samedi 22 novembre 2025

Février 1945 – Tempête d’enfer et holocauste à Dresde

 

par Jonas E. Alexis.

« Pris au piège dans ce qui étaient de vrais fours, les gens rôtissaient lentement jusqu’à la mort ».

David Irving continue d’être justifié. Le Daily Mail a récemment publié un article disant que « 2.400 tonnes d’explosifs puissants et 1.500 tonnes de bombes incendiaires ont été larguées[1] » sur une ville qui était largement connue pour sa population exclusivement civile. « Un nombre inconnu de personnes, entre 22.700 et 25.000 personnesont été massacrées[2]».

Le carabinier britannique Victor Gregg a été un témoin oculaire lors de ces événements, et son récit est tout simplement dévastateur, en particulier pour ceux qui pensaient que David Irving n’avait absolument aucune contribution utile à ce puzzle historique. Gregg a raconté :

« Les vieilles maisons à pans de bois de Dresde ont succombé une à une en feu, et la plupart des tisons-épaves ont atterri au-dessus des caves que les gens utilisaient comme abris. Pris au piège dans ce qui était effectivement des fours, ils rôtirent lentement à mort ».

« Certains des autres prisonniers étaient également sortis des bâtiments. Nous étions tous sous le choc, certains criant de douleur de leurs blessures. Une douzaine seulement d’entre nous étaient suffisamment en forme pour marcher ».

La situation était si horrible qu’à un moment donné, « les hommes et les femmes étaient piégés dans de l’eau qui montait lentement jusqu’à ébullition. Nous avons trébuché le long des vestiges d’une large avenue, entourés d’incendies et de montagnes d’épaves chauffées au rouge. Ce qui m’a sauvé, ce sont les sabots qu’on m’avait donnés pour patauger dans la neige jusqu’à l’usine des savons. Les semelles étaient si épaisses que j’ai réussi à marcher indemne à travers des cendres chauffées au rouge et des gravats brûlants ».

À un autre moment, « toute la ville était devenue une gigantesque torche… le ciel était soudainement plein d’avions, leurs contours se reflétant dans la lueur des flammes. Les bombes qu’ils ont larguées cette fois étaient si grosses que nous pouvions les voir tomber dans les airs, puis démolir des blocs entiers de bâtiments en une seule explosion ».

Gregg sentit que lui et ses camarades marchaient vers un enfer :

« Tout ce qui pouvait brûler était allumé – même les routes brûlaient des rivières de goudron bouillonnant et sifflant. D’énormes fragments de matériel volaient dans les airs… Nous pouvions également entendre les cris agonisants des victimes alors qu’elles étaient grillées vivantes. En venant vers nous, un petit groupe de survivants a tenté de traverser ce qui avait été une route, pour se retrouver coincé dans du goudron fondu ».

« Un à un, ces malheureux se sont écroulés et sont morts dans un bûcher de fumée et de flammes. Même la voie ferrée était une masse d’acier tordu. Alors que de plus en plus de bâtiments s’effondraient, nous avons été enveloppés par une nouvelle et énorme explosion de chaleur, et l’air est devenu si chaud qu’il a été douloureux d’inspirer. La ville était maintenant une masse de flammes s’élevant dans la nuit ».

Dans son livre, Gregg écrit :

« Il n’y a aucune excuse pour les hommes qui ont ordonné la réalisation de ce terrible événement. À partir du moment où ils ont bombardé Hambourg, ils ont recueilli de nombreuses preuves quant à ce qui arriverait aux civils qui devaient supporter le plus gros des raids. Au moment du bombardement de Dresde, la formule du massacre de masse de civils était devenue un bel art ».

« Les commandants avaient développé une technique : tout d’abord les incendies sont allumés ; puis des canyons de bâtiments dévastés sont créés pour aspirer l’air pour nourrir l’enfer créant ainsi les vents et la tempête de feu ; viennent enfin les superproductions qui démolissent tout et piègent les victimes sans défense à l’intérieur d’abris qui se transforment en fours dont il n’y a pas d’échappatoire[3] ».

Ce que nous voyons ici, c’est que David Irving était plus proche de la vérité que des distracteurs comme Richard J. Evans de Cambridge, l’homme qui a été payé des milliers et des milliers de dollars par l’équipe de Deborah Lipstadt pour détruire Irving. Pendant le procès, Evans a écrit sans équivoque :

« Aucun des livres, discours ou articles [d’Irving], pas un paragraphe, pas une phrase dans aucun d’entre eux, ne peut être considéré comme une représentation fidèle de son sujet historique. Tous sont totalement sans valeur en tant qu’histoire, car on ne peut faire confiance à Irving nulle part, en aucun d’entre eux, pour donner un compte rendu fiable de ce dont il parle ou écrit. »

C’était et c’est toujours manifestement faux. La destruction de Dresde, si nous voulons être honnêtes sur le plan historique et intellectuel, a été un holocauste. Et si l’establishment de l’Holocauste ne peut pas l’admettre, alors pourquoi sont-ils en train de baiser les gens avec leur idéologie ?

[1] « Dans l’enfer : des familles bouillaient vives alors qu’elles se cachaient dans des réservoirs d’eau et des survivants piégés dans le tarmac en fusion… 75 ans plus tard, le récit le plus horriblement vivant que vous ayez jamais lu du bombardement allié de Dresde – par un Britannique PoW qui a tout vu », Daily Mail, 18 février 2020.

[2] Ibid.

[3] Victor Gregg, Dresden: A Survivor’s Story (New York: Bloomsbury, 2013), édition Kindle.

source : Hellstorm and Holocaust in Dresden, February 1945

via https://numidia-liberum.blogspot.com/2020/02/fevrier-1945-tempete-denfer-et.html

https://reseauinternational.net/fevrier-1945-tempete-denfer-et-holocauste-a-dresde/

Le mythe de l’égalité

 

Un dix-septième texte de notre rubrique « Souvenez-vous de nos doctrines » est à retrouver aujourd’hui de Frédéric Le Play une nouvelle fois…

La fausse notion de l’égalité porte plus directement les classes inférieures à l’antagonisme social. Elle suscite des ambitions qui ne peuvent être satisfaites que pour les individualités pourvues de facultés exceptionnelles. Quant à la masse qui sent son impuissance, elle est fatalement conduite à résoudre le faux problème de l’égalité par l’abaissement forcé et, par suite, par le découragement des supériorités sociales.

Sous le gouvernement des majorités, exagéré au-delà des bornes tracées par l’expérience et la raison, la doctrine de l’égalité absolue amènerait bientôt à une décadence que les peuples de l’Antiquité n’ont pu subir sous le régime de l’esclavage. Elle tendrait, en effet, à constituer une race où les hommes éminents, soumis aux caprices de masses imprévoyantes et dégradées, n’auraient aucun intérêt à s’imposer les efforts du travail, du talent et de la vertu.

C’est seulement de nos jours que le mot démocratie est devenu usuel en Europe. Il exprime habituellement un nouvel ordre de choses qui, en attribuant aux classes inférieures l’exercice de la souveraineté, développerait la prospérité des nations. Ce néologisme n’est justifié ni par l’expérience, ni par la raison, et, en troublant les esprits, il donne lieu déjà à de graves difficultés. Le mot démocratie a des sens fort divers dans l’esprit de ceux qui l’emploient.

Ce mot plaît tout d’abord à ceux qui voient dans l’égalité un principe absolu, et qui voudraient que ce principe fût sanctionné par un système de gouvernement. Selon leur fausse doctrine, tous les hommes auraient un droit égal à gouverner la société. Les individualités les moins recommandables devraient, en vertu de leur supériorité numérique, dominer les hommes éminents qui ne forment partout qu’une minorité. Le nivellement des conditions s’opèrerait alors par la répartition et l’emploi de l’impôt. L’incapacité et le vice ne profiteraient plus seulement de l’assistance que leur donne toute société chrétienne, ils jouiraient légalement de tous les avantages sociaux créés par le talent et la vertu. Une telle conception est à la fois chimérique et injuste. La première application qui en serait faite provoquerait de toutes parts l’émigration des hommes d’élite : elle décapiterait en quelque sorte la nation soumise à ce régime, et elle la ferait tomber au dernier degré de l’abaissement. Il importe donc que les Européens cessent d’encourager, par l’emploi d’un mot vague et inutile des erreurs aussi dangereuses.

La France a cruellement souffert des maux engendrés par la corruption des anciennes classes dirigeantes. Elle souffre plus encore de ceux qu’amène, depuis la Terreur, un abominable régime d’égalité forcée. Sous ce régime, en effet, les hommes enrichis par le travail et la vertu n’occupent point, dans la hiérarchie sociale, la place qui leur serait faite chez un peuple libre. Cette place est envahie par une bureaucratie ombrageuse, par les fauteurs de révolutions et par les flatteurs d’une démocratie haineuse.

La tyrannie de l’uniformité est une des formes redoutables de cet esprit d’intolérance qui s’aggrave chez nous sans relâche depuis deux siècles.

Aujourd’hui, la préoccupation principale du nouveau régime, le nivellement des conditions, n’a encore produit qu’un résultat très apparent, l’égalité dans le vice.

L’esprit d’égalité a fait passer sur toutes les classes le niveau du mal.

https://www.actionfrancaise.net/2025/11/22/le-mythe-de-legalite/

vendredi 21 novembre 2025

Angers rend hommage au « bon roi René »

 

Capture d'écran © Vidéo: Antoine Zarini / Ville d'Angers
Capture d'écran © Vidéo: Antoine Zarini / Ville d'Angers
Le samedi 8 novembre 2025, dans la matinée, la ville d’Angers a célébré le retour tant attendu de l’un de ses plus puissants symboles : la statue du roi René. Plus qu’une simple restauration d’œuvre d’art, cet événement incarne un dialogue entre passé et présent, entre l’âme historique d’Angers et son visage contemporain. En effet, le roi René, duc d’Anjou, comte de Provence et prince érudit du XVe siècle, demeure une figure profondément ancrée dans l’identité angevine. À travers sa statue, c’est tout un pan d’histoire locale et nationale qui revit.

L’événement et la mise en scène de l’inauguration

L’opération de remise en place de la statue, œuvre magistrale du sculpteur Pierre-Jean David, dit David d’Angers, inaugurée en 1846, s’inscrit dans le vaste projet de réaménagement de la place Kennedy, à deux pas du château d’Angers. Pendant près de 450 jours, la sculpture monumentale a été confiée aux ateliers de la fonderie de Coubertin, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, dans les Yvelines, où elle a subi une restauration minutieuse. Une fois cela fait, la statue a regagné sa ville d’origine, prête à retrouver le regard des Angevins.

Voir le tweet

Le maire Horizons Christophe Béchu, entouré de représentants municipaux et d’une foule nombreuse, a dévoilé l’œuvre vers 11 heures. Les discours officiels ont souligné la volonté municipale de marier modernité et mémoire, en redonnant à la place Kennedy une dimension piétonne, végétalisée. Ce nouvel écrin offre à la statue un emplacement plus central, à quelques mètres seulement de sa position d’origine, et permet désormais aux passants de l’admirer de plus près. En France, seuls deux monuments rendent hommage à René d’Anjou : celui d’Angers et celui d’Aix-en-Provence, où le roi avait également laissé une empreinte durable. Sous le socle, une capsule temporelle a été également déposée, scellant symboliquement l’alliance du patrimoine et du futur. Par ce geste, la ville a voulu laisser une trace de son époque aux générations à venir, témoignant de la place essentielle qu’occupe encore le « bon roi René » dans le cœur angevin.

Qui était René d’Anjou ?

René d’Anjou naît à Angers en 1409. Arrière-petit-fils du roi Jean II le Bon, fils du duc Louis II d’Anjou et de Yolande d’Aragon, il appartient à l’une des plus illustres lignées du royaume de France. Héritier d’une dynastie ambitieuse, il cumule ainsi les titres : comte de Provence, de Guise, duc de Bar, d’Anjou et de Lorraine, roi de Naples et de Sicile ainsi que souverain titulaire de Jérusalem.

Cependant, au-delà de cette accumulation de titres, c’est sa personnalité qui fascine. Homme de culture et de foi, il incarne l’idéal du prince de la Renaissance avant l’heure. Il entretient à travers ses domaines une cour raffinée, protège les lettrés, les musiciens et les artisans, et favorise le développement des arts partout où il règne. Souverain bâtisseur, il laisse son empreinte sur de nombreux édifices, notamment au château d’Angers, où il fait aménager la célèbre galerie du Roi René. Il est aussi un adepte de la botanique et tente d’acclimater de nombreuses espèces végétales en Anjou. Ces habitudes lui valurent ainsi le surnom affectueux de « roi jardinier » ou encore de « bon roi René ».

Sur le plan politique, il s’impose comme un fidèle soutien de son cousin, le futur Charles VII, durant la guerre de Cent Ans, contribuant à la consolidation du pouvoir royal. Cependant, ses ambitions personnelles en Italie, notamment à Naples et en Sicile, échouent, mais elles témoignent de l’ampleur de ses aspirations.

L’héritage du bon roi

Vers la fin de sa vie, René d’Anjou se retire progressivement des affaires du royaume. Après la disparition de sa seconde épouse, Jeanne de Laval, il passe son temps à Angers puis en Provence. Cependant, son héritage et l’étendue de ses possessions attisent les convoitises. Le roi d’Aragon, Alphonse V, lui dispute ses territoires italiens et ruine notre duc angevin dans de nombreuses guerres. Le roi René, dernier représentant d’une lignée puissante, voit ses domaines menacés par les ambitions de son neveu, le roi Louis XI. Les tensions entre les deux hommes s’exacerbent. Méfiant envers « l’universelle aragne », surnom donné à Louis XI pour sa diplomatie rusée, René va jusqu’à s’allier à son ennemi juré, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.

Cependant, le 10 juillet 1480, sans héritier direct, René meurt à Aix-en-Provence. Avant son trépas, il désigne son neveu Charles du Maine comme successeur. Ce choix contrarie profondément Louis XI mais le sort, toutefois, joue en faveur du roi de France. En effet, Charles du Maine, de santé fragile et sans héritier, meurt à son tour en 1481. Sa disparition permet alors au souverain français de réaliser son dessein et de faire de l’Anjou et de la Provence des terres de la Couronne. Avec cette captation, la monarchie française hérite également des prétentions angevines sur le trône de Naples et de Sicile, un fait qui servira de prétexte aux futures guerres d’Italie.

Ainsi, bien que presque oublié aujourd’hui en France sauf en Anjou, le roi René fut l’un des acteurs discrets mais décisifs du XVe siècle : son nom, ses alliances et son héritage se sont ainsi retrouvés au cœur des grandes manœuvres politiques qui allaient façonner les débuts de la Renaissance française.

Eric de Mascureau

🎭 Deux artistes, MÈRE et FILLE : leur réponse va vous surprendre

mercredi 19 novembre 2025

Climat : censure de l’ARCOM et du Conseil d’État contre CNews et Philippe Herlin

 Climat : censure de l’ARCOM et du Conseil d’État contre CNews et Philippe Herlin

En introduction du récent Forum de la Dissidence dédiée à l’alarmisme climatique, Jean-Yves Le Gallou a pris la parole pour évoquer une affaire, passée relativement inaperçue, qui est pourtant grave : la censure d’une voix dissidente sur le climat. Retrouvez ci-dessous la vidéo de cette prise de parole de Jean-Yves Le Gallou, suivi du verbatim de celle-ci.
Polémia

CNews a été condamnée par l’ARCOM pour cette affaire, avec une amende assez importante de 20 000 euros. Ce qui est surtout grave pour CNews, c’est que l’ARCOM multiplie les condamnations sur les sujets les plus divers : l’immigration, le climat, et d’autres encore, afin de pouvoir ensuite retirer la liberté d’antenne. C’est cela, la manœuvre.

 

Deux reproches sont formulés dans ce débat. Le premier est que des contre-vérités auraient été émises, ce qui impliquerait l’existence d’une vérité officielle. Le second, plus surprenant, est l’absence prétendue de contradiction. Or, vous voyez très bien que le meneur de jeu intervient : « Mais attention, attention ». Et, dans la séquence complète — que l’on a coupée — d’une durée de plus de dix minutes, deux minutes concernent Philippe Herlin, et tout le reste va dans l’autre sens. Il y a donc clairement contradiction.

L’argument central de Philippe Herlin à retenir est la critique des modèles. On va me dire : « Mais Herlin n’est pas climatologue ». Vous avez vu que la climatologue présente est une jeune doctorante, dont le niveau d’indépendance ne doit pas être très élevé, à mon avis ; si elle était indépendante, elle n’aurait pas de maître de thèse, ce n’est pas compliqué. Par ailleurs, Philippe Herlin est économiste, et, en tant que tel, il sait que les modèles rendent très mal compte de la réalité.
Or la réalité du climat, si l’on imagine l’ensemble des données à prendre en compte — données astronomiques, données sur l’activité solaire, données sur les échanges entre l’atmosphère et la terre, entre l’atmosphère et les océans — est d’une complexité immense. La probabilité qu’un modèle puisse y répondre correctement est donc très faible. En tout cas, c’est une opinion qu’il devrait avoir le droit d’exprimer. Nous sommes là face à une véritable dictature de l’opinion.

Ce qui est intéressant, c’est qu’après la condamnation par l’ARCOM, CNews a fait appel devant le Conseil d’État, et que celui-ci vient de confirmer la condamnation. J’appelle le Conseil d’État le Conseil d’État socialiste. Je vais vous dire pourquoi : le président du Conseil d’État est M. Macron, mais son vice-président, M. Tabuteau, est socialiste ; le président de la section de l’intérieur, M. Thuault, est socialiste et immigrationniste ; le président de la section du contentieux, M. Chantopy, est socialiste ; enfin, le président adjoint de la section du contentieux, M. Pierre Collin, qui a présidé la formation de jugement dans cette affaire, est un ancien collaborateur des cabinets de M. Moscovici et de M. Sapin. Vous voyez à quel point, lorsque l’on vous parle d’« État de droit », il s’agit d’un État de droit politique, un État de droit de censure.

Il existe par ailleurs des lois limitant la liberté d’expression — la loi Pleven, la loi Gayssot, etc. — qui, jusqu’ici, étaient appliquées par les juridictions pénales. Je critique ces lois, mais les juridictions pénales sont relativement protectrices des libertés : possibilité de défense, procédure contradictoire, appel, cassation, etc. Aujourd’hui, une autorité administrative, en l’occurrence l’ARCOM, prend une décision arbitraire de censure. Certes, il existe la possibilité d’un appel devant le Conseil d’État, mais les juridictions administratives s’ingèrent désormais dans le domaine pénal. Nous évoluons vers une société de la « vérité » climatique.

Cette affaire est absolument extraordinaire et mérite d’être connue.

Jean-Yves Le Gallou
Intervention lors du Forum de la Dissidence du 15 novembre 2025 – Publiée sur notre site le 17/11/2025

https://www.polemia.com/climat-censure-de-larcom-et-du-conseil-detat-contre-cnews-et-philippe-herlin/

La Guerre de 7 ans : Les anglo-saxons gagnent la mondialisation Arnaud B...

Théodoric : une page oubliée de l’Empire romain

 

Pourquoi sommes-nous chrétiens ? Chapitre 6

Je poursuis ici mon survol historique de la naissance de la chrétienté latine. Ce que j’ai appris de mes lectures récentes sur le royaume de Théodoric m’a semblé mériter un article entier, ne serait-ce que pour montrer à quel point les perspectives évoluent. L’histoire n’est peut-être pas une science, mais c’est un domaine de la connaissance, et la connaissance progresse. On me reproche de citer surtout des auteurs anglophones. Pour ma défense, je dirai d’abord que c’est en faisant connaître ces auteurs non traduits que je me crois utile au public français. Ensuite, je constate amèrement que la recherche historique en France n’est plus au niveau depuis les années 90, avec bien sûr des exceptions.

mardi 18 novembre 2025

Alarmisme climatique : peut-il y avoir vérité scientifique sans libre débat ?

 

Alarmisme climatique : peut-il y avoir vérité scientifique sans libre débat ?

Le Forum de la Dissidence organisé par Polémia et dédié à l’alarmisme climatique s’est tenu à Paris ce samedi 15 novembre 2025. Devant un auditoire attentif, les divers intervenants ont exposé plusieurs éléments permettant de prendre une saine distance avec le narratif officiel imposé sur la question. Nous publierons dans les jours à venir l’ensemble des interventions. Premier texte, celui d’Olivier Battistini, philosophe et maitre de conférences en histoire grecque. Le thème : « Peut-il y avoir vérité scientifique sans libre débat ? » Une question essentielle à se poser alors que ceux qui critiquent le discours officiel sur le climat se font attaquer sans relâche.
Polémia

« Pour ma part, je t’accorde le droit de définir chaque mot comme tu l’entends, pourvu que tu m’indiques clairement à quoi tu rapportes le mot que tu prononces, quel qu’il soit ! »
Platon, Charmide

Ces mots de Socrate à Critias, par leur superbe injonction à ne pas se tromper d’objet, éclairent un rapport au langage essentiel : c’est l’examen de la chose qui importe plus que le mot. Le nom, la définition sont interchangeables, fluents, à la différence de ce qui est, de l’essence.
Les mots-concepts sont des clés d’accès pour analyser le réel, le dire.

La question est politique, métapolitique. Nécessaire. Avant qu’il ne soit trop tard.

Et en arrière-plan, mais en lien direct avec les objectifs de ce colloque de la dissidence, cette phrase que Rousseau a mise en guise de prolégomènes au Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1754 :
« Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question. »

Pour réfléchir, pour y répondre, pour mettre l’adversaire en situation de zugzwang, pour une maïeutique, et pour le mettre face à ses contradictions, face au réel, il faut affronter la hache des mots et tenter d’approcher ceux pour lesquels je suis ici : « vérité » et « débat ».

Il est nécessaire de leur inventer des frontières, de les définir et de les « travailler », selon l’acception de Dumézil, pour les atteindre au-delà de leur gangue. On songe, en guise de métaphore, à ce fait rapporté par Lucien : Sostrate de Cnide, l’architecte du phare d’Alexandrie, voulait laisser son nom à la postérité, mais le roi Ptolémée II Philadelphe avait exigé que seul son nom royal figurât sur le monument. Il grava dans la pierre, en lettres profondes, cette dédicace : « Sostrate de Cnide, fils de Dexiphanès, aux dieux sauveurs, pour le salut des navigateurs. » Puis, pour obéir au roi, il recouvrit l’inscription de plâtre et fit graver par-dessus : « Du roi Ptolémée. » Avec le temps, le plâtre s’effrita, et le nom de Sostrate réapparut, tandis que celui du roi disparut.
Les choses derrière les choses…

Selon une approche qui pourrait être aujourd’hui nôtre, lire les Grecs, c’est approcher l’extrême-contemporain en étant, selon le programme de Nietzsche, « inactuel », en manière de contre-récits, pour « exercer une influence inactuelle, c’est-à-dire d’agir contre le temps, donc sur le temps, et au bénéfice d’un temps à venir ». Ces étymologies ou ces sens premiers constituent les paysages en arrière-plan des mots d’aujourd’hui qu’il faut débusquer pour voir la propagande, affronter la désinformation, arme de guerre.

En effet, pour résumer un moment de la République de Platon, la perversion de la cité commence par la fraude des mots. La signification ordinaire des mots qui servent à caractériser les faits ou les actions a été arbitrairement changée conformément à de nouveaux codes de justice, à une idéologie diffusée de manière insidieuse dans les discours, dans les médias et même les messages publicitaires, en permanence, pour convaincre, détruire, anéantir : le mal diabolique de la confusion des concepts pour la persuasion de masse.

Et voici la guerre discriminatoire, celle dont parle Carl Schmitt. Voici le viol des foules. Voici les hommes au milieu des ruines dont parle Julius Evola. Voici la reconstruction de l’histoire.

D’une manière générale, les mots grecs cachent des constellations de significations et des sens souvent en opposition, une harmonie souveraine, l’opposition des contraires se suffisant à elle-même. Ainsi le mot stasis, qui désigne la guerre civile et ses bouleversements chez Thucydide, mais dont l’étymon dit la stabilité, révèle la nature même du politique et l’essence de la cité-État, une dialectique suprême : la stasis est principe et achèvement, fin.

Les mots grecs derrière les nôtres, « vérité » et « débat », sont alètheia et agôn, « dévoilement » et « joute oratoire » dans un espace géométrique, donc politique, où la parole et la puissance ont été placées, symboliquement, au centre, comme cela a été le cas dans les conseils des Mycéniens et les assemblées des Athéniens, par exemple, où les questions de guerre ou de société sont débattues pour être l’objet d’un vote et d’un choix, au nom d’une abstraction, de l’idée de la cité-État, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens, qui de ce fait, puisqu’on s’en réclame, est.

En correspondance avec le logos, la parole qui « recueille du sens » et qui dit le cosmos, l’ordre des choses, la physis, par la géométrie, discipline grecque par essence, et donc la parole politique.
La polis est l’ensemble des citoyens agissant dans un monde défini par un logos nécessaire à « l’être-en-commun », condition d’un espace civique homogène parce qu’en relation privilégiée avec le centre. Le logos, parole révélant l’ordre du monde, son cosmos, est un élément essentiel du débat politique, « l’outil politique par excellence ».

« Quand Aristote définit l’homme un “animal politique”, il souligne ce qui sépare la raison grecque de celle d’aujourd’hui. Si l’homo sapiens est à ses yeux un homo politicus, c’est que la raison elle-même, dans son essence, est politique. De fait, c’est sur le plan politique que la raison, en Grèce, s’est tout d’abord exprimée, constituée, formée. L’expérience sociale a pu devenir chez les Grecs l’objet d’une réflexion positive parce qu’elle se prêtait, dans la cité, à un débat public d’arguments. »

Cela fait imaginer une dialectique subtile qui ne tardera pas à être cause de ruine.

Pour Platon, la démocratie se transforme en tyrannie parce que le démagogue se fait nécessairement tyran. On peut rappeler que, pour Platon, le démagogue est sur le même plan que le sophiste : de la même manière que le sophiste n’est que l’ombre du philosophe, le démagogue est la perversion du véritable homme politique.

La rhétorique, celle de Platon, à la différence de celle d’Aristote qui est à la hauteur de la dialectique, est d’inspiration sophistique, donc suspecte parce qu’inclinant du côté de la flatterie en devenant jeu sur les apparences, comprise comme ne s’occupant que de l’accessoire, c’est-à-dire de « l’extérieur de la question », procédé des argumentateurs, ruse des démagogues, des meneurs de peuple, des flatteurs du « gros animal », méthode de persuasion et de mensonge, artifice du pouvoir et moyen de séduction du plaideur pour influencer ou tromper les juges, un art que le maître de l’Académie combat, l’opposant à la droite philosophie seule capable de justice et de vérité.

Progressant sur des rythmes ternaires, d’aporie en aporie, et de raisonnements binaires contradictoires en élargissements successifs, les premiers sophistes, comme Protagoras, Gorgias, sont comme Priam et les Anciens sous les remparts de Troie, émerveillés par la beauté d’Hélène : devant la beauté de l’être et sous la fascination du logos, portés par leur passion dialectique, ils chuchotent des paroles ailées et stridulent sans trêve, comme les cigales à la voix couleur de lys sous les feux du soleil méditerranéen.

En revanche, les sophistes de la seconde génération, comme Polos et Thrasymaque, remarquant l’influence de la parole sur les imaginations, cultivent l’art de bien dire, d’émouvoir et d’étonner le peuple, non pas dans l’intérêt de la philosophie, de la morale et de la liberté, mais dans un intérêt démagogique et mercantile. Méprisant la vertu, ils faussent l’esprit public, déplacent l’objet des investigations philosophiques et enseignent à confondre le vrai avec le faux, le juste avec l’injuste. Ce sont ces rhéteurs, ces sophistes de cette espèce que Socrate et ses deux disciples les plus célèbres, Xénophon et Platon, combattent avec force et acharnement.

Platon dénonce la rhétorique, celle des sophistes et des démagogues, comme une forme d’apatè, une tromperie par le discours, une illusion, opposée à la vérité philosophique : « La rhétorique n’est qu’une forme de flatterie, une tromperie de l’âme. » Il accuse les sophistes de borner leurs instructions « aux moyens de flatter l’oreille par d’agréables sons et par des phrases bien cadencées ».

Seule la dialectique, un art de discuter par questions et réponses, une façon de raisonner, permet de cheminer vers le vrai sans se laisser piéger par les artifices de la rhétorique, de s’élever des connaissances sensibles aux connaissances intelligibles, aux Idées. C’est le moyen de connaître ce qui est, ce qui se distingue de l’ignorance et de l’opinion.
Il faut relire La Démocratie comme violence de Luciano Canfora…

Dans les Politiques, Aristote expose comment les « chefs populaires », en petit nombre, sont apparus, ont conquis et conservent le pouvoir réel en flattant, achetant et corrompant le peuple, et montre comment ces derniers sont à l’origine d’une déviation de la politie.

Il surprend la contradiction entre la théorie et la pratique, la différence entre l’idéal d’une mise en commun de la parole et de la décision, le paradigme d’un gouvernement de tous par tous, et la réalité d’un pouvoir confisqué par une élite qui a pris le contrôle d’un « peuple privé de bon sens » : la loi d’airain d’une oligarchie. Depuis la politie, la démocratie et la démagogie, l’ochlocratie…

« La société est toujours gouvernée par un petit nombre d’hommes, par une élite, alors même qu’elle semble avoir une constitution absolument démocratique… Dans la démocratie athénienne, il y avait les démagogues, c’est-à-dire les “conducteurs du peuple” et Aristophane, dans ses Cavaliers, nous les montre se rendant maîtres d’un peuple privé de bon sens. » (V. Pareto, Manuel d’économie politique, 1966)

La démagogie signifie, en effet, « conduite du peuple » et, également, le fait de mener le peuple à sa volonté en le flattant. La démagogie est alors caractérisée par le déchaînement des passions, par un peuple qui abdique.

Aristote condamne lui aussi la démocratie de son temps : elle appartient, avec la tyrannie et l’oligarchie, à la catégorie des constitutions déviées, le pouvoir étant exercé non en vue de l’intérêt de tous et du « bien vivre » mais au profit de ceux qui l’ont.

Aujourd’hui, les oligarques au pouvoir et les conditionneurs, les démagogues maîtres du « gros animal » dont a parlé jadis Platon, sont les étranges et tristes successeurs des fascinants membres du Conseil Nocturne apparus si brièvement dans les Lois.
Ils sont les maîtres des mystifications politiques, des affirmations présentées comme des « vérités scientifiques ».

Et voici la « peur des peurs » de Julien Freund, le « temps des paniques » de Gaston Bouthoul et le « temps des peurs » de Michel Maffesoli.

Il s’agit de soumettre le peuple qui est souverain selon les principes du débat et de le maintenir dans une sujétion ignorante, à ses dépens, en lui promettant satisfaction de ses désirs.

On est loin de l’homme politique qui a l’aptitude à porter un jugement sûr, à estimer une situation et à se fonder sur les règles de la raison et du bon sens, à connaître et à organiser le réel.

L’abolition de l’homme dont il est question chez C.S. Lewis. Un sursaut ?

Ne pas oublier le fameux Plato amicus sed magis amica veritas repris par Nietzsche. Redécouvrir la sôphrosunè, c’est-à-dire « avoir tout son esprit à propos de soi-même », la connaissance de soi pour juger les choses les plus importantes…

Se rappeler le Tryzus d’August Meissner dans l’Alcibiade qu’avait lu Bonaparte.

« Tryzus, voulant prévenir les complots secrets et les conspirations, défendit à ses sujets, par une loi expresse, de parler ensemble, en particulier ou en public : ordre barbare, tyrannique et capable de révolter. On éluda sa loi par un artifice innocent, en substituant aux paroles les gestes, les coups d’œil, les signes de tête ; on se regardait tantôt avec un air farouche, tantôt avec un air serein, et chacun en fronçant le sourcil témoignait sensiblement aux autres la vive indignation que lui causaient les malheurs de la patrie. Ainsi tous les sentiments de l’âme se peignaient sur les visages. Tryzus, craignant encore que ce silence éloquent, ces gestes expressifs et variés ne produisissent quelque funeste effet, fit une autre loi pour les défendre. Alors un citoyen, indigné de ce raffinement de tyrannie et brûlant du désir de délivrer sa patrie, s’avance au milieu de la place publique, y reste immobile, puis tout à coup verse des larmes abondantes et accompagnées de sanglots. Le peuple se rassemble en foule autour de lui et, à son exemple, gémit et fond en pleurs. On court annoncer au tyran qu’à la vérité on ne se permet aucun geste, mais que les larmes coulent de tous les yeux. À cette nouvelle, non content d’avoir enchaîné la langue et captivé les mouvements du corps, il veut encore ôter aux yeux la liberté qu’ils ont reçue de la nature ; il accourt à pied, avec ses satellites, pour tarir les larmes ; mais du plus loin qu’on l’aperçoit, on fond sur ses gardes, on leur arrache leurs armes et l’on met le tyran à mort. »

Olivier Battistini
Intervention lors du Forum de la Dissidence du 15 novembre 2025 – Publiée sur notre site le 16/11/2025

https://www.polemia.com/alarmisme-climatique-peut-il-y-avoir-verite-scientifique-sans-libre-debat/

dimanche 16 novembre 2025

Ensemble dans nos cœurs : notre État, nos foyers, nos tombeaux et nos autels

 

Un seizième texte de notre rubrique « Souvenez-vous de nos doctrines » est à retrouver aujourd’hui. Un extrait de Réflexions sur la révolution en France d’Edmund Burke…

*****

Notre système politique se trouve dans une juste correspondance et symétrie avec l’ordre du monde, et avec le mode d’existence assigné à tout corps permanent composé de parties périssables ; ce qui fait que la grâce de cette sagesse éblouissante qui assure la mystérieuse cohésion de la société des hommes, le tout n’est à aucun moment ni vieux, ni jeune, ni entre deux âges, mais demeure à jamais identique à lui-même à travers les vicissitudes toujours recommencées de la décadence, de la chute, de la renaissance et du progrès.

Aussi, dans cet État où les choses se font suivant la marche de la nature, les parties améliorées ne sont-elles jamais entièrement nouvelles, ni les parties conservées entièrement caduques. Manifestée de cette façon et pour ces raisons, la fidélité que nous témoignons à nos aïeux ne s’inspire d’aucune superstition d’antiquaire, mais d’une philosophie de l’analogie.

En adoptant ce principe de l’héritage, nous avons donné à notre forme de gouvernement l’image d’une parenté par le sang ; nous avons fait entrer notre constitution et nos lois fondamentales jusque dans nos foyers et noué avec elles de véritables liens de famille ; et nous avons ainsi uni dans nos cœurs, pour les chérir avec toute l’ardeur de leurs affections réciproques et rassemblées, notre État, nos foyers, nos tombeaux et nos autels.

https://www.actionfrancaise.net/2025/11/15/ensemble-dans-nos-coeurs-notre-etat-nos-foyers-nos-tombeaux-et-nos-autels/

samedi 15 novembre 2025

Causes profondes de la guerre contre la Russie

 

par Michelle Simakowitch

Tout le monde a conscience que l’une des causes de cette guerre est d’affaiblir la Russie afin de laisser le champ libre à Israël pour attaquer l’Iran. La Russie à travers les BRICS, étant un allié et un partenaire incontestable de l’Iran ainsi que la Chine. Or l’attaque d’Israël a bien eu lieu, et l’Iran n’a pas eu besoin de la Russie pour occasionner des dégâts de plusieurs milliards de dollars à Israël. (Rappelez-vous les propos «prophétiques» des rabbins sionistes «le Machia arrivera lorsque le dernier perse aura rendu gorge»)

L’OTAN quant à elle, voyant une occasion d’affaiblir la Russie afin de s’emparer des terres et richesses minières de la Russie et de morceler le pays. Visiblement la situation s’est retournée contre elle et ses alliés.

Selon les propos mêmes de Zelensky, une autre cause serait la formation d’une seconde Jérusalem et cette guerre ayant déjà fait plus de trois millions de morts permettrait la déchristianisation de l’Ukraine. Déchristianisation plus que visible avec l’enrôlement de force des jeunes âgés à peine de 21 ans alors que cette guerre est déjà perdue. Le but initial étant sûrement la reconstitution de l’Empire Khazar.

Mais existerait-il encore une autre cause financière à ce conflit ? La perte de l’empire pétrolier des Rothschild.

En effet, Robin Monotti a déclaré que «depuis que les Rothschild ont perdu leur empire pétrolier en Russie, ils veulent la guerre parce qu’ils n’ont jamais pardonné à Poutine». («Ni pardon, ni oubli» ça vous rappelle quelque chose ?).

Avez-vous entendu parler de l’affaire Yukos ? Cette affaire Yukos reste l’une des plus controversée histoire de l’économie Russe moderne. Savez-vous que Yukos, la compagnie qui fabriquait 20% du gaz Russe, était secrètement sous le contrôle du mondialiste sioniste Britannique Jacob Rothschild qui contrôlait aussi la famille royale Britannique ?

En 2003 l’arrestation de Michael Kodorkovski, alors PDG de Yukos, a marqué un tournant dans la politique énergétique Russe. Cette compagnie s’est retrouvée au cœur d’une bataille de pouvoir.

Quand Poutine est arrivé aux affaires, il a rendu à l’État Russe et au peuple Russe, le gaz sous contrôle des Rothschild.

Les Rothschild étaient furieux et ont commencé à planifier la guerre contre le Russie. L’Ukraine était leur dernière carte sur l’échiquier. Certains affirment que des intérêts financiers internationaux détenaient une influence considérable sur Yukos via des structures offshores complexes.

La renationalisation qui a suivi a été interprétée par de multiples façons. Reprise de souveraineté nationale pour les uns, appropriation illégitime pour les autres. Cette affaire a profondément remodifié les relations entre la Russie et l’Occident.

Les tensions géopolitiques actuelles trouvent partiellement leurs racines dans ces événements où s’entremêlent secteurs énergétiques et financiers ; Les conséquences de cette restructuration du secteur énergétique russe continuent d’influencer la politique mondiale avec des répercussions qui dépassent largement le cadre économique initial.

Nous pouvons mieux comprendre à présent, cet acharnement à boycotter et faire boycotter le gaz Russe par tous les pays sous influence Américaine.

source : Pro Fide Catholica

https://reseauinternational.net/causes-profondes-de-la-guerre-contre-la-russie/

COP30 au Brésil : grand-messe climatique, hypocrisie XXL et déconnexion totale

 

Depuis trois décennies, le rituel est immuable : des milliers de responsables politiques, diplomates, militants et influenceurs « verts » traversent la planète pour venir expliquer aux peuples ce qu’ils doivent consommer, produire, manger ou penser.
La COP30, organisée cette année à Belém, en Amazonie, s’inscrit dans cette tradition — mais elle en révèle surtout les contradictions les plus criantes.

Une autoroute en pleine forêt pour accueillir les défenseurs de la planète

Première image de ce sommet : au nom de “l’urgence climatique”, les autorités brésiliennes ont fait abattre des dizaines de milliers d’arbres pour construire une nouvelle voie rapide menant à des hôtels fraîchement construits.
L’objectif ? Faciliter l’arrivée de délégations venues du monde entier… par avion.

Des infrastructures autrefois jugées incompatibles avec la protection de la forêt ont soudain retrouvé la bénédiction politique dès lors qu’elles servaient un événement mondialisé.

À la manœuvre, le président Lula, qui multiplie les discours grandiloquents sur “la vérité scientifique” et “la lutte contre la désinformation”, tout en posant pour les caméras à l’ombre de gigantesques chantiers tout sauf écologiques.

Les dirigeants arrivent en jet privé… pour dénoncer ceux qui prennent leur voiture

Comme chaque année, les déplacements des grands participants donnent le ton.

Entre Belém et l’Europe, certains responsables gouvernementaux ont multiplié les allers-retours en avion, accumulant des dizaines de milliers de kilomètres.
Leur justification est devenue un classique : « Ce que nous émettons pour venir à la COP est insignifiant comparé à notre action pour la planète. »

Un double standard qui n’étonne plus personne, mais qui illustre à quel point la parole écologique est devenue un outil moral, détaché des pratiques réelles de ceux qui la portent.

Discours millénaristes et menace contre les dissidents

Au-delà des postures médiatiques, la tonalité des interventions officielles suit une tendance désormais bien marquée :

  • dramatisation permanente,

  • vocabulaire quasi religieux,

  • désignation explicite d’ennemis intérieurs accusés de “nier la science”.

Lula a ainsi ouvert le sommet en promettant d’“en finir” avec ceux qui contestent le dogme climatique.
Une rhétorique qui dépasse largement le cadre scientifique : il s’agit de ramener le débat public à un affrontement entre croyants et hérétiques.

Si la fréquentation générale des COP chute d’année en année, un groupe ne déserte jamais : les représentants des industries pétrolières et gazières.
Dans la discrétion des couloirs et des dîners privés, ils défendent le maintien de ce qui fait tourner les pays industrialisés.

Une présence qui n’a rien d’un scandale : ce sont les énergies fossiles qui nourrissent encore la quasi-totalité des populations du globe.
Le paradoxe est que les COP servent à la fois de vitrine au militantisme climatique et de terrain de négociation pour ceux qui savent que la réalité économique s’impose toujours in fine.

L’écologie punitive continue de s’effriter

Ce que révèle réellement cette COP30, c’est le décalage croissant entre le discours climatique officiel et la lassitude des populations.
Les grandes déclarations alarmistes ne produisent plus l’effet attendu.
La fréquentation baisse, les dirigeants se déplacent moins, et le public occidental observe désormais avec un certain cynisme ce théâtre où les élites prêchent une sobriété qu’elles ne s’appliquent jamais.

Pendant ce temps, les pays producteurs d’énergie — d’Azerbaïdjan aux Émirats — assument pleinement leur modèle : « Le pétrole et le gaz sont un don », disait récemment un dirigeant du Caucase.
Un discours simple, presque terre-à-terre, bien loin du moralisme des ONG occidentales.

La COP, un symptôme : celui d’un universalisme climatique à bout de souffle

Au fond, ces grandes conférences ne parlent plus vraiment d’écologie.
Elles servent à maintenir, année après année, une forme de liturgie globale autour d’un projet idéologique : celui d’un monde piloté par des normes transnationales, indifférent aux peuples et à leurs besoins réels.

L’ironie — presque cruelle — est que plus la COP se veut universelle, plus elle met en scène l’absurdité de ce modèle :

  • on détruit des forêts sacrées pour construire des routes « durables »,
  • on consomme des milliers de tonnes de carburant pour venir dénoncer le carburant,
  • et on exhorte les classes populaires à renoncer au chauffage, à la voiture ou au voyage, pendant que les décideurs multiplient les vols long-courriers.

Le décalage est désormais trop visible pour être ignoré.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2025/11/15/253568/cop30-au-bresil-grand-messe-climatique-hypocrisie-xxl-et-deconnexion-totale/

vendredi 14 novembre 2025

La fable climatique fait froid dans le dos !

 

La Fable Climatique

Quand la Science démolit les mensonges des profiteurs Écolos-Bourgeois

la vérité n'a pas de maître et la science n'est pas une affaire de sondages ou de subventions vertes. C'est du brut, du vérifiable, du reproductible.

 Et quand on gratte sous la couche de propagande "climat-alarme", on trouve une fable monstrueuse : celle du réchauffement anthropique, ce mythe qui justifie la fermeture d'usines, la hausse des factures d'électricité et l'enrichissement d'une élite écolo-bourgeoise.

Aujourd'hui, on démonte ça :

Avec des faits, pas des fadaises. Pas de 97 % bidon, pas de consensus truqué. Juste les données qui piquent, les repentis qui claquent la porte, et les profiteurs qui rigolent en comptant leurs millions.

 Et oui, on va s'attarder sur ce Jancovici, ce polytechnicien qui nous vend du décroissance comme si c'était du pain quotidien, pendant que les centrales au thorium – cette bombe nucléaire propre et abondante – font exploser son baratin en mille morceaux.

Les Bases Scientifiques :

 La vérité brute contre la machine à lavages de cerveau.

Oubliez les courbes trafiquées du GIEC, ces graphiques lissés pour faire peur aux smicards. La vraie science, c'est les satellites, les isotopes et les modèles qui craquent comme du verre.

D'abord, les données satellites UAH et RSS, les seules mesures globales non manipulées depuis 1979. Elles montrent un réchauffement linéaire de +0,14 °C par décennie – soit +1,4 °C par siècle. Pas d'accélération, pas de catastrophe. Juste une petite pente, comme après chaque petit âge glaciaire (fin XVIIIe, XIVe, Xe siècle). Roy Spencer et John Christy, de la NASA, publient ça tous les mois : en 45 ans, +1,13 °C.

Point barre.

Si c'était anthropique, on verrait une explosion exponentielle. On voit une ligne droite. Fin de l'histoire.

Ensuite, les isotopes du carbone (C12/C13). Le GIEC fanfaronne : "On sait que le CO2 est humain grâce au ratio isotopique !" Foutaises. Le ratio baisse depuis 1850, avant la révolution industrielle massive.

 Les carottes de glace de Law Dome (Etheridge et al., 1996) le prouvent : c'est naturel, dû au dégazage océanique et à la végétation. Le CO2 fossile n'arrive qu'après 1950. Donc, impossible de coller l'étiquette "humain" sur l'essentiel du CO2 en hausse. C'est du cycle naturel, pas du crime industriel.

Et les modèles climatiques ?

Une arnaque à 100 milliards de dollars. Les 102 simulations CMIP5 du GIEC surestiment le réchauffement de 140 % : observations à +0,14 °C/décennie, modèles à +0,34 °C. François Gervais, physicien pur jus, le démontre dans L'innocence du carbone (2013) : aucun modèle ne colle aux faits. C'est de la falsification ! Pas une "erreur honnête".

Enfin, les repentis, ces insiders qui claquent la porte comme on balance un patron véreux. Carlo Ripa di Meana, ex-commissaire européen à l'Environnement, a écrit : "Je ne crois plus dans le dogme du réchauffement causé par l'homme.

Le GIEC propage une théorie erronée."

Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace :

"Le CO2 est l'ami de la Terre."

Judith Curry, ex-chef du climat à Georgia Tech : "Le GIEC est corrompu."

Richard Lindzen (MIT) :

sensibilité au CO2 ≤ 1 °C. Nir Shaviv : 70 % du réchauffement = rayons cosmiques + Soleil.

Des milliers signent la World Climate Declaration :

 "No climate emergency." Ces gens ont vu l'envers du décor. Eux, ils savent.

Ces bases scientifiques ne sont pas des opinions : ce sont des données brutes, reproductibles, qui explosent la fable.

 Mais qui propage ce mensonge ? Et qui s'en gave ?

Les Promoteurs de la Fable : Une Cabale Bureaucratique et Médiatique

Les promoteurs ?

 Une bande de bureaucrates onusiens, d'ONG subventionnées et de médias vendus au vert-business.

 Le GIEC, ce club d'intergouvernementaux, n'est pas une "science pure" : c'est un outil politique, financé à coups de milliards par les États pour justifier taxes et régulations.

 Ses rapports ?

Écrémés pour enlever les nuances, gonflés pour l'alarmisme. Les COP ? Trente ans d'illusions, comme le titre Samuel Furfari dans son brûlot La vérité sur les COP (2025) : émissions +65 % depuis Rio, zéro réduction réelle.

Les ONG comme Greenpeace ou WWF ?

 Payées par des fondations Rockefeller ou Soros pour verdir l'image des multinationales.

Les médias ? France Inter, Le Monde, qui passent en boucle les "points de bascule" (Gulf Stream, Amazonie) qui n'arrivent jamais aux dates promises.

C'est de la propagande de classe : faire peur aux ouvriers pour qu'ils acceptent la précarité "verte", pendant que les jets privés des COP crachent 100 000 tonnes de CO2 par sommet.

Les Bénéficiaires : Les profiteurs qui rigolent au nez des travailleurs.

 Une élite qui se goinfre sur le dos des smicards.

Al Gore, d'abord :

son film Une vérité qui dérange (2006) lui a valu un Nobel et des milliards via Generation Investment Management, un fonds vert qui parie sur la "transition" qu'il prône. Il critique la capture de CO2 comme "fraude", mais son portefeuille adore les subventions éoliennes bidon.

Et Jancovici ?

Ah, ce polytechnicien qui nous vend du décroissance comme un remède miracle ! Cofondateur du Shift Project, il lève 3,3 millions d'euros en un mois pour sa campagne "Décarbonons la France !" – 26 000 donateurs, dont des chèques de 5 000 € pour "imposer la décarbonation dans le débat de 2027".

Pendant que les salariers galèrent avec des factures d'électricité gonflées par les intermittents, lui conférencie à 10 000 € la pièce, promeut la sobriété énergétique et critique le PIB comme "salissant". Mais son baratin sur l'énergie ? Il nous fait rire aux éclats quand on regarde les centrales au thorium.

Jancovici, pro-nucléaire sélectif, adore l'uranium français mais ferme les yeux sur le thorium – cette technologie qui rend son discours obsolète.

Le thorium ? Un réacteur qui utilise un métal abondant (3 fois plus que l'uranium), produit 200 fois moins de déchets, zéro plutonium pour les bombes, et une énergie propre à bas coût. Des prototypes chinois et indiens tournent déjà ; en France, on pourrait en avoir des dizaines pour peanuts.

Mais non : Jancovici préfère nous vendre une "transition" low-tech, décroissante, où on rationne l'énergie pour "sauver la planète".

Pourquoi ? Parce que le thorium casserait son business model : pas besoin de taxes carbone massives, pas de subventions folles aux ENR intermittentes (éolien à 100 €/MWh, contre thorium à 20 €  !!! ). Son Shift Project ? Une machine à cash pour consultants verts, pendant qu’on ferme des usines au nom du "climat".

Critiques ? Il reçoit des torrents de haine en DM quand on le pointe du doigt – mais c'est lui qui hait la vérité prolétarienne.

Ces profiteurs – Gore, Jancovici et consorts – transforment une petite variation naturelle en jackpot : marchés carbone (1 000 milliards $/an), fonds verts (BlackRock en tête), conférences payantes.

Pendant ce temps, le salarier français paie la taxe, l'ouvrier africain voit ses rêves d'industrie verte s'évaporer.

Appel à la Révolte : La Vérité pour les travailleurs, pas pour les Écolos-Bourgeois.

Cette fable climatique n'est pas qu'une erreur scientifique : c'est une arme de classe contre les esclaves salariés (Marx) . Elle ferme Renault, taxe l'essence du camionneur, fait payer l'éolien bidon au mineur. Mais la science vraie – satellites, isotopes, thorium – nous arme pour riposter.

Exigeons des réacteurs au thorium, pas des moulins à vent subventionnés. Brûlons les rapports du GIEC, lisons Gervais et Furfari.

Et pour la COP30 à Belém ? Deux millions de barils/jour approuvés par Lula en Amazonie (c’est le bouquet et le comble de l’hypocrisie ; il est payé par qui, pour ce forfait, ce brave homme de gôche ?), pendant qu'il prône la "décroissance".

La vérité n'a pas besoin de millions : elle a besoin de mobilisation des masses réveillées !

par politzer (son site)

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-fable-climatique-fait-froid-264386

Ce ne sont que des mots !

 

Par Morgan Cordier

Voilà une expression bien méprisante envers cette petite chose qu’est le « mot », qui est pourtant au cœur de notre être et de notre pouvoir. Le « mot » veut, car il décrit la réalité et nos pensées, il a le pouvoir d’exprimer notre rationalité et notre perception. Son utilité est indiscutable, l’humanité en son absence serait bâillonnée. Cet être inestimable vaut bien l’atome dans la matière, une brique tirée du réel pour l’édification de notre pensée. L’antithèse philosophique rattrapera inévitablement mon propos en posant comme axiome que la pensée préexiste au verbe. Mais que le mot soit une origine ou une fin, il est au cœur de l’échange humain, cette tour de Babel qui a besoin de définitions communes pour contrer son émiettement. Or, la diversité devient enrichissante à condition d’évoluer dans un langage régulé, au risque de n’être qu’un principe errant.

Un fond commun est nécessaire pour l’échange et faire briller le mot de tous ses sens. Le tiraillement des diversités de l’homme le pousse à toujours plus d’entropie, asséchant son esprit en l’isolant des autres. Les cadres érigés sont les bienfaits de la rationalité. Les mots ne peuvent pas n’être que des mots ou bien ils n’auraient plus de raison d’exister. Cette existence, les mots la doivent à leur histoire car on ne crée pas un langage ex nihilo – l’esperanto n’a toujours pas détrôné la moindre langue humaine –, toutes apparues de manière très pragmatique, par l’usage et l’échange. C’est véritablement faire la guerre aux mots que de les utiliser en fonction de ce que l’on veut leur faire dire ou de ne pas en maîtriser leur histoire. Même après avoir évolué, le mot garde son essence, la maîtrise de son étymon révélera infailliblement la clairvoyance du propos juste induisant toujours une meilleure compréhension.

*****

Prenons par exemple deux mots aussi communs que « république » et « absolutisme » que l’on connaît depuis notre scolarité, qui sont pourtant bien mal utilisés. Sans déborder d’érudition, il est à portée de tous de se référer, à tout moment, à l’origine des mots. Leur naissance conditionne leur sens. Ce n’est même pas une méthode, ce n’est qu’un réflexe vital, il faut connaître leur composition pour les utiliser.

Concernant le mot république, chacun en connaît l’articulation mais rejette immédiatement sa composition après l’avoir disséqué, dans une attitude désinvolte mais consciente d’afficher son savoir, alors qu’il mérite pourtant de s’y attarder. Oui, il s’agit bien de la res publica. Pas un système de gouvernement mais le but même de la politique, celui de la gestion du commun qui sous-entend le bien commun. La république est bien l’intérêt pour la communauté. La démocratie n’est que l’un des trois moyens pour y parvenir avec l’aristocratie et la royauté, auxquels on peut ajouter le quatrième qui serait la mixité de ces trois éléments. Les démagogues se sont arrogé le droit de parler seuls de la république. Or, toute personne ayant pour objectif la bonne gestion de la société est un bon républicain. Bienvenue aux aristocrates sincères et aux bons rois sous le palladium de la république. Concernant le terme « absolutisme », comme beaucoup le présentent, c’est un « vilain » mot. Sa laideur vient de son suffixe « isme » puisqu’« absolu » reste attaché à une quête spirituelle de perfection à classer plutôt dans la catégorie positive – « isme » n’est pourtant qu’une déclinaison grecque à l’origine qui ne permet pas de jugement moral. Reste alors « absolu » qui nous vient du latin absolutus, signifiant parfait, abouti, sans lien, détaché, qui existe par soi-même, sans dépendance, il exprime la souveraineté, ce qui n’implique pas une domination de type maître à esclave. Les rois français, souverains, exerçaient l’autorité légitime, sans entraves, mais à l’intérieur de leurs prérogatives délimitées par les lois fondamentales et toutes les coutumes du royaume. L’autorité du roi absolu est pleine dans les frontières déterminées par l’Esprit français. L’absolutisme n’est donc pas synonyme de tyrannie. L’historiographie a d’ailleurs redressé cette extrapolation en substituant à ce terme dévoyé celui de monarchie « administrative ». Louis XIV a bien été un roi ayant fait progresser son administration aux dépends des libertés locales, mais tout en restant dans le giron de la république car il souhaitait rationaliser son royaume pour une plus grande efficacité de sa politique, pour le bien de ses peuples.

Le retour à l’essence des mots est salvateur pour la pensée honnête qui ne veut pas se laisser leurrer par les utilisateurs inconscients, ou malveillants, de l’une des plus belles inventions de l’humanité : le mot.

(Illustration : Jupiter et Mnémosyne par Marco Liberi, XVIIe siècle. Mnémosyne est la fille de Gaïa et d’Ouranos. La Titanide Mnémosyne (du grec Μνημοσυνη) est la déesse de la mémoire. Elle passait pour avoir inventé les mots et le langage. C’est elle qui a donné un nom à chaque chose rendant ainsi possible la possibilité de s’exprimer)

https://www.actionfrancaise.net/2025/11/13/ce-ne-sont-que-des-mots/

mardi 11 novembre 2025

1914-1918 : comprendre la Première Guerre mondiale, la guerre qui a bouleversé le monde (et suicidé l’Europe)

 

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Source Breizh Info cliquez ici

Il y a plus d’un siècle, l’Europe plongeait, à cause de la querelle d’une grande famille d’aristocrates européens, dans une guerre que personne ne croyait possible : un conflit mondial, industriel, et d’une violence sans précédent. Entre 1914 et 1918, plus de 70 millions d’hommes furent mobilisés, dont près de 8 millions de Français. À la fin, le monde ancien — celui des empires, des rois et des certitudes — avait disparu.

Mais que s’est-il vraiment passé ? Pourquoi cette guerre ? Et pourquoi, encore aujourd’hui, le 11 novembre reste-t-il une date de mémoire nationale ?

Les causes : l’Europe d’avant 1914, un baril de poudre

À la veille de la guerre, l’Europe est à la fois riche, fière et inquiète.
Trois grandes puissances dominent le continent :

  • La France (République), meurtrie par la perte de l’Alsace et de la Moselle depuis 1871, veut un jour récupérer ces provinces annexées par l’Allemagne.
  • L’Allemagne, jeune empire fondé en 1871 sous la direction de Bismarck, est devenue une puissance industrielle et militaire redoutée.
  • L’Empire britannique, à la tête du plus vaste empire colonial du monde, surveille avec méfiance la montée de son rival allemand.

À ces tensions s’ajoutent deux autres grands empires :

  • L’Autriche-Hongrie, affaiblie par ses nombreux peuples (Tchèques, Slovaques, Croates, Serbes…) qui réclament leur indépendance.
  • La Russie, puissance immense mais fragile, qui soutient les peuples slaves des Balkans.

L’Europe est alors divisée en deux blocs :

  • La Triple Entente (France, Royaume-Uni, Russie) ;
  • La Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie – qui changera de camp en 1915).

C’est un équilibre instable, où chacun arme et espionne l’autre. L’étincelle viendra des Balkans.

Juin 1914 : Sarajevo, le coup de feu qui embrase le monde

Le 28 juin 1914, à Sarajevo (capitale de la Bosnie-Herzégovine), l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, est assassiné par Gavrilo Princip, un jeune nationaliste serbe.

L’attentat choque l’Europe, mais personne n’imagine encore une guerre mondiale.

Pourtant, en un mois, un enchaînement d’alliances, de menaces et de malentendus va tout précipiter :

  • L’Autriche-Hongrie accuse la Serbie d’être responsable de l’attentat et lui déclare la guerre (28 juillet 1914).
  • La Russie soutient la Serbie.
  • L’Allemagne soutient l’Autriche-Hongrie.
  • La France soutient la Russie.
  • L’Allemagne envahit la Belgique pour attaquer la France : le Royaume-Uni entre en guerre.

En quelques jours, l’Europe entière s’embrase. La “Grande Guerre” commence.

1914 : l’illusion de la guerre courte

L’été 1914 est marqué par un élan d’enthousiasme patriotique. On croit partir “pour quelques mois”, et être rentré “avant Noël”.

Les soldats français, en pantalon rouge, partent au front la fleur au fusil, persuadés de défendre la patrie contre “l’envahisseur”.

Mais très vite, la réalité s’impose : les offensives meurtrières échouent.

L’armée allemande fonce vers Paris (plan Schlieffen), mais elle est stoppée in extremis lors de la bataille de la Marne (6-12 septembre 1914).

Les deux armées s’enterrent alors dans un système de tranchées qui s’étend de la mer du Nord à la Suisse.

C’est le début d’une guerre nouvelle : la guerre de position, où chaque mètre de terrain se paie au prix du sang.

1915-1916 : la guerre industrielle et la guerre d’usure

Les armées creusent, s’enterrent, se bombardent. Les conditions sont inhumaines : boue, rats, froid, peur, gaz asphyxiants, cadavres omniprésents.

La guerre devient industrielle : canons géants, mitrailleuses, obus à fragmentation, mines, gaz de chlore.

Les civils participent eux aussi à l’effort de guerre : usines, rationnement, impôts, deuils.

1915 :

  • L’Italie rejoint les Alliés.
  • Les premiers gaz sont utilisés à Ypres.
  • Sur le front d’Orient, les Alliés échouent à Gallipoli (Turquie).

1916 :

Année terrible. Deux batailles symbolisent la folie de cette guerre :

  • Verdun (février-décembre 1916) : 300 000 morts pour quelques kilomètres. Les soldats français, “les Poilus”, y gagnent une gloire tragique.
  • La Somme (juillet-novembre 1916) : plus d’un million de morts ou blessés.

C’est à Verdun que le général Philippe Pétain devient un héros national : il tient bon, coûte que coûte, au cri de “Ils ne passeront pas !”.

1917 : l’année des ruptures

L’année 1917 marque un tournant.

D’un côté, les armées sont épuisées. En France, des mutineries éclatent : les soldats refusent de mourir inutilement. Le général Pétain, devenu commandant en chef, rétablit l’ordre en combinant fermeté et amélioration des conditions de vie.

En Russie, la guerre provoque l’effondrement du régime tsariste. La Révolution d’Octobre porte Lénine au pouvoir : il retire la Russie du conflit.

L’Allemagne peut alors concentrer ses forces sur le front Ouest.

Mais un nouvel acteur entre en scène : les États-Unis, dirigés par le président Woodrow Wilson, déclarent la guerre à l’Allemagne en avril 1917.

Les raisons : les sous-marins allemands qui coulent les navires civils, et la volonté américaine de “défendre la démocratie”.

La guerre devient vraiment mondiale.

1918 : la fin d’un monde

Au printemps 1918, l’Allemagne tente une offensive massive avant l’arrivée en force des troupes américaines.

Mais les Alliés résistent. L’armée française, épaulée par les Britanniques et les Américains, reprend l’initiative sous le commandement unique du général Ferdinand Foch.

Les troupes allemandes, épuisées, affamées, et minées par les révoltes, reculent sur tout le front.

À l’intérieur du pays, la révolution éclate : l’empereur Guillaume II abdique.

Le 11 novembre 1918, à 11 heures du matin, l’armistice est signé à Rethondes, dans la forêt de Compiègne.

Les canons se taisent.
Mais la paix reste à construire.

Le bilan humain : un continent décimé

La guerre de 1914-1918 fut l’une des plus meurtrières de l’histoire.

  • Environ 10 millions de soldats tués, dont 1,4 million de Français.
  • 6 millions de civils morts, victimes des famines, bombardements, maladies.
  • Des millions de mutilés, de veuves et d’orphelins.

L’Europe sort brisée : des villages rasés, des champs minés, des cicatrices dans les corps et les esprits. On parle désormais de “génération perdue”.

1919 : la paix ou l’illusion de la paix ?

Le Traité de Versailles (28 juin 1919) met officiellement fin à la guerre.
L’Allemagne est désarmée, amputée de territoires (Alsace-Moselle, Pologne, colonies) et condamnée à de lourdes réparations.

Mais beaucoup dénoncent un traité humiliant qui prépare les rancunes futures.

Le maréchal Foch résume d’ailleurs l’inquiétude de l’époque : « Ce n’est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans. »

En effet, vingt ans plus tard, l’Europe replongera dans la guerre.

Les grandes conséquences du conflit

  1. Fin des empires
    Quatre grands empires disparaissent : allemand, austro-hongrois, ottoman et russe. De nouveaux États naissent ou renaissent : la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la Finlande…
  2. Changements sociaux et économiques
    Les femmes ont travaillé en masse dans les usines, les hôpitaux, les transports : une révolution silencieuse.
    L’économie, ruinée, reste marquée par la dette et l’inflation.
  3. Une Europe affaiblie
    Les États-Unis deviennent la première puissance mondiale. L’Europe, épuisée, perd son hégémonie. Les idéologies nouvelles (communisme, fascisme, nationalisme) s’enracinent dans les ruines.
  4. Une mémoire durable
    Partout, les monuments aux morts s’élèvent dans les villes et villages.
    Le 11 novembre, devenu jour de commémoration, rappelle chaque année le prix payé pour la paix.

Une guerre bretonne aussi

La Bretagne, comme toutes les régions de France, a payé un tribut immense. Environ 130 000 des mobilisés ne revinrent jamais. Des monuments, de Ploërmel à Carhaix, de Dinan à Quimper, portent encore aujourd’hui leurs noms.

Les campagnes bretonnes, vidées de leurs jeunes hommes, connurent un deuil collectif qui marqua durablement les familles et les paroisses.

La Grande Guerre a été le premier conflit total : une guerre où tout un peuple — soldats, ouvriers, femmes, enfants — fut mobilisé.  Elle a aussi vu l’apparition des tanks, de l’aviation militaire, de la guerre chimique et des propagandes de masse.

Mais elle fut aussi le creuset d’un immense courage collectif, d’une fraternité du feu entre soldats de toutes origines.

Aujourd’hui encore, comprendre 1914-1918, c’est comprendre d’où vient notre monde : les frontières modernes, la peur de la guerre, l’idée européenne, mais aussi la conviction que la paix n’est jamais acquise.

La Première Guerre mondiale ne fut pas seulement un drame ou un suicide européen, elle fut un avertissement. Elle a montré ce que deviennent les nations lorsqu’elles oublient la prudence, la diplomatie et le sens du tragique. Et ce qu’il advient des peuples lorsqu’ils laissent des petites castes dirigeantes les mener à la boucherie.

À l’heure où l’Europe connaît à nouveau des tensions, où les mémoires s’effacent, se souvenir de 1914-1918 n’est pas un exercice d’histoire, mais un acte de lucidité.

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