mardi 20 janvier 2009

LÉNINE, STALINE, TROTSKI : MÊME ORDURE COMMUNISTE

L'historien russe Dimitri Volkogonov, ancien directeur de l'Institut d'histoire militaire, a présidé en 1991 la commission chargée de l'ouverture des archives soviétiques. Fort de tous ces secrets d'Etat, il vient de publier aux éditions Robert Laffont Le vrai Lénine, ouvrage qui confirme ce que nous, «droitiers», avons toujours dit : le stalinisme n'est qu'un alibi de la gauche servant à occulter la vérité historique. L'instigateur volontaire de la guerre civile fut bien Lénine et les millions de morts qu'elle entraîna ne furent pas la folie d'un seul homme mais la logique d'un système pensé comme tel. Voilà la vérité. Celle qui vaut aujourd'hui à Volkogonov d'être menacé de mort.
Si l'Histoire, en général, semble pouvoir échapper aux dures lois du manichéisme, il apparaît bien, en revanche, que celle de l'ancienne Union soviétique le symbolise parfaitement. Et dans cette histoire, tout particulièrement celle du « Petit père des peuples », Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, Dieu pour les uns, diable pour les autres, il s'avère au bout du compte que Lénine fut l'ineffable ordure instigatrice de la révolution puis de la répression la plus sanglante de l'Histoire récente. A côté de quoi les Hitler et autre Mao Tse Toung font figure d'enfants de chœur.
Volkogonov a confié, dans une interview au Nouvel Observateur (1/6), l'essentiel de ces révélations. Il faut tout d'abord savoir que les documents exploités étaient les plus secrets de l'Etat soviétique, Contenus dans des enveloppes scellées, seul le Secrétaire général du parti communiste avait le droit d'y accéder, Parmi ces dossiers, la commission parlementaire a retrouvé les 3 724 notes, lettres et directives manuscrites de Lénine. Ces documents « sont terribles, dit Volkogonov. Ils apportent les preuves que l'historiographie officielle n'était qu'un tissu de mensonges ». On y découvre que Lénine était « non pas le guide magnanime de la légende mais un tyran cynique, prêt à tout pour prendre et garder le pouvoir. » Et quoi qu'en aient dit les révisionnistes de tout poil, « c'est lui le vrai père de la Terreur rouge, et non Staline ». Lui, également, le père du goulag puisque le premier camp de concentration fut ouvert huit mois à peine après la révolution, en juillet 1918.
A ceux qui dénonçaient la responsabilité, de Lénine, les preuves ont toujours manqué. Aujourd'hui elles apparaissent dans toute leur horreur. Dans une note de l'été 1918, il écrit : il faut « transformer la guerre impérialiste en guerre civile ». Elle fit treize millions de morts en trois ans, Et si l'on ne peut imputer à Lénine tous ces morts, il faut bien reconnaître que, sans lui, cette guerre n'aurait pas eu lieu. « Si Lénine avait vécu plus longtemps ou si Trotski avait supplanté Staline, le résultat aurait été sensiblement le même, dit Volkogonov. Ces purges de masse, c'était la logique du système et non les folies d'un seul homme ». Le système léniniste était fondé, dès le début, « sur la dictature sans limite et le "racisme social" » qui faisait de la haine du bourgeois et de l'intolérance les principales vertus révolutionnaires. Staline, en ce sens, n'a fait que développer ce qu'il avait reçu en héritage, et si la propagande des années trente affirmait sans relâche « Staline : c'est le Lénine d'aujourd'hui », cela au moins était une vérité.
Un rentier nourri au lait de l'Allemagne
Que Lénine et les bolcheviques aient été, avant la révolution, financés par l'Allemagne du Kaiser ; cela aussi tout le monde le savait. A partir de mai 1915 et par un circuit de financement complexe, les Allemands ont englouti des fortunes dans la victoire des bolcheviques, leur permettant notamment d'acheter du jour au lendemain des imprimeries, éditer des titres, et assurer les salaires de milliers de révolutionnaires professionnels, dont Lénine, Staline ou Trotski. Ce qui contraint Lénine, poursuivi pour intelligence avec l'ennemi durant l'été 1917, à s'enfuir en Finlande. De retour après le coup d'Etat d'octobre, il donna ordre de détruire toutes les pièces du dossier d'instruction sur le financement allemand.
Quant à sa biographie, elle est tout aussi mensongère. Ses origines « allemande, juive, protestante, orthodoxe, kamoulke et russe » furent pendant soixante-dix ans un secret d'Etat. « Comme on n'a jamais dit qu'il était noble et qu'avant la révolution il avait été rentier », dit Volkogonov. Un rentier qui mourut d'être devenu actif, Atteint d'une grave maladie nerveuse et devenu à demi gâteux dès 1922, il inaugura même « la tradition bolchevique des dirigeants grabataires ». C'est le stress qui l'a tué, affirme Volkogonov qui explique : « cet homme est arrivé au sommet de l'Etat à 47 ans, alors qu'iI n'avait jamais vraiment travaillé auparavant (sauf deux ans dans sa jeunesse). Jusque là il avait l'habitude de prendre de longues vacances, de se reposer souvent ». De ne rien faire, sans doute. Et travailler « fut un énorme choc pour cet homme qui avait des problèmes nerveux depuis plusieurs années ».
Lénine était un fou, un fou de la pire espèce : celle des dictateurs sanguinaires. Mais les mythes ont la vie dure, surtout lorsqu'ils ont donné naissance aux dogmes. Les archives de l'Union soviétique ont été "dépucelées" en 1991, ce qui n'a pas empêché Boris Eltsine de présider les cérémonies du 50e anniversaire de la victoire sur les nazis du haut du mausolée de Lénine. Pour signifier quoi ? Que le Petit père des peuples était bien la plus grande des ordures ?
TOPOLINE National Hebdo du 15 au 21 juin 1995

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ordures communistes.... tu as oublié ordures juives communistes pour établir la vérité