vendredi 27 juin 2025

Qu’est-ce qui se cache derrière l’attaque des États-Unis contre l’Iran ?

 

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Trump a annoncé que des avions américains avaient bombardé les trois principales bases nucléaires iraniennes : Fordow, Natanz et Ispaha.

L’Iran dans le collimateur d’Israël. L’ancien conseiller à la sécurité nationale du président Carter, Zbigniew Brzezinski, a déclaré lors d’un discours devant le Conseil national irano-américain (NIAC) : « Je crois que les États-Unis ont le droit de décider de leur propre politique de sécurité nationale et de ne pas suivre les actions des Israéliens comme une mule stupide ». De plus, Brzezinski serait en désaccord avec les lobbies républicains et néoconservateurs juifs américains et, avec sa causticité habituelle, a discrédité la myopie géostratégique de ces deux groupes de pression, affirmant qu’ils « sont tellement obsédés par Israël, le Golfe Persique, l’Irak et l’Iran qu’ils ont perdu de vue la situation globale : la Russie et la Chine sont la véritable puissance mondiale, les seuls pays réellement capables de résister aux États-Unis et au Royaume-Uni, et sur lesquels ils devraient concentrer leur attention ».

Nous nous trouvons, donc, à un moment crucial pour définir l'avenir immédiat du Proche et Moyen-Orient, car l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche a vu une pression accrue du lobby pro-israélien américain (AIPAC) pour déstabiliser l'Iran par des moyens expéditifs. Ainsi, l'attaque américaine contre l'Iran et la guerre régionale qui s'ensuivra au Moyen-Orient seront utilisées par les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël pour redessiner la carte du puzzle disjoint formé par ces pays et ainsi obtenir des frontières stratégiquement avantageuses pour Israël, conformément au plan orchestré il y a 60 ans conjointement par les gouvernements du Royaume-Uni, des États-Unis et d'Israël, avec le soutien des principaux alliés occidentaux.

Cette guerre constituera un nouvel épisode local qui s'inscrira dans le retour à l'endémisme récurrent de la guerre froide américano-russe et impliquera les deux superpuissances, les puissances régionales (Israël, Égypte, Arabie saoudite et Iran) étant des collaborateurs nécessaires. Elle couvrira une zone géographique allant de la Méditerranée (Libye, Syrie et Liban) au Yémen et à la Somalie, avec l'Irak comme épicentre (rappelant la guerre du Vietnam avec Lyndon B. Johnson (1963-1969).

L'Iran est-il le prétexte pour tarir les sources d'énergie de la Chine ? Dans une interview accordée à Brzezinski par Gerald Posner dans The Daily Beast, il a déclaré qu'« une collision américano-iranienne aurait des conséquences désastreuses pour les États-Unis et la Chine, tandis que la Russie en sortirait grande gagnante car la fermeture prévisible du détroit d'Ormuz dans le golfe Persique, où le transport de pétrole à destination de l'Asie du Nord-Est (Chine, Japon et Corée du Sud), de l'Europe et des États-Unis) ferait grimper le prix du pétrole brut à des niveaux stratosphériques et aurait de graves répercussions sur l'économie mondiale, rendant l'UE totalement dépendante de la Russie.

Pour éviter cela, l'administration Trump tente de remplacer la dépendance de la Russie à l'égard de la Russie. L'énergie européenne (30% du gaz importé par l'UE provient de Russie) dépend de la fracturation hydraulique, inondant le marché européen de GNL (gaz naturel fracturé aux États-Unis et transporté par méthaniers) afin de faire baisser les prix du gaz russe.

Un autre objectif serait de promouvoir le recours à la fracturation hydraulique dans tous les pays d'Europe de l'Est, ce que l'on appelle l'« arc européen de fracturation hydraulique » (fracking) qui s'étendrait des pays baltes à l'Ukraine européenne, en passant par la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, et qui s'appuierait sur la technologie d'entreprises américaines telles que Chevron et Shell.

Concernant le détroit d'Ormuz, selon les estimations de l'AIE (Agence internationale de l'énergie), 13,4 millions de barils par jour (b/j) de pétrole brut transiteraient par cet étroit canal à bord de pétroliers (soit 30% de l'approvisionnement mondial en pétrole brut). En cas de blocage, cette fermeture au trafic maritime, due à un mimétisme, s'étendrait jusqu'au canal de Suez.

Ce canal est considéré comme l'un des points les plus importants du commerce mondial qui transporte environ 2,6 millions de barils de pétrole brut par jour (soit près de 3% de la demande mondiale quotidienne de pétrole), constitue également une voie d'approvisionnement essentielle pour le gaz naturel liquéfié (GNL), près de 13% de la production mondiale de ce gaz y transitant. Sa fermeture hypothétique perturberait l'approvisionnement d'environ 2,6 millions de barils par jour et le golfe d'Aden qui relie l'océan Indien à la mer Méditerranée par le canal de Suez, avec le transit de plus de 18.000 navires.

Tout cela entraînerait une hausse dangereuse des prix du brut (environ 150 dollars), ce qui entraînerait des droits de douane, une inflation galopante, des hausses de prix monétaires par la Banque populaire de Chine (PBOC) et l'asphyxie économique d'innombrables entreprises impliquées dans la stratégie de Brzezinski visant à parvenir à une dépendance énergétique totale russo-chinoise pour finir par les monter les unes contre les autres et finalement les subjuguer et mettre en œuvre le nouvel ordre mondial sous l'égide anglo-juive-américaine.

Germán Gorraiz López, analyste politique

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Ecologie : des élus atterrissent…

 

Sacrilège, l’Assemblée nationale française a voté un moratoire sur toute installation nouvelle d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, tout cela à cause des « fachos » Républicains, Rassemblement National et autres Ciottistes. Résultat, pas de nouvelle demande d’autorisation de permis ou de raccordement ne pourra être déposée, ou instruite, tant qu’une étude objective et indépendante sur le mix énergétique optimal ne sera pas réalisée. Incroyable, on ne pourra plus défoncer le fond de la mer, ou recouvrir des terres agricoles de panneaux achetés en Chine et pas recyclables, sans un minimum de précaution. Incroyable encore, il y a des gens qui osent douter du narratif réchauffiste, sur lequel il n’y a pas le moindre consensus scientifique et pour lequel l’impact de l’activité humaine n’est réellement prouvée non plus, tout cela relevant très probablement du cerveau malade de quelques financiers idéologues ayant trouvé la fable du carbone pour pouvoir créer de toutes pièces force taxes et culpabiliser le quidam. On rappelle tout de même, sans grand risque de se tromper que la planète a connu des alternances de coups de chaud et de froid et bien plus de carbone dans l’atmosphère, avant même l’apparition de l’homme, là-dessus par contre, il y a consensus scientifique.

Le ministre Marc Ferracci, juge cette décision “parfaitement irresponsable” et “dévastatrice”. Par contre couler les millions de tonnes de béton armé dans la mer et les champs pour planter des éoliennes, ça n’est pas « dévastateur » ? Le rapporteur macroniste Antoine Armand évoque une “catastrophe économique et industrielle”. Parce que la catastrophe économique et industrielle, ce ne serait pas les sanctions destinées à mettre la Russie à genoux ? La gauche et l’extrême gauche parlent même de “sabotage délibéré” de l’intérêt national. L’intérêt national ne serait pas plutôt d’arrêter de défoncer le pays pour des énergies qui mettent le réseau électrique européen en péril, au risque de pannes majeures, comme en Espagne récemment ? La désormais célèbre Sardine Ruisseau explique que nous ne pourrons regarder nos enfants dans les yeux parce que nous mettons leurs vies en danger… sans rire, comme en 2000, les Maldives qui auraient disparu en 2020 ? Comme les six millions de non-vaccinés qui devaient mourir dans l’année ? Comme ce même gouvernement qui expliquait pendant le Covid, que les enfants non vaccinés pouvaient faire mourir leurs grands parents ?

Evidemment, tous les professionnels qui vivent grassement des subventions à la transition énergétique s’alarment. Vous vous rendez-compte, il va falloir qu’ils se mettent à créer des produits rentables, comme n’importe quelle entreprise, au lieu de fourguer des trucs qui ne marchent pas contre de l’argent public. Et on ne va plus pouvoir imposer des moulins à vent aux maires des petites communes sans discussion avec les habitants ? Sacrilège, si maintenant en démocratie il faut se mettre à écouter les gens simples, où va-t-on ?

Il est heureux que des élus commencent à atterrir et à cesser de se faire berner par des dogmes relevant de l’art conceptuel, enrobés d’explications vaseuses, dont on vous dit que si vous ne trouvez pas cela génial, c’est que vous êtes complètement c…

Il ne faut pas tenter par la brimade, de contrer les cycles naturels de la Terre, ce n’est pas possible, il faut s’y adapter. Il faut aussi revenir à une écologie raisonnée, c’est à dire, vivre sur une planète propre, c’est à dire travailler sur nos rejets polluants, pesticides, métaux lourds, agents chimiques, nano-particules, radiations et laisser tomber le carbone qui n’a jamais été un polluant.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/06/21/ecologie-des-elus-atterrissent/

jeudi 26 juin 2025

GIEC, les «scientifiques» sont nommés par les politiques, les sceptiques exclus, pas d’archéologues, d’historiens, de géographes ou de physiciens purs, seulement des croyants

 

Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d’hypothèse, est un mécanisme cognitif qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues ou ses hypothèses, ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de ses conceptions, ce qui se traduit par une réticence à changer d’avis. Ce biais se manifeste chez un individu lorsqu’il rassemble des éléments ou se rappelle toutes les informations mémorisées de manière sélective pour les interpréter d’une manière biaisée.

Les politiques avaient besoin de faire peur avec le réchauffement climatique. La sélection des experts du Giec conduit à un biais de confirmation , ne sont retenues que les indications favorables ,les scientifiques dépendent de financements pour leurs recherches, et que les institutions favorisent les projets alignés sur le narratif climatique dominant, ce qui pourrait influencer indirectement la composition des équipes du GIEC.

Les scientifiques du Groupe de travail I du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) sont nommés par le Bureau du GIEC, avec une implication particulière des coprésidents du Groupe de travail I et de leur unité d’appui technique. Voici le processus en détail :

  1. Proposition des candidats : Les experts sont proposés par les États membres du GIEC (195 pays) et les organisations observatrices (comme des ONG ou des institutions scientifiques). Ces propositions sont envoyées sous forme de listes de candidats, mais le Bureau peut également nommer des experts non proposés, en fonction de leurs compétences.
  2. Sélection par le Bureau : Le Bureau du GIEC, qui inclut les coprésidents du Groupe de travail I (actuellement Robert Vautard pour la France et Xiaoye Zhang pour la Chine pour le 7e cycle), sélectionne les scientifiques en fonction de plusieurs critères mais A L EXCLUSION DES SCEPTIQUES

Dans le Groupe de travail I du GIEC (AR6), environ 60-70% des contributeurs sont des climatologues (météorologues, océanographes, paléoclimatologues), et 20-30% sont des physiciens (physique atmosphérique, radiative, modélisation), avec un chevauchement significatif

La prédominance des climatologues peut marginaliser des perspectives physiques fondamentales (par exemple, thermodynamique planétaire, comme Nikolov & Zeller, 2017, dans vos références)

La surreprésentation des pays développés (73%,) peut orienter les priorités du WG1 vers des modèles complexes (CMIP6), au détriment d’approches alternatives (par exemple, GCR, évoqués par Svensmark dans vos références).

Donnez moi des noms d’historiens, de géographe d’archéologues dans le groupe 1 du GIEC

Le Groupe de travail I (GT I) du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) se concentre sur les fondements scientifiques physiques du changement climatique, comme les processus atmosphériques, océaniques et glaciaires. Par conséquent, il est principalement composé de climatologues, physiciens, océanographes, glaciologues et modélisateurs,

Historiens :
Aucun historien n’est explicitement identifié comme auteur principal ou coordinateur dans le GT I du GIEC, car cette discipline est rarement directement impliquée dans l’analyse des bases physiques du climat. Les historiens du climat, comme ceux étudiant les archives historiques pour reconstituer les variations climatiques (par exemple, Emmanuel Le Roy Ladurie en France), peuvent voir leurs travaux cités dans les rapports, mais ils ne sont pas auteurs. Aucune source consultée ne mentionne un historien spécifique dans le GT I.

Géographes :
Quelques géographes, notamment ceux spécialisés en géographie physique ou en paléoclimatologie, ont contribué au GT I. Un exemple notable est Mark Serreze (États-Unis), géographe et climatologue, directeur du National Snow and Ice Data Center, qui a participé à des travaux sur les climats arctiques et a été impliqué dans des rapports du GIEC, y compris potentiellement le GT I.

C. W. Thornthwaite (1899–1963, États-Unis), géographe et climatologue connu pour sa classification climatique, est mentionné dans des contextes historiques, mais il n’a pas contribué directement au GIEC, étant décédé avant sa création.

Les géographes du GT I sont rares, car la géographie humaine est plus souvent représentée dans les groupes II et III. Aucun autre nom spécifique de géographe n’est clairement associé au GT I dans les sources disponibles.

Archéologues :
Aucun archéologue n’est identifié comme auteur dans le GT I. L’archéologie environnementale, qui étudie les interactions entre sociétés anciennes et climat, peut fournir des données utilisées par le GIEC (par exemple, pour les reconstructions paléoclimatiques), mais les archéologues eux-mêmes ne sont pas directement impliqués dans la rédaction des rapports du GT I.

source : Patrice Gibertie

https://reseauinternational.net/giec-les-scientifiques-sont-nommes-par-les-politiques-les-sceptiques-exclus-pas-darcheologues-dhistoriens-de-geographes-ou-de-physiciens-purs-seulement-des-cro/