vendredi 19 juin 2009

«Pendant 1000 ans, les Arabo-musulmans ont tué, castré ou déporté près de 17 millions d’Africains.»



Si la communauté internationale a reconnu que la traite des Noirs avait été «une tragédie» et « un crime contre l’humanité », pas un mot sur l’antériorité de celle pratiquée par les Arabo-musulmans et ses conséquences.
A Durban, les représentants du continent noir et ceux des pays arabes se sont contentés de mettre en accusation les négriers occidentaux, avec demande de repentance et de réparation.
Pourtant, le commerce négrier et les expéditions guerrières provoquées par les Arabo-musulmans, furent pour l’Afrique noire bien plus dévastateurs que la traite transatlantique.
Tout le Soudan depuis l’Océan jusqu’en Égypte était livré aux chasses à l’homme et à la vente de captifs. (…) Pour chasser et enlever de force 500.000 individus, il fallait en faire périr près de 2 millions d’autres (résistants ou fuyards).
Ce fut la colonisation européenne, qui mit entièrement fin à la traite arabo-musulmane. L’Europe devenue anti-esclavagiste, la plupart des nations occidentales impliquées ont reconnu leur responsabilité et prononcé leur aggiornamento. On attend toujours celui des pays arabo-musulmans (Moyen-Orient, Maghreb, Iran, Turquie etc.).
De nos jours encore, beaucoup associent traite négrière au seul trafic transatlantique alors que la traite et le travail forcé des peuples noirs, n’ont pas été une invention des nations européennes.
Les Arabo-musulmans sont à l’origine de cette calamité et l’ont pratiquée en grand, du 7e au 16e siècle, pendant près de 1.000 ans, en déportant près de 10 millions d’Africains.
Au total, les Arabo-musulmans auront tué, castré ou déporté près de 17 millions d’Africains.
Ce douloureux chapitre de l’histoire de l’humanité, qu’il est difficile de ne pas qualifier de génocide par massacres, razzias sanglantes puis castration massive, chose curieuse, très nombreux sont ceux qui souhaiteraient le voir recouvert à jamais du voile de l’oubli, souvent au nom d’une certaine solidarité religieuse, voire idéologique.
C’est en fait un pacte virtuel scellé entre les descendants des victimes et ceux des bourreaux, qui aboutit à ce déni. Un silence sélectif entourant le crime arabo-musulman envers les peuples noirs, planait à Durban où on s’est contenté de mettre en accusation les négriers occidentaux, avec demande de repentance et de réparation.
Les participants ont tout simplement réussi, à occulter le rôle et la responsabilité des nations arabo-musulmanes pendant plus de treize siècles sans interruption.
Tidiane N’Diaye (source)

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