Robert Ferguson, président du SPPI, y ajoute cette intéressante remarque : « En dépit des milliards dépensés sur des affirmations officielles concernant la prétendue menace d'un "réchauffement Climatique" anthropique catastrophique, les sondages montrent que le public n'y croit plus. La principale raison pour laquelle les électeurs ont cessé de se faire embarquer c'est que la petite clique, très bien introduite, d'un Climategate copieusement arrosé continue à se faire pincer en train de manipuler les données scientifiques ».
Ce qui s'accorde bien avec le point de vue de Richard Lindzen, physicien atmosphérique de renommée mondiale, bête noire du GIECC, dont il ne cesse depuis des années de contester les affirmations. « Dans la science climatique, écrit-il, inévitablement, lorsque les données entrent en conflit avec les modèles, on peut être assuré qu'une petite coterie de scientifiques sera toujours là pour modifier les données, ce qui est la preuve de l'existence d'une certaine corruption dans la communauté scientifique du climat ».
Joseph d'Aléo, certainement le plus titré des météorologistes américains, spécialiste des effets sur les micro-climats de l'urbanisation et du changement d'usage des terres, a présenté en août 2010 sur son site, avec le météorologue Anthony Watts, un article long de 209 pages qui développe brillamment l'argumentation anti-réchauffement des négationnistes. Nous n'entrerons pas au cœur de ce document qui, en montrant le peu de fiabilité des statistiques climatiques sur lesquelles s'appuie la théorie du Réchauffement, achève de ruiner ce qui reste de crédibilité au GIECC après le Climategate. Mais nous reprendrons quelques unes des quinze dénonciations destinées aux politiques, que les auteurs ont placé en introduction de leur étude.
« 1°) Les relevés de température instrumentaux de l'époque présatellite (1850-1980) ont été si largement, systématiquement et uniformément falsifiés qu'il ne peut pas être affirmé de façon certaine qu'il y ait eu quelque "Réchauffement Climatique" plausible au cours du XXe siècle.
2°) Toutes les données de températures de surface terrestres montrent des signes de pollutions thermiques urbaines et des ajustement faits sur les relevés qui les rendent suspectes dans la détermination précise des prévisions de température à long terme.
3°) Du fait de la fréquence récemment accrue de l'abandon, comme première source de données, des stations rurales au profit des aéroports urbains, les bases de données des températures terrestres globales sont ainsi singulièrement inexactes et ne peuvent plus être représentatives des environnements urbains ou ruraux. Les données qui en résultent sont par conséquent problématiques quand on les utilise pour déterminer les tendances climatiques ou valider les modèles des prévisions ».
Et Ferguson de conclure : « Les falsifications sont devenues si évidentes que le Congrès doit exiger une enquête approfondie sur les archives des températures, indépendante des scientifiques d'Etat qui les contrôlent. Une "Equipe B" d'experts non-gouvernementaux et n'appartenant pas à l'ONU doit être désignée ayant accès à toutes les données brutes, aux archives, aux corrections, aux inepties, aux études bâclées, aux codes informatiques, qui sont actuellement mis sous le boisseau par les scientifiques d’État ».
Les Pyrénées, comme les glaciers
Le refroidissement global peut être apprécié par tous les habitants de cette planète. L'Angleterre et l'Irlande se couvrent de neige alors qu'il n’y a guère encore elles en étaient peu affectées. Les épisodes neigeux se multiplient en Europe et en France où la SNCF annonce qu'elle va étudier des réseaux et des machines résistant mieux au froid. La neige tombe en plein été à Sydney, le Brésil et l'Argentine sont également frappés dans des régions où le phénomène était quasiment inexistant. En France même, deux années de suite, l'été commence au 15 août et s'achève le 25...
Le 12 janvier 2011, 49 des 50 états - américains tous, Hawaï compris, à l'exception de la Floride - étaient enneigés. Au total, 69,4 % de la superficie totale recouverts de neige. Au cours du mois de décembre 2010, 2 223 records de neige ont été battus à travers les USA.
Outre le truquage des données, il semble que l'on puisse désormais rendre le Réchauffement Climatique responsable de n'importe quelle situation. Ainsi entre 1900 et 2008 les températures sur les Pyrénées n'auraient augmenté de 1,1 °C. Ce qui pourrait être renversé en un hiver. À l’Hospitalet, soit à 1 420 mètres d'altitude, nous assure Météo-France, on aurait observé 15 jours d'enneigement en moins entre 1971 et 2008. Mais il faut remonter trente ans en arrière, en 1979, pour trouver autant de neige qu'en 2009 sur la chaîne. 2010 pourrait être plus blanc encore.
Et, de toute manière, cela a-t-il un sens quand en 1971 balbutiaient à peine les premières stations de ski pyrénéennes qui sont 38 aujourd'hui. En 2009 on a annoncé triomphalement 5,4 millions de journées/skieurs avec tout ce que cela signifie de pollution, de dégradation de l'environnement, de dommages causés au manteau neigeux au point qu'on n'ose comparer ces montagnes avec ce qu'elles étaient. Non du fait du CO2 mais à cause de l'action prédatrice du tourisme de masse, première industrie mondiale.
Dans le même esprit, l'association Moraines signale une baisse de 85 % de la surface des glaciers pyrénéens entre 1850 et 2007 aussitôt associée au Réchauffement Climatique dans l'esprit formaté des gens. On en dit autant des Alpes et de la Mer de Glace. Or, non seulement le processus de fonte s'est amorcé dans ces régions avant l'industrialisation et il n'a pas grand-chose à voir avec elle, mais ces glaciers sont les vestiges de ceux qui couvraient les Pyrénées à l'ère glaciaire. Ils n'ont cessé de se réduire depuis le néolithique puis, à partir de la fin du petit âge glaciaire de 1850, allant de soi que plus leur surface - et donc leur épaisseur - se réduit et plus s'accélère leur fonte. Mais surtout, le Glacier Del Infierno dans la vallée de la Tena sur le versant espagnol des Pyrénées a, pour la première fois depuis dix ans, recommencé à s'étendre. En octobre de l'année dernière, selon le Pr José Antonio Cuchi, géologue de l'Université de Saragosse : « une épaisseur de neige dure de quatre mètres s'est déposée sur l'ancienne glace, alors qu'en septembre de la neige fraîche avait recommencé à tomber ». Le Pr Cuchi a publié des photos en septembre 2008 et septembre 2009 et la différence est spectaculaire.
En 2009, l'Agence Européenne de l'Environnement, mettant clairement en cause le Réchauffement Climatique, estime que d'ici « la fin du XXIe siècle, 60 % des espèces végétales montagnardes seront menacées d'extinction ». D'abord ce processus, déjà observé par Charles Darwin, a toujours existé. Mais surtout, une très grande partie de cette bio-diversité en voie de disparition est due à l'action destructrice de l'aménagement du territoire et de certaines activités. Les loisirs de haute montagne et les infrastructures lourdes imposées par l'industrialisation des sports de neige sont les pires prédateurs des espèces végétales. Les 4,5 millions de journées/touristes qui annuellement se déplacent dans les stations pyrénéennes exercent à cette égard une pression insupportable.
À suivre
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