vendredi 7 mars 2025

Les astrologues du climat repoussent à l’an 2500 la fin du monde

 

Pour continuer à exercer leur influence sur les esprits simples, obtenir des postes juteux et empocher des milliards de subventions, il devenait urgent d’actualiser le calendrier des catastrophes. Le repousser de 475 ans est une bonne idée. Qui se souviendra de leurs délires d’ici là ?

La revue de vulgarisation Science et Vie est devenue le dépotoir de toutes les lubies de la doxa. Elle annonce pour 2500, à des générations de niveau scientifique zéro, l’assèchement de l’Amazonie, la tropicalisation des pôles, l’Amérique du Nord zone de savanes, la désertification de l’Asie, et la nécessité de confier la gestion des survivants à une autorité mondiale.

Des annonces fracassantes démenties par les faits

Les pythonisses, les devins et toutes les madames Irma de fêtes foraines le savent. Pour entretenir la peur du lendemain, il faut rester vague dans les vaticinations, et surtout ne jamais donner de dates, lorsque les prédictions sont fixées sur un support écrit ou numérique. Pour avoir négligé cette prudence élémentaire des diseuses de bonne aventure, les tireuses de cartes du climat se sont piégées elles-mêmes.

À la fin du siècle dernier, dans des émissions où personne n’était autorisé à les contredire, les fripouilles du réchauffisme annonçaient avec une componction archiépiscopale : plus de neige en France dès 2010, submersion des deltas des grands fleuves dans les 20 ans à venir, engloutissement des atolls et des côtes basses au plus tard en 2020.

Dans le même temps, on assisterait à une fonte de la calotte arctique et du permafrost sibérien libérant des virus préhistoriques, une disparition de la plupart des grands glaciers de l’Antarctique, tandis que les « neiges éternelles » de l’Himalaya se sublimeraient avant 2025.

Fort heureusement, rien de tout cela ne s’est produit. La neige continue à tomber l’hiver. Les deltas se sont légèrement développés grâce aux apports des alluvions et des courants marins. Les atolls sont stables ou sujets à un lent exhaussement du fait de la sédimentation des rivages et des mouvements de la lithosphère.

Les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques documentés. Et entre deux réchauffements, la Sibérie navigue entre des phases de froid extrême et des cycles de douceur relative. Même les mammouths vagabonds le savaient.

Et les mesures au sol comme les vues satellite s’accordent sur un refroidissement constant de l’Antarctique depuis 50 ans.

La fin du monde n’est pas pour demain. Mais on sait depuis les philosophes grecs qu’entretenir une crainte diffuse, et se présenter comme des sauveurs, est le moyen le plus sûr d’asseoir son emprise sur les esprits simples. Religions, idéologies, ou macronneries russophobes, tout est bon pour empocher le salaire de la peur qu’on inflige aux autres.

En plus de faits que chacun peut constater, des scientifiques de haut niveau ont démenti les réchauffards, tandis que des cours de justice condamnaient pour escroqueries les plus retors.

Pour Richard Lindzen, professeur au MIT la plus prestigieuse école d’ingénieurs aux USA, et physicien spécialiste de l’atmosphère : « Il n’y a pas de consensus sur les tendances à long terme du climat et sur leurs causes (…) Nous ne sommes pas en position d’attribuer avec suffisamment de confiance les changements climatiques passés au dioxyde de carbone ou de prédire ce que le climat sera dans le futur.»

Conseiller scientifique de Trump lors de son premier mandat, il l’a convaincu de retirer les USA des organisations et traités réchauffistes. Mais il y a perdu son job et ses éditeurs. Aujourd’hui à 85 ans, ce retraité actif est membre du comité scientifique mondial des climato-réalistes.

Pour feu Frédérick Seitz (1911-2008) physicien en structure des matériaux et rayonnements ionisants, auteur de la théorie quantique des cristaux et président de l’Académie des sciences US :

« Il n’existe aucune preuve scientifique indiquant que les émissions de CO2, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat.»

Des petites têtes qui n’ont pas le dixième de son savoir et de son intelligence, incapables de réfuter ses études sur les climats, lui ont reproché son anticommunisme virulent et d’avoir œuvré à renforcer l’arsenal atomique de son pays. On voit le niveau de leurs arguments passant vite du vert au rouge.

Le duel Mann/Ball réglé en justice a montré jusqu’où les crapules réchauffistes pouvaient aller pour tromper le public et museler leurs contradicteurs

Michael Evan Mann, pour convaincre de l’imminence de la catastrophe climatique, avait grossièrement falsifié des données réfutables par un étudiant de première année ! Ce fut le fumeux graphique dit « en crosse de hockey » qui servit au GIEC, aux médias et à divers gouvernements pour appuyer leurs discours sur le réchauffement.

Ce graphe avec 900 ans de plat puis une montée en flèche sur les 80 dernières années est une énorme fraude. Une tricherie reposant sur un algorithme conçu pour produire cette forme particulière, quelles que soient les données saisies. Outre le fait qu’il a lissé complètement l’optimum médiéval qui dura près de 5 siècles comme si celui-ci n’avait jamais existé !

Le docteur Tim Ball l’a dézingué dans son ouvrage « La corruption délibérée de la science du climat ». Mann n’a pas supporté d’avoir été démasqué. Il a poursuivi son accusateur en justice pour diffamation. Et fin août 2019, la Cour suprême de Colombie-Britannique (Canada) a débouté Mann à l’issue d’une procédure qui a duré 9 ans… Reconnaissant la fraude dont la Revue du MIT disait « sa courbe est un artéfact mathématique médiocre dont on ne peut tirer aucune conclusion. »

Les motifs de la cour sont intéressants : « Michael Mann a refusé de remettre aux experts mandatés par la justice les chiffres de l’augmentation des températures qui révèlent selon le défendeur des manipulations de données ayant conduit à la modification du graphique dit en crosse de hockey. Cette réticence à divulguer l’algorithme du graphique et les points de données révèle le manque total de transparence et d’intégrité qui entachent le travail prétendument scientifique de Mann. » 

On ramasse les cadavres à la pelle sur le champ de bataille du réchauffisme qui, comme toute idéologie gauchisante, ostracise quiconque réfute leurs délires.

Hendrik Tennekes, ingénieur aéronautique, était directeur de recherche à l’institut météorologique hollandais. Il étudiait les turbulences en altitude, contredisant les élucubrations du GIEC. Viré comme un malpropre et remplacé par une équipe d’amateurs.

Aksel Winn-Nielsen, directeur de l’Organisation météorologique mondiale, auteur d’études qui faisaient autorité, éjecté du jour où il a osé douter des vaticinations de Greta, l’illustrissime savante.

Peter Ridduniversitaire à la James Cook University Queensland Australie, renvoyé pour avoir attribué le dépérissement des coraux à la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, et à la prolifération d’algues et d’animalcules qui colonisent le corail, au lieu de dénoncer le prétendu réchauffement anthropique.

Au procès, les attendus de la cour furent révélateurs : « Ridd a été victime de persécutions, de brimades, et d’un harcèlement hystérique jusque dans sa vie privée, alimentés par une vindicte systémique sans autre reproche que d’avoir revendiqué sa liberté académique contre ce que professaient ses collègues. »

Quant à la France, est-il utile de rappeler le tombereau d’injures déversées par les médias aux ordres sur feu Claude Allègre, médaille d’or du CNRS et membre de l’Académie des Sciences ? Avec cet argument spécieux : « Il n’est pas climatologue ! ». Sans dire que les deux patrons du GIEC de l’époque, le Français Jouzel et l’Indien Pachauri étaient l’un physicien atomiste, et l’autre ingénieur ferroviaire.

On est loin de l’esprit de Harvard où un prof n’impose pas sa théorie qu’on doit apprendre par cœur, sans formuler la moindre critique. Ce sont les étudiants qui analysent des données antagonistes et s’affrontent sur des concepts contradictoires. Pesant le pour et le contre pour étayer leur point de vue, et argumentant pour le défendre. Évidemment quand on arrive de France, où élucubrer à la télé bétonne votre sapience, c’est très déstabilisant…  

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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