dimanche 30 mars 2014

Les royalistes n’ont pas dit leur dernier mot

A la veille du conflit, en 1914, les royalistes veulent faire entendre leur voix. Le marquis de Roux milite activement pour le retour de la monarchie.
Dans le département, le royalisme n’est pas éteint en 1914, loin s’en faut.
La présence d’un quotidien, Le Courrier de la Vienne et des Deux-Sèvres, qui tire à 2.200 exemplaires en 1914 et critique avec virulence le régime républicain, est là pour nous le prouver. L’évêque de Poitiers, Mgr Humbrecht, a fait représenter sur son blason la fleur de lys, symbole de la royauté. A partir de 1903, le marquis Marie de Roux fonde la section poitevine de l’Action française dirigée par Charles Maurras. Ce dernier, dans les différents procès qui jalonnent sa vie politique, aura Me de Roux comme défenseur. Au printemps 1914, les comités royalistes de la Vienne organisent une réunion contradictoire à Poitiers avec, comme orateurs, Bernard de Vesins, propagandiste national et Paul Robain, le Poitevin.
A la tribune siègent le Vicomte de Cressac, président du comité royaliste, le marquis de Roux, Emile Robain, De Crémiers, le comte de Nuchèze, le Baron de Souville et Henri de Grandmaison, membres du comité. Est également présente la Vicomtesse de Courtis, présidente du comité royaliste des Deux-Sèvres, venue en voisine.
Il demande l’adhésion des masses [...]
Jacques Bouquet, docteur en histoire - La suite sur La Nouvelle République

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