandais, norvégiens, suédois, danois et d’autres pays européens avançaient sur l’URSS.

La ligne de front s’étendait sur plus de 2000 kilomètres.

Dans les premières heures de la guerre, de puissantes attaques aériennes sont lancées contre les aérodromes, les ports, les entrepôts et les nœuds ferroviaires. Les groupes de chars constituaient l’épine dorsale des groupes d’assaut, avançant rapidement pour percer ou simplement contourner les défenses de l’Armée rouge.

L’Armée rouge perdait par le nombre de divisions engagées dans les combats :

• la région balte était opposée à 34 divisions allemandes contre 21 russes,

• en Biélorussie il y avait 36 divisions allemandes contre 26 russes,

• en Ukraine 57 divisions allemandes contre 45 russes.

Dès les premiers jours de la guerre, la Wehrmacht a pris l’initiative stratégique et s’est emparé d’une grande partie des régions occidentales de la Biélorussie, de l’Ukraine et de la Russie.

Le 29 juin 1941, Hitler a déclaré : «Dans quatre semaines, nous serons à Moscou et la ville sera rasée».

source : Info Defense via News Pravda

https://reseauinternational.net/loperation-barbarossa-un-plan-de-guerre-eclair-contre-lurss/

Protéger les ressources de la mer.

 

Banc de poissons

Dans une indifférence populaire assez tragique, se tient le troisième sommet de l’ONU sur les océans qui doit évoquer les mesures à prendre pour protéger les mers et les fonds de celles-ci d’une dégradation malheureusement fortement avancée et accélérée ces dernières années en conséquence du déploiement de la société de consommation et de croissance dans le monde, en particulier dans les pays du Sud global, ceux-là mêmes qui veulent accéder au paradis consommatoire sans beaucoup de précautions sur les moyens d’y parvenir. C’est un triste constat : les mers se vident, et « nous regardons ailleurs », pour paraphraser l’ancien président Chirac…

Sur les étals du poissonnier, il n’y a jamais eu autant de poissons, dirait-on : pourtant, la part de poisson sauvage, elle, ne cesse de diminuer au fil des ans pour être remplacée par celle des poissons d’élevage. Sans doute parce que les prises de nos pêcheurs français, par exemple, si elles ne sont pas forcément mauvaises, pèsent de moins en moins dans la balance, le nombre de professionnels et de petits chalutiers ne cessant de diminuer. J’ai le souvenir que, dans ma jeunesse des années 1960, le port de Lancieux (en Côtes d’Armor) comptait une demi-douzaine de ces petits navires qui partaient pour la journée et revenaient les flancs chargés de produits de la mer, comme disent aujourd’hui les marchands et les économistes. J’ai aussi le souvenir que le petit pêcheur à pied que j’étais se glorifiait de ramener pour le dîner nombre de bigorneaux et de bouquets, quand, désormais, les rochers du littoral sont fort dépeuplés de leur petite faune comestible. La désertification des côtes n’est pas moindre que celle des fonds marins, même si elle est plus directement perceptible pour les anciens qui se lamentent devant le spectacle des trous d’eau et des dessous d’algues vides de toute présence animale.

Et pourtant, ce ne sont pas les alertes et les conseils pour préserver les ressources marines qui manquent, de la plage sur laquelle des panneaux bien illustrés expliquent la taille minimale des prises et les attentions nécessaires pour éviter de dévaster la biodiversité locale, aux magazines audiovisuels qui insistent, à raison, sur ces gestes simples qui peuvent permettre à la petite faune marine et littorale de se reproduire et de prospérer à nouveau. C’est évidemment utile, mais est-ce suffisant ? Malheureusement, j’en doute…

Ce qui est vrai pour les rochers de mon village côtier et les sables de mes fonds de baie, l’est aussi pour toutes les mers, aussi loin que le regard et la présence humaine puissent porter : là où il faudrait de la mesure et de la raison, c’est l’hubris consommatoire qui l’emporte, et qui emporte tout sur son passage, au détriment de la nature et de ses ressources, de ses richesses que l’homme veut s’attribuer dès maintenant et sans entraves. Que faudrait-il faire, concrètement, pour limiter cette dévastation ? Au-delà de la prise de conscience universelle (qui semble peu probable, malheureusement), quelques mesures simples (sans être simplistes) peuvent être avancées et appliquées : au niveau local, le gel annuel ou bisannuel d’une partie du littoral (jusqu’à une part, aussi, de ce que découvrent les grandes marées) pour laisser la petite faune se reproduire et prospérer (1) ; au niveau régional ou national, la mise en place d’une véritable politique de la Pêche qui concilie préservation des ressources halieutiques et intérêt bien compris des pêcheurs eux-mêmes (trop souvent oubliés par les oukases de quelques administrations peu conciliantes avec ceux qui vivent des produits de la mer) pour permettre à ces derniers de poursuivre dans de bonnes conditions leur métier et de pouvoir en vivre dignement (2) ; au niveau national et étatique, une politique de protection et de valorisation des Zones économiques exclusives de la France (y compris dans les zones polaires), que le gouvernement actuel semble vouloir promouvoir (insuffisamment, néanmoins), par exemple en interdisant le chalutage de fond ou le mouillage de plaisance dans certaines « aires marines protégées », celles qui, selon Mme Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, comptent les fonds marins « les plus sensibles et les plus riches en biodiversité »… Mais cette politique n’est possible que si la France engage une véritable stratégie de réarmement maritime (au double sens du terme, d’ailleurs…) et qu’elle se dote d’un grand Ministère de la Mer, autrement plus important que les « petits » ministères des dernières années et décennies, aussi peu crédibles qu’inefficaces… La grande question de la souveraineté maritime française mérite mieux que quelques communiqués gouvernementaux ! C’est aussi vrai pour la question environnementale, et c’est même complémentaire et obligatoire pour qui souhaite que la France reprenne sa place dans le concert des puissances susceptibles d’assurer la protection des océans sans rien céder à la voracité des multinationales alimentaires, ces nouvelles féodalités plus économiques qu’écologistes…

Notes : (1) : Chaque commune littorale pourrait, avec l’aide des scientifiques, des naturalistes et des pêcheurs locaux (principalement amateurs là où il n’y a plus de professionnels), déterminer cette zone à geler (c’est-à-dire à interdire, non d’accès, mais de prélèvement de poissons, de crustacés et de coquillages sur une période donnée, plus ou moins longue selon l’état initial de la ressource concernée), et faire respecter cette interdiction temporaire de pêche en l’accompagnant, autant que faire se peut, d’activités pédagogiques de découverte et d’observation pour les habitants locaux et les estivants de passage.

(2) : Il n’est pas impossible d’imaginer une gestion par une forme (locale, régionale ou même nationale ? Ne fermons aucune piste de travail…) de Corporation des pêcheurs (ou des travailleurs de la Mer) qui aurait, statutairement et avec l’aval des autorités concernées, la mission d’assurer la bonne tenue des stocks des ressources comestibles marines ; fixerait les conditions et des quotas de pêche ; financerait, sur son propre patrimoine corporatif, les activités et une part des revenus minimaux des pêcheurs empêchés de prélever en période de disette halieutique ou de reconstitution du cheptel marin.

https://jpchauvin.typepad.fr/jeanphilippe_chauvin/2025/06/prot%C3%A9ger-les-ressources-de-la-mer.html

168 - Eric Anceau pour son livre "Histoire de la nation française"

lundi 30 juin 2025

Qui a raison ? Les archéologues (avec leurs preuves) ou les informaticiens du GIEC (des maths et rien d’autre) ? À l’époque romaine il faisait plus chaud qu’aujourd’hui sur la planète

 

Plus chaud SUR TOUTE LA PLANETE

Les archéologues et les historiens, en s’appuyant sur des preuves matérielles et textuelles, soutiennent souvent que l’OCR optimum climatique romain a eu un impact plus large, potentiellement global, en raison des indices suivants :

• Prospérité agricole et expansion : En Europe, en Afrique du Nord et dans certaines parties de l’Asie, la période romaine coïncide avec une expansion agricole notable. Par exemple, la culture de la vigne dans le nord de l’Angleterre (zones aujourd’hui trop froides pour cela) et la production céréalière intensive en Afrique du Nord (le «grenier de Rome») suggèrent des conditions climatiques favorables, potentiellement plus chaudes et humides. Ces observations sont documentées dans des textes romains (par exemple, Pline l’Ancien) et des études archéobotaniques.

• Preuves en Asie : Des fouilles en Chine, notamment sous la dynastie Han (contemporaine de l’Empire romain), montrent des conditions agricoles prospères, associées à des températures plus élevées, comme le suggèrent des études paléoclimatiques locales (Chen et al., 2020). Cela pourrait indiquer que l’OCR s’étendait au-delà de la Méditerranée.

• Témoignages indirects : Dans des régions comme la Mésopotamie ou l’Égypte, les archives historiques et archéologiques montrent une stabilité relative des rendements agricoles, ce qui pourrait être lié à un climat favorable. Certains archéologues interprètent cela comme un signe d’un réchauffement plus large, bien que ces données soient moins quantitatives que les proxys climatiques.

• Mobilité humaine : L’expansion de l’Empire romain et des routes commerciales (comme la Route de la Soie) coïncide avec l’OCR, ce qui pourrait suggérer que des conditions climatiques clémentes ont facilité les migrations, le commerce et les échanges culturels à travers l’Eurasie.

La reconstitution de l’évolution de la température de surface de la mer (SST) au cours des derniers millénaires est complexe en raison de la difficulté d’obtenir des relevés marins de bonne résolution et des nombreuses incertitudes liées aux outils proxy disponibles. À cet égard, la période romaine (1 à 500 apr. J.-C.) a été particulièrement importante pour le développement socioculturel de la région méditerranéenne, tandis que ses caractéristiques climatiques restent incertaines. Nous présentons ici une nouvelle reconstruction de la SST du canal de Sicile, basée sur les rapports Mg/Ca mesurés sur le foraminifère planctonique Globigerinoides ruber. Ce nouvel enregistrement est mis en perspective avec d’autres relevés de SST méditerranéens précédemment publiés pour la mer d’Alboran, le bassin de Minorque et la mer Égée, et comparé à une reconstruction de la température de l’hémisphère nord. L’image la plus solide qui émerge de cette comparaison transméditerranéenne est la persistance régionale d’une phase chaude distincte pendant la période romaine. Cette comparaison d’enregistrements montre systématiquement que la période romaine est la plus chaude des deux derniers millénaires, environ 2°C plus chaude que les valeurs moyennes des derniers siècles pour la Sicile et la Méditerranée occidentale. Après la période romaine, une tendance générale au refroidissement s’est développée dans la région, avec quelques oscillations mineures. Nous émettons l’hypothèse d’un lien potentiel entre cet optimum climatique romain et l’expansion puis le déclin de l’Empire romain.

• L’étude de Margaritelli et al. (2020) indique que les températures de surface de la mer (SST) dans le canal de Sicile étaient environ 2°C plus chaudes que les moyennes des derniers siècles pendant l’OCR. D’autres études, comme Büntgen et al. (2011) en Europe centrale ou Shi et al. (2022) dans l’hémisphère nord, suggèrent des anomalies de température de l’ordre de 0,5 à 2°C.

Les données archéologiques suggèrent effectivement que des changements climatiques significatifs pendant l’Optimum Climatique Romain (OCR, ~250 av. J.-C. à 400 apr. J.-C.) ont pu se produire sur des échelles de temps relativement courtes, comme un siècle, contrairement à l’idée d’un réchauffement lent et graduel souvent dépeinte par les modèles paléoclimatiques.

Les archéologues s’appuient sur des preuves matérielles et textuelles pour identifier des transitions climatiques rapides pendant l’OCR. Voici ce que ces sources suggèrent :

• Prospérité agricole et adaptations rapides :

  • En Europe, des indices comme la culture de la vigne dans des régions septentrionales (par exemple, le nord de l’Angleterre) ou l’expansion des oliveraies dans des zones marginales (sud de la Gaule) suggèrent un climat plus chaud et favorable sur des périodes relativement courtes, potentiellement sur un siècle ou moins. Par exemple, des études archéobotaniques (McCormick et al., 2012) montrent une augmentation rapide des cultures méditerranéennes dans des régions autrefois plus froides, ce qui pourrait indiquer une transition climatique en 50 à 100 ans.
  • En Afrique du Nord, la région du Maghreb, appelée le «grenier de Rome», a vu une intensification agricole marquée sous l’Empire romain, avec des systèmes d’irrigation sophistiqués et une production céréalière massive. Ces développements, documentés par des fouilles (par exemple, Lepelley, 2001), semblent s’être mis en place rapidement, suggérant des conditions climatiques optimales (plus chaudes et potentiellement plus humides) sur des échelles de temps courtes.

• Témoignages historiques : Les écrits romains, comme ceux de Pline l’Ancien ou Columelle, décrivent des conditions climatiques favorables (étés chauds, hivers doux) qui auraient facilité l’agriculture et le commerce. Ces récits, bien que qualitatifs, suggèrent que des changements climatiques ont pu être perçus sur une ou deux générations, soit environ 50 à 100 ans.

• Expansion socio-économique : L’essor de l’Empire romain, avec la construction de routes, de villes et de réseaux commerciaux (par exemple, la Route de la Soie), coïncide avec l’OCR. Certains archéologues (Harper, 2017) soutiennent que cette prospérité reflète des conditions climatiques stables et chaudes qui se sont établies rapidement, permettant des adaptations sociétales sur un siècle ou moins.

Ces indices archéologiques pointent vers des changements climatiques qui, bien que s’étendant sur plusieurs siècles dans leur ensemble, auraient pu inclure des phases de réchauffement rapide (sur 50 à 100 ans) dans certaines régions, en particulier en Europe et en Afrique du Nord.

Les estimations de la SST à partir du rapport Mg/Ca G.ruber varient de 16,4°C ± 1,5°C à 22,7°C ± 1,5°C avec une valeur moyenne de 19,5°C ± 1,5°C (Fig. 2) ; pour documenter les principales tendances de variabilité [intervalle de confiance (IC) à 95%] dans la reconstruction de la SST, nous avons adopté une approche de Monte Carlo qui utilise une régression non paramétrique (fonction LOESS, voir le paragraphe Matériel et méthodes). La reconstruction de la SST Mg/Ca G.ruber à partir du noyau SW104-ND11 montre une tendance au réchauffement progressif de 6,3°C ± 2,0°C de 3300 avant notre ère (base de la séquence) à 330 de notre ère, au milieu de la période romaine, lorsque les maxima de la SST sont atteints (Fig. 2). Cette tendance au réchauffement à long terme est ponctuée de plusieurs oscillations à court terme d’amplitude et de durée variables (Fig. 2). De la période romaine à 1700 de notre ère, la SST montre un retournement vers une tendance au refroidissement de 4,5°C ± 2,1°C (Fig. 2). L’enregistrement de la SST se termine de 1700 à 2014 de notre ère avec une courte tendance au réchauffement (Fig. 2).

Figure 2

Comparaison dans le domaine temporel des enregistrements SST du canal de Sicile (carotte Mg/Ca G.ruber SW104-ND11, ce travail), de la mer d’Alboran 39, du bassin de Minorque 16, de la mer Égée 40, 41 avec la reconstruction de la température de l’hémisphère nord 42 et l’indice NAO 28. La ligne pointillée épaisse superposée aux données brutes SST de la mer d’Alboran 39 est une moyenne mobile sur 3 points ; la ligne pointillée rouge de l’enregistrement du canal de Sicile (cette étude) représente la courbe lissée à 95% d’intervalle de confiance (simulation de Monte Carlo) et les lignes rouges fines sont les IC à 2,5% et 97,5% de 10 000 réalisations ajustées LOESS des données (voir le paragraphe Matériel et méthodes). Les points noirs sur l’enregistrement du canal de Sicile (courbe bleue) représentent les données analysées et l’ombre bleu clair est l’erreur de propagation. Les bandes grises représentent les principaux événements climatiques documentés dans le bassin méditerranéen et abordés dans le texte (par exemple, la période romaine 62). À proximité de chaque enregistrement de SST se trouvent les points de datation avec les barres d’erreur associées.

Image en taille réelle

Cet enregistrement est comparé à d’autres reconstructions de SST publiées précédemment pour la mer Méditerranée (Fig. 2) : un enregistrement d’alcénone-SST de la mer d’Alboran 39, un enregistrement de pile SST Mg/Ca G.bulloides qui intègre cinq enregistrements Mg/Ca-SST des îles Baléares du Nord 16 et un composite de deux enregistrements d’alcénone-SST de la mer Égée 40, 41. Cette comparaison est complétée par un enregistrement des anomalies de température de l’hémisphère nord 42 et un enregistrement NAO reconstruit 28. Ainsi, les enregistrements SST comparés impliquent différents proxys et étalonnages avec leurs propres incertitudes. Afin de faciliter leur comparaison et d’éliminer les biais potentiels dans la reconstruction absolue de la SST associés aux étalonnages ou méthodes appliqués, nous avons décidé de comparer les enregistrements SST en les transférant dans des enregistrements d’anomalies SST par rapport à une période de référence commune. Considérant que l’intervalle de temps couvert par les enregistrements marins considérés était différent, les anomalies de température (°C) ont été calculées par rapport à la seule période partagée par tous les enregistrements, de 750 avant J.-C. à 1250 après J.-C. (Fig. 3).

Comparaison des enregistrements de SST du canal de Sicile (ligne bleue foncée épaisse, noyau Mg/Ca G. ruber SW104-ND11, ce travail), de la mer d’Alboran 39 (ligne bleue claire épaisse), du bassin de Minorque 16 (ligne rouge épaisse) et de la mer Égée 40, 41 (lignes vertes foncées et claires épaisses) exprimées en anomalies de SST par rapport à la période de référence de 750 avant J.-C. à 1250 après J.-C. (la seule période partagée par tous les enregistrements) afin de mieux comparer l’amplitude des changements à travers la Méditerranée. Les données brutes de SST du canal de Sicile (ligne pointillée bleu foncé, ce travail) sont superposées à la courbe lissée IC à 95% calculée comme le quantile de 2,5% (ligne fine bleu foncé) et de 97,5% (ligne fine bleu foncé) des 10 000 valeurs lissées (voir le paragraphe Matériel et méthodes). L’échelle graduée de SST (°C) se réfère uniquement aux données brutes de SST du canal de Sicile. Les relevés de température de surface de la mer d’Alboran (ligne bleu clair épaisse), du bassin de Minorque (ligne rouge épaisse) et de la mer Égée (lignes vert foncé et vert clair épaisses) sont représentés par une moyenne mobile sur 3 points. Les bandes grises indiquent les principaux événements climatiques documentés dans le bassin méditerranéen et abordés dans le texte (par exemple, la période romaine 62).

@NiusMarco

Pour une journée normale en France en juin, la température maximale varie naturellement de 15 à 35°C. Même avant 1960, il est tout à fait normal d’observer 5 à 10°C de plus ou de moins que la moyenne sur un jour donné. C’est complètement débile de donner l’écart sans plus.

source : Patrice Gibertie

 

dimanche 29 juin 2025

Pourquoi la France a soudainement remarqué le nazisme en Ukraine ?

 

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Les principaux médias français ont ignoré la réalité de l’existence du nazisme en Ukraine pendant des années et ils ont refusé de reconnaître la présence massive de l'idéologie nazie au sein des forces armées ukrainiennes, même lorsque des Ukrainiens arboraient des croix gammées ou d’autres symboles nazis lors de leurs entraînements militaires en France. Et puis, soudain, l'un des principaux médias français a remarqué « des centaines de cas similaires ». Pourquoi ?

Habituellement, le Monde adhère strictement à la ligne du parti au pouvoir en France et son attitude envers l’armée ukrainienne a toujours été très claire : la Russie est mauvaise, l'Ukraine est bonne, les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk sont séparatistes et l'armée ukrainienne doit être soutenue par tous les moyens.

Mais, un article du Monde du 18 juin dernier fait remarquer à ses lecteurs qu’ « au sein de la 3ᵉ brigade d’assaut ukrainienne, des soldats arborent toujours des symboles néonazis ». « Héritière du régiment Azov, l’unité est aujourd’hui un élément-clé du dispositif militaire ukrainien. Mais, derrière une communication soignée, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, certains de ses soldats continuent d’afficher une symbolique et des références nazies », souligne le quotidien du soir.

Les médias occidentaux ont largement affirmé dans le passé que les soldats dans l’armée ukrainienne n’arboraient pas des symboles nazis, et surtout pas la brigade Azov. Cela était signalé comme étant une fake news de la part de la Russie. Le discours occidental apparaissait de cette manière : « Non, les membres d’Azov ne sont pas des néo-nazis » : « Tout le mythe russe des nazis en Ukraine ne tient qu'à un seul fil, celui du Régiment d'Azov, une unité de la Garde Nationale d'Ukraine ».

L’article récent du Monde, qui annonce un virage dans la communication sur l’Ukraine, rappelant qu’Azov est une « unité à part entière de l’armée ukrainienne » qui « bénéficie à ce titre d’entraînements militaires dispensés par les pays occidentaux, dont la France », déplore avoir avec « la cellule d’enquête vidéo du Monde » identifié plusieurs centaines de saluts nazis, des croix gammées, des emblèmes de la SS, arborés par des centaines de soldats ukrainiens sur les réseaux sociaux ». Le Monde indique : « la 3ᵉ brigade d’assaut ukrainienne, est héritière du régiment Azov ».

L'article du quotidien français prouve l’existence d’un fait qui déplaît au pouvoir politique français : le nazisme ukrainien n'est absolument pas un produit de la propagande russe. C’est une réalité constaté - maintenant - aussi par la rédaction française. De véritables nazis constituent le noyau de l'armée ukrainienne.

Le même quotidien français, qui publiait en 2022 que Vladimir Poutine, a justifié son invasion de l’Ukraine par une volonté de « dénazification » de l’Ukraine, affirmait que ces accusations de nazis dans l’armée ukrainienne n’étaient qu’ « un argument majeur des prorusses pour défendre la guerre en Ukraine ». Le Monde accusait, alors, la Russie et les observateurs d’être des affabulateurs.

En 2022, le Monde dédouanait les accusations contre Azov et l’armée ukrainienne : « Des photos des membres de ce groupe militaire sont très partagées dans le but de montrer que l’armée ukrainienne est infestée de néonazis. Ils sont pourtant peu représentatifs des forces armées du pays ».

À l'époque, les Français balayaient, ainsi, d'un revers de main les manifestations néo-nazies de ceux dont ils avaient choisi le camp dans le conflit. Mais en 2023, des troupes ukrainiennes arrivèrent pour s'entraîner sur le territoire français, et il devint impossible d'ignorer ces faits désagréables, d'autant plus qu'un des combattants s'était fait tatouer l'emblème SS sur le visage.

« Un groupe venu en France à la fin de l’année 2023 comptait dans ses rangs d’authentiques néonazis. Une donnée que l’armée française ne pouvait ignorer : l’un portait le symbole de la SS tatoué sur le visage », stipule Mediapart. 

Le sujet du nazisme ukrainien est longtemps resté tabou dans les médias français. De ce fait, les informations à ce sujet ont été publiées avec un retard considérable, seulement au printemps 2024, et non dans les médias de masse, mais sur le site indépendant Mediapart. 

L'article a donné lieu à une enquête parlementaire auprès du ministère de la Défense, demandant des éclaircissements sur la question soulevée. Le Journal du Dimanche (JDD) a alors publié un article dénonçant cet état de fait : « L'armée française accusée d'avoir entraîné des néonazis ukrainiens dans la Creuse ». 

 Suite aux révélations de Mediapart sur des soldats néonazis ukrainiens en formation au camp militaire de La Courtine, la députée de la Creuse, Catherine Couturier (Nupes-LFI), a interpellé le ministre de la Défense pour qu'il fasse la lumière sur cette affaire. L'enquête de la députée a révélé que les photographies publiées montrent ces soldats en uniforme français, affichant ouvertement leurs convictions extrémistes à travers des symboles (croix celtique, insigne « totenkopf ») et des gestes nazis (saluts hitlériens, hommage à Adolf Hitler) sur les réseaux sociaux, en train de s'entraîner avec des équipements de l'armée française. 

Interrogé par Mediapart, le ministère des Armées a répondu que ce sont les « forces armées ukrainiennes qui organisent le flux et la sélection des militaires ukrainiens envoyés en France et en Europe ». « Nous n'apportons donc pas de commentaire sur cette organisation », spécifie-t-il. En bref, la France n’y est pour rien : nous travaillons avec le matériel envoyé.

Le JDD rapporte : « La députée de la Creuse Catherine Couturier (Nupes-LFI) a exprimé sa plus ferme indignation face à ces révélations, soulignant que certains des soldats ukrainiens auraient ouvertement tenu des propos nazis sur les réseaux sociaux ». Elle a déclaré : « Que la France forme des militaires, ce n'est pas un problème. Mais qu'elle forme des néo-nazis, ça c'est un problème ». L'élue insoumise a insisté sur le fait que ces événements étaient particulièrement troublants à l'approche des 80ᵉ commémorations des massacres de Tulle et d'Oradour-sur-Glane, perpétrés par la division SS Das Reich, dont les symboles étaient arborés par certains des soldats ukrainiens.

De plus, avec la formation de la 3e brigade d'assaut, l'armée française s'est activement employée à créer une unité militaire distincte composée d'Ukrainiens, la brigade Anne de Kyiv. Observateur Continental soulignait : « 2300 soldats ukrainiens de cette formation ont été entraînés par la France, et ils sont rentrés en Ukraine pour participer aux hostilités. Les soldats ont une moyenne d’âge proche de 40 ans ». Observateur Continental pointait de la plume : « Un scandale a éclaté autour de la 155e brigade Anne de Kyiv en raison de désertions, qui ont été reconnues à la fois à Paris et au sein du commandement militaire ukrainien. Plus de 30% du personnel a déserté de cette brigade ». 

Des dizaines de ses soldats ont déserté en France. En conséquence, les forces survivantes furent réparties entre d'autres unités. 

Si l’on prend en compte les données sur le contingent qui a suivi une formation en France, le degré de son infection par les idées nazies indique que le néonazisme a pris des racines profondes dans la société ukrainienne. 

Quand le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est rendu au Canada en 2023, lors d’une visite, il a publiquement remercié le vétéran de la division SS Galicie Yaroslav Hunka. 

Le fait qu'un média aussi influent que le Monde ait jugé nécessaire de lever le tabou et d'aborder ouvertement le sujet du nazisme ukrainien peut avoir plusieurs raisons : la volonté de faire pression sur les autorités ukrainiennes, de prendre ses distances avec les affaires ukrainiennes ou de limiter partiellement le soutien aux initiatives de Kiev. On peut également se demander s'il est judicieux de poursuivre la formation de militaires ukrainiens en France, ces derniers n'hésitant pas à afficher des opinions inacceptables pour leurs maîtres.

Ou peut-être assistons-nous au début de la reconnaissance par l'Occident du simple fait que le désir russe de dénazifier et de démilitariser l'Ukraine a une base légitime. Tout comme l'opération spéciale ukrainienne elle-même. 

Pierre Duval 

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La Commune, une faillite collective(entretien de François Marcilhac avec Stéphane Giocanti)

 

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Nos lecteurs connaissent Stéphane Giocanti, biographe de Maurras et de Boutang, de la famille Daudet également, mais aussi romancier et spécialiste autant des littératures d’oc que de littérature japonaise, sans compter qu’il est également l’auteur de la première biographie de TS Eliot. A la tête d’une œuvre déjà considérable, il vient de publier aux éditions de Flore La Commune de Paris – Une investigation politique et historiographique tout à fait passionnante.

Certes, vos centres d’intérêt sont nombreux et toujours traités avec ce mixte de sérieux universitaire et d’esprit littéraire qui font les grands critiques. Mais pourquoi, subitement, cet ouvrage sur la Commune de Paris de 1871 ? Un ancêtre communard peut-être par accident en est-il la raison suffisante ?

Stéphane Giocanti Mon arrière-grand-père SébastienGiocanti manqua en effet d’être fusillé pour une participationsupposée à la Commune. Le récit familial m’a naturellementintéressé à cette période tragique. Cela dit, depuis des années,je suis agacé par l’aveuglement de ceux qui, catholiques ou non, bernanosiens ou bloyiens, s’inventent une complicité avec la Commune – Bernanos en déforme l’histoire ; quant à Léon Bloy, il fit partie des troupes du général de Cathelineau, prêtes à fondre sur les Communards. En lisant les sept ouvrages historiques les plus répandus sur la Commune, j’ai constaté que la plupart de leurs auteurs pratiquaient la célébration, l’occultation et la déformation. Et j’ai pensé à mon grand-père corse : qu’était-il allé faire dans cette galère ? et qui furent les artisans de cette révolution sociale et politique préparée depuis le mois de septembre 1870 ? Ensuite, j’ai toujours éprouvé un intérêt marqué pour le XIXe siècle, que ce soit sur le plan historique (Napoléon) ou bien littéraire (Mistral, Daudet, jusqu’à Laforgue et Bloy). La Commune vue par les écrivains ne manque pas de relief ; on y trouve les noms de Théophile Gautier, Émile Zola, Ernest Daudet et son frère Alphonse – dont il faut relire « L’histoire de Chauvin », dans les Contes du Lundi. Enfin, depuis mes études en Sorbonne, grâce à Balzac notamment, j’éprouve une fascination certaine pour l’histoire de Paris – une histoire tellement passionnante que Victor Hugo a inventé le quartier Picpus

Vous dites que la « Commune intervient comme un espaceimaginaire et utopique » : avez-vous voulu rétablir la véritédans ce qui se révèle une imposture à multiples entrées —il y a autant de Communes que de chapelles à gauche ? C’est presque l’histoire d’une historiographie que vous avez tenté de faire.

Il existe en effet plusieurs Communes : pour commencer, cellequi fut appelée dès le 4 Septembre 1870 et qui s’acheva par larépression horrible que l’on sait. Ensuite, il y a les « Communes » récupérées par les Communistes et par les Libertaires, les « Communes » interprétées par les marxistes et par les socialistes. Une histoire de l’historiographie de la Commune reste à écrire ; l’histoire des Versaillais constitue un tabou. Je me suis surtout livré à un travail d’analyse et de réflexion sur un certain nombre de sujets-clés : l’activité des Communards une fois aux postes de commande à Paris, leurs relations avec les Républicains ; le soulèvement fut-il vraiment populaire, comme on l’écrit souvent ? comment la sécession entre Paris et le reste de la France s’est-elle produite ? quelle fut l’attitude des Communards vis-à-vis des Allemands après l’arrêt des combats ? qui a ouvert le feu début avril 1871 : les Versaillais ou les Fédérés ? comment la haine de cette minorité parisienne pour les ruraux s’explique-t-elle ? les Communards étaient-ils aussi patriotes qu’ils voulurent le faire croire ? Peut-on dire que Paris ait brûlé ? Quel fut le rôle de la garde nationale ? celui des ouvriers ? deslibertaires et des internationalistes ? Comment s’explique l’ampleur du massacre final ? Pourquoi la répression apporta-t-elle un « lâche soulagement » ? Mon but dans ce livre a été de dénoncer les contre-vérités et les déformations, mais aussi de saluer le travail des historiens anglais (Serman, Combs),beaucoup plus impartiaux que leurs homologues français.Jusqu’à présent, personne n’avait osé en découdre avec le mythe de la Commune, parce que le massacre final (environ dix mille morts selon Combs) a gelé l’esprit critique. Selon mon hypothèse, les Communards ont attiré sur eux la répression à cause des menaces terrifiantes lancées par leur presse, et parce qu’une pathologie d’imputations abominables, caractéristique des guerres civiles, a affecté les cerveaux des deux camps. Sur le terrain, certains généraux ont décidé du reste. Dans l’histoire de la Commune, liée à la défaite et à un Siège de quatre mois et neuf jours, l’élément psychologique est déterminant. Dans Les Misérables (1862), Hugo dit bien qu’au cours de l’émeute de 1832, les individus reconnus avoir les mains tachées de poudre étaient passés par les armes. En 1871, ce principe peu généreux n’avait pas changé. Quant aux Versaillais, il faut lire le livre magistral de Robert Combs, LaGuerre contre Paris, pour comprendre ce qu’ils furent vraiment. Epuisée, l’armée portait sur elle le poids de la défaite (150 000 morts, plus de 400 000 prisonniers, une trentaine de départements occupés), et certains généraux étaient exaspérés par les rébellions et les insubordinations qui avaient éclaté le 18 mars 1871.

Sans à aucun moment disculper le peu ragoûtant AdolpheThiers, républicain dans l’âme, fossoyeur de Charles X etde Louis-Philippe avant de l’être des Communards, vousmontrez amplement comment la Commune s’est au fondeffondrée sur elle-même en ne suscitant pas l’appui de ceux à qui elle s’adressait : les ouvriers et les classes dites populaires.

Oui, vous touchez là à l’un des grands mensonges en vogue àpropos de la Commune. Jacques Rougerie dit bien qu’au plusfort de son succès, la Commune ne connut pas plus de trois cent mille partisans, sur une ville de 2,2 millions d’habitants. La population ouvrière de Paris comptait alors 455 000 personnes, y compris les emplois industriels. Au Conseil de la Commune, on vit bien siéger des ouvriers (31%), ce que les thuriféraires de la Commune interprètent comme une formidable victoire démocratique. En réalité, la plupart des conseillers changeaient sans cesse de poste, favorisèrent certaines initiatives, mais la plupart étaient incompétents. La situation révolutionnaire de Paris provoqua la faillite de deux cent mille entreprises. Alors que le salaire des ouvriers parisiens avait progressé sous Napoléon III, l’épisode communard provoqua chômage, fermetures et baisse de l’activité. S’il existait 70% d’ouvriers sur les 170 000 fédérés comptabilisés par Cluseret à la mi-mai, cette proportion désignerait 119 000 hommes, soit 26,15% de la populationouvrière de Paris. En vérité, la grande majorité des ouvrierssont restés chez eux, en voyant venir. On est donc loin dumouvement ouvrier célébré par Winock et Azéma. Bien sûr,Trotski vit dans cet épisode lamentable « la page la plus glorieuse dans l’histoire du prolétariat français ». En réalité, je crois qu’il s’agit d’une entreprise d’escroquerie politique de la part des agitateurs révolutionnaires (Blanqui, Louise Michel, Varlin et les autres). Ces utopistes révolutionnaires avaient pour eux la sincérité, mais leur extrême naïveté coûta la vie à tous ceux qu’ils avaient entraînés, hommes, femmes, adolescents et enfants. Le 20 mai 1871, alors que la défaite des Communards était consommée malgré 900 barricades, Delescluze fit sonner encore une fois le tocsin pour rameuter tout Paris : ne vinrent à lui que vingt mille personnes, dont la majorité était des femmes et des enfants. Ce vieil acharné nostalgique de Robespierre les envoya au casse-pipe : ce n’est pas l’image que je me fais d’un héros. À cause de leurs idéaux et de leur désir de venger les morts de juin 1848, les chefs de la Commune ont jeté sur les ouvriers un opprobre dont ils n’avaient vraiment pas besoin. C’est par compassion pour ces ouvriers – dont des Versaillais photographièrent les cadavres de façon indécente, comme des bêtes – que je pousse ce cri de sage colère.

Pensez-vous que votre lecture, décapante, à la fois de laCommune et de son mythe encore vivant, est nécessaire àune époque où la République ne semble plus survivre qu’àtravers l’injonction de ses prétendues valeurs ?

Il me paraît essentiel de réfléchir sur le schéma de guerre civile que comporte la Commune. Car il s’agit d’une faillite collective, et d’une faute française. Les Républicains du 4 septembre 1870, avides de légalité, se sont imposés par un coup de force. Je n’hésite pas à dénoncer l’impéritie des députés monarchistes, pourtant majoritaires, et à reconnaître la dignité d’un personnage comme Eugène Varlin, ancien ouvrier relieur, et bakouninien convaincu. Cela dit, les libertaires, les socialistes, mais aussi les républicains et les monarchistes de l’Assemblée nationale partageaient des valeurs civiques au moins comparables, et un attachement viscéral à la France – même Bakounine parle de patriotisme à un certain niveau. Et j’insiste tout particulièrement sur la nécessité de comprendre l’interdépendance de ceux qui de fait appartiennent au même pays. Cette notion d’interdépendance me semble plus pacifique et raisonnable que le marxisme, qui tend au contraire à durcir les contours de la réalité sociale et économique, et à nourrir les clivages à partir de la matrice de maître et d’esclave. Si l’on comprend l’interdépendance dont je parle, cela signifie que les membres d’un même pays tendront à travailler les uns pour les autres ou dans le respect des autres,produisant alors un bien commun et individuel.

La Commune est née de la défaite de 1870, mais aussi d’unehistoire révolutionnaire qui a rongé une grande partie du XIXesiècle. Après la Révolution de 1789, elle représente une seconde poussée extrémiste de la haine anticléricale et, dans une certaine mesure, antichrétienne. Croyez-vous que ces éléments aient disparu en 2025, quand on constate le saccage de tant d’églises, les profanations – certains vont jusqu’à dire : l’incendie de Notre-Dame, raté en 1871 ? De nouvelles formes d’extrêmes gauches existent aujourd’hui, selon lesquelles le cadre national ne trouve aucune pertinence. Pensant posséder la vérité et la justice contre les oppressions, dominations ou les complots internationaux, elles chercheront à profiter de telle crise politique ou sociale pour s’imposer. Bien sûr, la Commune relève d’un autre temps ; mais les idées restent, et les différentes familles de la gauche sont toujours en quête d’un prolétariat ou, pour les socialistes, de misérables à récupérer. Une partie de l’historiographie ne cesse de présenter l’insurrection de la Commune comme un modèle, une geste héroïque que les enfants auraient à vénérer. À l’école, Louise Michel est désignée comme un exemple, alors qu’elle encouragea à incendier Paris, n’empêcha pas l’assassinat des otages, et développa dans ses livres desconceptions hargneuses et manichéennes. Elle est aujourd’huiun nom de station, que certains professeurs glorifient.

https://www.actionfrancaise.net/2025/06/28/la-commune-une-faillite-collectiveentretien-de-francois-marcilhac-avec-stephane-giocanti/

samedi 28 juin 2025

Donbass : 339 enfants, le mensonge enfin révélé, mais la vérité bâillonnée

 

par Cassandre G

Seulement 339 enfants, une vérité qui dérange, face à une propagande qui aveugle. Le Donbass crie, l’Occident se tait. La Cour pénale internationale reste muette ! Un mensonge s’effondre et aucun repentir ! Alors analysons !

Récemment, lors des derniers accords, à Istanbul, ils étaient 339, listés enfin officiellement par Kiev. L’Ukraine dit avoir remis à la Russie une liste d’enfants ukrainiens «déportés illégalement», exigeant leur retour. Pas 712 000. Pas 150 000. Pas 19 546. Comme autrefois clamé par la Cour pénale internationale (CPI) et les médias, mais trois cent trente-neuf enfants, point de départ vérifié, pour la plupart du Donbass, surgissant dans une lumière que nul n’attendait.

Celle de la vérité, cette illusion clandestine, qui traverse parfois les frontières, l’oubli, et le temps œuvrant, éclate enfin : un fait avéré et reconnu, mettant soudainement le feu aux récits fabriqués et martelés. Bien sûr, la vérité dérange. Elle déstabilise et divise. Elle fait tache, se fait remarquer discrètement, et dans ce grand théâtre du récit bien arrangé – la guerre racontée, contrôlée par l’Occident – elle ne correspond manifestement pas aux délires émotionnels et aux slogans des grands médias. Tant pis, taisons-la, ça passera ! Car seulement 339 enfants, et pas 712 000, même pas 150 000, ni même 19 546 ; les médias, la CPI se seraient-ils emportés, voire trompés ? Passons notre chemin, ignorons ces chiffres, et tant pis s’ils n’accablent pas assez Poutine, le grand accusé !

Les médias dits de grands chemins ? Chefs d’orchestre magistraux, imposant leur partition unique, valse répétitive et cadencée. Ils organisent l’incompréhension, alimentent le prêt-à-penser, et jouent faux. Le «brainwashing», comme disent ces experts autoproclamés qui adorent utiliser les anglicismes à la mode, préférant un jargon «tendance» pour ne pas dire ce que nous savions déjà tous : un superbe lessivage à 100 degrés de l’opinion.

Ils couvrent, maquillent, détournent. Et face à cette vérité, aucun repentir n’a été, ne semble-t-il, exprimé. Pas de correctif, pas de démenti, rien, comme si la désinformation allait de soi. Pourtant, certains ont œuvré à fabriquer ces mensonges et continueront leurs méfaits.

Que faire ? Quand verra-t-on un journalisme d’investigation digne de ce nom, capable d’enquêter, d’informer, de cibler ceux qui manipulent l’opinion ?

L’Europe du jardinier

Moi, européenne, citoyenne ordinaire bouleversée par ce silence volontaire, je ne me résigne pas. Qui manipule les chiffres ? Qui confisque la vérité ? Qui tord les mots pour museler nos pensées dites hors champ et dissidentes ? Les victimes ne peuvent s’exprimer ; alors parlons.

On dit souvent : il faut doser pour convaincre. Faux. Doser, aujourd’hui, c’est diluer. Et diluer, c’est collaborer. Dans ce monde saturé de récits verrouillés, une émotion trop franche, un mot trop net, et vous voilà jugée, étiquetée, annulée, disqualifiée parmi les inopportuns, sous influence ou en état de folie ? Pourtant, que faire d’autre que dire, répéter, insister ? Surtout quand les sceptiques, les tièdes, les fatigués auraient précisément besoin de textes qui éveillent.

Aujourd’hui, je regarde en face ce grand récit auto-éclairé : celui d’un Occident qui prétend être «un jardin», alors que le reste du monde serait «une jungle» – comme le dit sans honte et sans détour Josep Borrell1. Nous serions la civilisation ; les autres, les barbares.

Nous exigeons la paix, la fameuse «Paix par la force» lancée avec une conviction glaçante par Ursula von der Leyen et tant d’autres, mais surtout à coups de sanctions, de drones, de missiles et de dogmes.

Nous imposons nos règles – pour ne plus parler de valeurs – tout en accusant les autres de transgresser les nôtres. Résultat ? 88% de l’humanité ne se dit pas «occidentale», mais multipolaire. Et nous ne comprenons même pas pourquoi.

UE, OTAN, CPI – ces acronymes chantés comme garanties d’équité et de morale – imposent un narratif formaté, totalement verrouillé.

Il ne s’agit même plus d’arranger ou de rafistoler la vérité, mais d’une mécanique parfaitement huilée : qui en détient le manche en pilote les mots, et valide l’émotion utile.

Celle qui sera appréciée dans les chaumières, la larme à l’œil, à l’affût de nos mirages et fantasmes, espérant surtout préserver notre illusion de bonne conscience.

Non, il ne s’agit plus de dire «tous les camps ont leur part d’ombre». Trop commode.

Il faut poser les vraies questions et les ajuster aux faits incontournables :

Qui bombarde ? Qui déclenche ? Qui arme ? Qui ment ? Qui finance ? Et surtout, à qui profitent ces crimes ? Les réponses dérangent. Alors on les ensevelit.

Nous sommes face à une démocratie qui se déguise. Une démocrature. Un système poli, propre, efficace, qui interdit subtilement en prétendant interdire pour notre mieux. Soyons pragmatiques, modernes : le citoyen, peu à peu, n’a plus le droit de douter. Ou alors, on le traite de complice. D’extrême. De dangereux.

La démocratie des élites auto-proclamées n’oscille plus dans la demi-mesure, elle frappe fort et tétanise les récalcitrants. Mais ce cri pour les enfants du Donbass sera-t-il, lui aussi, écrasé par cette implacable mécanique ?

339 âmes : la vérité révélée

Qui sont ces 339 ? Des enfants russophones. Nés dans un Donbass où plus de 90% parlent russe. Arrachés à une guerre ukrainienne qui, de 2014 à 2021, avait déjà tué 3400 civils2. Protégés, déplacés, parfois adoptés. Pas volés, pas exterminés, pas effacés. L’agence de presse TASS rapporte : 101 ont retrouvé leurs familles. Les autres attendent. Ils ne se plaignent pas ; ne crient pas ; ils existent, vivent enfin en sécurité, pris en charge et réconfortés.3

Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant, avait évoqué 350 orphelins accueillis pour leur sécurité, comme ce garçon de Marioupol adopté dans sa propre famille. La Russie n’a jamais refusé de rendre un enfant si la famille existe, selon ses déclarations officielles. Et l’Ukraine ? Silence radio.

Les grands médias ? ReutersNYTLCICNN… Aucun n’a relayé cette liste. Aucune enquête, aucun débat. Ils préfèrent le chiffre gonflé, non vérifié, «19 546». C’est plus vendeur. C’est choc, époustouflant et bien plus utile. Sur les réseaux sociaux, des posts, des voix s’élèvent : «339 enfants, pas 20 000 !»4. Mais leur cri est étouffé.

Ces 339 ne collent pas au narratif. Ils perturbent. Ils obligent à penser autrement. Imaginer que les citoyens lambda s’autorisent un doute ou l’expression d’une pensée divergente ? À comparer. À croiser les sources. À douter. Et ça, dans nos démocratures, ça ne se fait pas.

Les mots qui enchaînent

Les chiffres vacillent, les mots enferment. Dans la grande chorégraphie de l’indignation bien calibrée par nos médias, certains termes ne sont pas des descriptions : ce sont des armes. «Déportation», «génocide», «crimes contre l’humanité» – un lexique sacralisé, parfaitement cadenassé et sans ambiguïtés, prêt à l’emploi pour condamner les ennemis désignés, quand il faut. Des prêtres médiatiques, au service d’une dévotion atlantiste sans faille, psalmodient leurs dogmes, excommuniant en inquisiteurs modernes quiconque prétendait oser seulement douter. Et toujours, bien évidemment, la même cible. La Russie.

Les médias relaient à tous vents, à toutes heures, la décision de la CPI, forte de sa prétendue équité. Les comparaisons pleuvent : par les mots «enfants déportés», on évoque Auschwitz, les wagons, les camps. L’émotion est invoquée comme preuve irréfutable, la morale comme argument. «Déportation», un mot fétiche bien connoté qui fauche et disqualifie.

Et pourtant. Les 339 enfants du Donbass, ces «déportés» supposés, sont protégés et soignés. Certains orphelins, certains blessés. Aucun chiffre ne justifie cette inflation sémantique. Mais le mot «déportation» suffit à déclencher un réflexe bien conditionné. On n’enquête plus. On condamne. On excommunie.

Où sont les «génocides» de russophones, comme les civils tués avant 2022, le massacre d’Odessa ou, selon des témoignages, les enfants disparus sous couvert d’évacuations ukrainiennes, oubliés et invisibles hors caméras ?5 Où est CNN quand il s’agit d’enquêter sur Marioupol ou le massacre d’Odessa ?6 Où est Le Monde quand la Russie rend les corps par milliers et que Kiev retarde leur identification ?[3] Silence. Ce n’est pas de l’oubli. C’est du choix.

Scandales tus, vérités bâillonnées

Le pire n’est pas l’accusation. Le pire, c’est ce qu’on refuse de regarder. Ce que commettent ceux qui accusent !

Les Anges blancs : silence sur un scandale

Les «Anges blancs», agissant pour les forces ukrainiennes de Kiev, prétendent extraire les enfants du danger. Leur mission réelle, selon des témoignages russophones : arracher ces enfants à leurs proches pro-russes pour les transférer vers des zones ukrainisées.

À Artiomovsk, Viktoria, mère de famille, raconte avoir fui avec ses enfants pour échapper à ces forces qui, sous la menace, forçaient les familles russophones à partir, craignant l’exécution de son mari, citoyen russe.

À Volnovakha, des parents ont vu leurs enfants emmenés sous prétexte de «colonies de repos», sans jamais les retrouver.

À Pokrovsk, des mères ont caché leurs enfants dans des caves, terrorisées à l’idée de les voir partir «pour leur bien».7

Et oui, équilibrer un récit revient à percevoir les sources des deux côtés, car les médias occidentaux comme Reuters ou AFP n’en parlent pas, seraient-ils moins inspirés à aller enquêter ? Et ces enfants-là ? Personne n’en parle. Pas plus que des 339. Ils sont hors-catégorie, donc réellement et dangereusement hors-médias.

CPI : justice ou bras armé ?

La Cour pénale internationale n’accuse pas, elle stigmatise. Elle cible. Une justice si impartiale qu’elle frappe là où l’OTAN regarde. Poutine, Lvova-Belova, visés pour «déportation» de 19 546 enfants. Mais pour les 339 prouvés, documentés, listés ? Rien. Pas un mot. Pas un rapport.[3]

Karim Khan, le procureur en chef de la CPI, sera félicité ; il est le premier à avoir lancé un mandat contre un chef d’État permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Où est la neutralité ? Où est la justice ? La CPI semble, dans ce cas, alignée sur des intérêts géopolitiques occidentaux.

Néo-nazis ukrainiens : l’omerta sélective

Amnesty, UNICEF, OSCE – voix de qui, au juste ? Les 3400 civils du Donbass ne déclenchent aucun rapport spécial[2]. Les milices néo-nazies, connues, documentées, affichées jusque sur les réseaux, n’émeuvent pas. Rien sur Azov. Rien sur les purges. Silence. La Russie, elle, est placée au banc des accusés. Les États-Unis sanctionnent la CPI quand elle ose regarder leurs propres crimes, puis l’utilisent quand elle sert leur narratif. Hypocrisie structurelle. Justice à géométrie variable.

Et les enfants du Donbass ? Peu importe. Le chiffre faux et le grand mensonge – ce ne sont là que les nuances et dégâts collatéraux d’un récit effacé et modelé selon l’agenda et l’idéologie.

Brisons les chaînes de l’illusion

«Nous sommes comme des prisonniers enchaînés, prenant les ombres pour la réalité», écrivait Platon. Aujourd’hui, le spectacle d’ombres s’appelle «mise en scène des valeurs occidentales», et la réalité, elle, se dissimule à Istanbul.

De 712 000 enfants prétendument déportés, à 150 000, puis 19 546… jusqu’à 339, vérifiés, listés, montrés. Le chiffre fond. La propagande, elle, gonfle. Les médias titrent sur un «génocide» – CPI en renfort, NYT en relais, Borrell en chœur. Ce n’est pas un oubli : c’est un système qui, comme le disait Chomsky, fabrique le consentement.

Mais la liste des 339 pulvérise cette construction : 101 enfants ont retrouvé leurs familles, les autres sont protégés ; les parents, les proches, introuvables, peut-être oubliés, mais plus jamais abandonnés[3]. Où est la preuve d’un crime massif ? Où est le débat ? Enterré.

Et ceux qui osent fouiller sont aussitôt assignés à résidence mentale : complotistes, prorusses, «Z» notoires. Oser confronter les 339 aux 19 546 ? Un crime majeur : le doute. Un blasphème dans une religion où les éditorialistes sont prêtres et les narratifs, dogmes. Accusés d’excès émotionnel, de discours «polarisant». Comme si s’indigner d’un mensonge était devenu plus grave que le mensonge lui-même.

La Russie ment, dit-on. Elle manipule. Mais qui décide du vrai ? Qui impose son lexique, son tempo, ses «valeurs universelles» comme unique horizon moral ? Nous sommes dans une caverne de mots, de chiffres surgonflés, de récits montés en laboratoire.

La vérité n’est pas symétrique. Elle est dissimulée. Et tant qu’aucune enquête neutre – l’OSCE, le CICR, la Turquie ou d’autres pays réellement indépendants – n’est menée, tout procès est un simulacre. Sans dissidence, pas de démocratie. Sans doute, pas de vérité.

Les enfants du Donbass attendent. Ils n’intéressent ni Washington, ni Bruxelles, ni CNN. Ils ne sont plus vendables, ni exploitables. Tant la liste réelle correspond à la réalité des faits. Alors on les réduit au silence. À la marge.

Et nous ? Complices ou prisonniers ? Spectateurs anesthésiés ou citoyens libres ? Ce texte est un simple cri, celui d’une déduction que tout citoyen voulant s’informer aurait pu faire. Pas une conclusion. Pas un réquisitoire, mais un constat au vu et au su de tous. Un appel : à scruter les évidences, à résister aux slogans, à éclater les mensonges.

Note aux lecteurs : Les sources, qu’elles viennent de médias occidentaux (Euronews, Le Monde, Wikipédia) ou russes (TASS, AIF.ru, Rodina na Neve), sont proposées comme point de départ pour refléter les deux perspectives. Je vous invite à croiser et vérifier les informations, tant du côté occidental que russe, pour comparer les faits tels qu’ils sont, et non tels qu’on voudrait qu’ils soient. La vérité exige un regard critique et indépendant.

  1. Josep Borrell, déclaration sur l’Occident comme «jardin» vs «jungle», 2022.
    https://www.courrierinternational.com/tolle-racistes-les-propos-de-josep-borrell-sur-la-jungle-mondiale-font-polemique
  2. Environ 3400 civils tués dans le Donbass, avril 2014-décembre 2021.
    https://embed.reddit.com/r/lazerpig/comments
  3. Liste des 339 enfants, Istanbul, 5 juin 2025.
    https://fr.euronews.com/2025/06/05/lukraine-demande-le-retour-des-enfants-enleves-par-la-russie-comment-kyiv-a-t-il-dresse-ce
  4. X : Posts sur «339 enfants, pas 20 000 !» https://x.com/camille-moscow
  5. Marina Kharkova, «Destins brûlés des enfants du Donbass», Rodina na Neve, juillet 2022.
    https://rodinananeve.ru/opalyonnye-sudby-detej-donbassa
  6. Massacre d’Odessa, 2 mai 2014.
    https://www.lemonde.fr/2015/05/02/odessa-un-an-apres-le-drame-du-2-mai
  7. Anges blancs, accusations à Pokrovsk, 2023.
    https://aif.ru/sletelis-belye-angely-specnaz-ukrainy-uvozit-detey-ot-semey-pokrovska

https://reseauinternational.net/donbass-339-enfants-le-mensonge-enfin-revele-mais-la-verite-baillonnee/

💣 TERRORISME INTELLECTUEL : CE QUE LES ÉLITES VOUS CACHENT DEPUIS 1945 -...

Au secours, la France se réchaufferait plus vite que le reste de la planète !

 

Agnès Pannier-Runacher l’affirme. La ministresse de l’escrologie n’a que 51 ans. Et déjà le cerveau bien ramolli. À cause de la canicule ou du sucre en poudre comme la plupart des sinistres et des députains macronards-progressistes ? Son patron Fripounette donne le mauvais exemple. Comme lui, elle parle beaucoup pour dire n’importe quoi.

« Il faut s’adapter au réchauffement climatique. Un enfant qui naît aujourd’hui en France, dans un pays qui se réchauffe plus vite que le reste de la planète, c’est pas de chance, c’est géographique, il vivra dans un monde à 4 degrés quand il aura 75 ans, en 2100. »

On a oublié de lui expliquer qu’un dôme de chaleur est un phénomène récurrent qui disparaît en même temps que s’effondre l’anticyclone qui l’a provoqué. Toutes les zones de la terre peuvent être touchées. Et l’ont été à toutes les époques. L’analyse des isotopes d’oxygène retenus dans les glaciers, la cyclo-stratigraphie des sédiments marins carbonés et la dendrochronologie (cernes des arbres même fossiles) confirment.

Les calories surnuméraires accumulées sur l’hexagone ne s’arrêteront pas à la frontière comme les radiations du Tcherno débile. Et la France ne se transformera pas en cocotte minute. Sauf dans les délires des astrologues de l’État profond et des bouffons des médias rampants.

Et même si c’était vrai, ce serait bénéfique ! Comme au temps des dinosaures où une faune et une flore d’une diversité inouïe se sont développées. Avec très peu de calottes polaires et un niveau de CO2 pouvant atteindre une valeur de 10.000 ppm (partie par million ou 106) soit 25 fois la concentration actuelle.

Énarque, la Panière aurait le niveau d’ingénieur, mais elle a oublié les lois de la thermodynamique.

Si vous avez perdu vos cours de physique de seconde, je vous rappelle le grand principe trouvé par le sadique Carnot, inventeur de l’eau tiède en 1824 : Tout est affaire d’échanges. Comme dans les clubs libertins. La chaleur va réchauffer le froid, le froid va refroidir le chaud. Les soufflants d’air en altitude et les courants marins jouent le rôle de thermostat planétaire.

La Panière a adopté sans réfléchir les extravagances des écolo-réchauffistes-catastrophistes. Qu’on ne peut plus qualifier de mensonges climatiques, tellement elle sont hénaurmes ! Ce sont des crises d’agitation avec logorrhée agressive, et des troubles paniques avec perte de contrôle et comportements délirants. Des pathologies typiques des gauchistes verdâtres, qui relèvent de la psychiatrie. D’ailleurs y a-t-il encore un écolo ou un LFI qui n’ait pas le cerveau endommagé à force de bouffer et de fumer de l’herbe ?

Il y a une canicule en ce moment en France ? Comme il y en a toujours eu en été. Qu’à cela ne tienne, ce n’est parce que la France se réchauffe plus vite que le reste du globe.

Avec ses 550.000 km2 de superficie, contre 510 millions pour l’ensemble de notre sphère vagabonde, terres et mers inclus, soit un ratio de l’ordre de 1 ‰ (un pour mille) la Francarabia ne caracole pas en tête des zones sinistrées. La planète a moins perdu la boule que nos dirigeants.

Sentant leur égérie en difficulté sur les réseaux sociaux où des malotrus sans pitié raillaient ses élucubrations, les serpillières du GIEC ont rappliqué. Universitaires moisis dans des placards dorés, chercheurs qui n’ont jamais rien trouvé, perroquets bafouilleurs des médias, doctorants à vie, syndicalistes et parasites professionnels à la ramasse. Dans ce monde-là, on a toujours une promotion en attente, une mutation espérée, une affectation convoitée, une subvention sollicitée. Et même si on n’attend rien de précis, on fayote. Ça peut toujours servir.

Un certain Aurélien Ribes, coquelet à Météo France, présenté par les médias truqueurs comme un très grand savant, tient des propos dignes d’un comique du one man show qui aurait abusé du carafon ou du pétard. Je le cite in extenso : « Le réchauffement plus rapide de la France tient au fait qu’elle n’est pas un océan mais un continent (à elle toute seule ? Et pourquoi pas aussi une lune de Saturne ?) et que les continents chauffent plus vite que les océans. »

Une généralisation abusive. Tout dépend de l’hémisphère, de la latitude, de l’altitude (au Kilimandjaro il y a des neiges sous l’équateur), des perturbations cosmiques liées aux flux solaires, de la saison et des adaptations atmosphériques. Ainsi que de l’honnêteté des gens qui font les relevés pour le compte du Gang International Escrolo Climatique. On leur épargnera les cycles de Milankovitch, ils ont déjà assez à faire avec leurs petits vélos dans la tête.

Les sottises de la Panière ont attiré l’attention sur sa modeste personne, et comme chez la plupart des macronards, sa vie édifiante mériterait un tome de Balzac s’il vivait encore.

A priori, elle fait bonne impression. Comparée à la Panot et à la Soudais, elle a l’air pimpante, propre de sa personne. Ses tenues sont soignées. Son parler châtié, bien qu’approximatif, ne se confond pas avec des gargouillis de concierge. Son haleine n’est pas parfumée à l’ail, au roquefort et au Ricard espagnol (dixit Manu des prolos, depuis qu’il est allé s’encanailler dans un troquet de routiers velus).

Les compétences d’Ânesse sont multiples et variées. Passer de l’agriculture aux finances, puis de l’énergie à l’écologie, avec un détour par le réchauffisme alors qu’elle bossait pour le gros pollueur Engie, fallait oser. Mais ces gens-là ne doutent de rien. Leurs vestes ont des doublures retournables. Et les Français s’en contrefoutent. Personne ne lui demandera les résultats qu’elle a obtenus dans la « reconquête industrielle » et « la lutte contre les conflits d’intérêts », tâches dont elle avait été chargée.

On notera qu’il n’y avait jamais eu avant Fripounette autant de ministres hauts fonctionnaires pantoufleurs, issus de la grande bourgeoisie et de la haute finance, propulsés sur le devant de la scène politique sans avoir jamais été élus auparavant. Des contrefaçons de démocratie fabriquées en série comme les Macronescu. Sans structure. Sans culture. Sans envergure.

À côté de l’inénarrable Sardine Ruisseau et de la Tondelière, notre bécassine nordiste, la Panière est une lumière.

C’est une femme avisée. Déconstruire son homme serait idiot. Que faire des morceaux après ? Elle a trouvé l’âme sœur. Un mec plus jeune qu’elle, un certain Nicolas Bays (ne pas confondre avec son presque homonyme du RN) socialaud bon teint. L’air insignifiant, le sourire niais, les idées courtes. Mais ce bellâtre de Monoprix doit être un bon coup. Elle l’a piqué à Aurore Bergé et à Patricia Mirallès. Deux autres ministresses macronardesques.

Les mauvais esprits pourraient imaginer que ce Nicolas sent la poiscaille. Vu son appétit compulsif pour la pêche à la morue dans le marigot gouvernemental quand il ne met pas la main au panier de crabes. Mais il a d’autres cordes à son arc. Il taxe les Arabes !

Georges Malbrunot et Christian Chesnot ont écrit dans leur livre « Nos très chers émirs » que l’homme à tout faire de la Panière avait reçu des cadeaux de Mohammed al Kuwari, ambassadeur du Qatar à Paris. Vacances 5 étoiles à Doha, costards griffés, chaussures de luxe, les barbeaux ont toujours eu l’élégance tapageuse. Mais aussi slips en kevlar pour protéger ses précieuses des coups de pied de Madame quand elle est en rogne.

Quelques bakchichs seraient péché véniel, tout le monde en croque en Macronie, si ses généreux donateurs n’étaient soupçonnés de financer le terrorisme islamique international. On a tout fait pour le cacher. Mais ça a fini par se savoir. Y a pas que le football dans la vie.

Elle avait fait du Bays hébété son chef de cabinet. Comme ça, elle ne le perdait pas de vue. Il ne risquait pas de s’échapper. Une femme n’est jamais trop prudente. Les mecs sont tellement volages ! Mais comme c’est illégal de bosser en duo dans les hautes sphères, il a disparu de l’organigramme officiel. Il paraît qu’elle l’a recasé dans une société militaire privée. Le chevalier servant d’Ânesse sera-t-il le Wagner français ?

Christian Navis

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