Puisque, justement, l'inénarrable Al Gore dénonce leur fonte accélérée, parlons des glaciers. Concernant l'Himalaya, pris la main dans le sac les zélateurs du réchauffement ont dû reconnaître qu'ils avaient menti. Mais pour le reste ?
D'abord le Mont-Blanc dont on évoque un peu moins ces derniers temps la future disparition. On apprenait en 2010 que le sommet des Alpes non seulement avait augmenté de deux mètres en quatre ans mais que sa glace était passée entre 2003 et 2007 de 14 300 m3 à 24 100 m3. Un phénomène observé à peu près partout dans le monde. Le Moreno en Argentine, le Pio XI au Chili, le Mt Logan au Canada. Tous les glaciers de Norvège. Cinquante en Nouvelle-Zélande. Le Juneau Icefield, le Hubbarb, le Icy Bay en Alaska. Les sept glaciers californiens du Mount Shasta. Dans l’État de Washington le Glacier Peak, le Emmons, le Nisqually, le Crater. Et il manque de glaciologues pour contrôler les milliers de glaciers en vie. À quoi il faut ajouter ce qui se passe aux Pôles. Selon le journal Science des photos satellites montrent que la banquise du Groenland a recommencé à se renforcer et à épaissir, surtout en altitude. S'interroge-t-on sur la raison pour laquelle depuis deux ans plus personne n'évoque l'ouverture pérenne du Passage du Nord-Ouest dans l'Arctique qu'on nous annonçait pour imminente en 2008 ? D'après les Australiens de la Division Antarctique, la glace de mer s'est étendue au cours des 30 dernières années en Antarctique. La portion qui à l'ouest a fondu ne représente qu'un cinquantième de la taille du continent où elle s'est renforcée.
Au début janvier, c'est-à-dire à peine à l'amorce de l'hiver, un fait divers est passé inaperçu dans les média. Et pourtant… Un chalutier-réfrigérateur, un navire-usine industriel et un bateau scientifique ainsi que deux bateaux de commerce ont été pris dans un étau de 2 mètres de glace en mer d'Okhotsk, entre le 31 décembre et le 8 janvier Cette mer ouverte se trouve dans le nord Pacifique, entre la Péninsule du Kamtchatka et les Iles Kouriles. Deux brise-glace leur furent envoyés et il fallut plusieurs jours pour les libérer de la banquise, les deux remorqueurs devant à tour de rôle s'arracher au piège. Un tel froid à cette époque, même sous ces latitudes, relève de l'exceptionnel. Au même moment, une vague de froid comme elle en avait rarement connue s'abattait sur la Chine occidentale et le Xinjiang : -45°C et un mètre de neige. 800 000 têtes de bétail mouraient de froid et de faim en Mongolie, 10 000 au Vietnam,
Famine, refroidissement climatique et inondations
Depuis des années menace une famine d'ampleur mondiale frappant toutes les régions du monde, provoquée par des catastrophes climatiques enchaînées les unes aux autres. Jamais elle n'a semblé aussi proche. D'ici ce printemps une situation paroxysmique globale, créée par un effondrement des stocks mondiaux de céréales de 196,7 millions de tonnes il y a un an, ils seraient actuellement ramenés à 175,2 millions de tonnes -, pourrait déboucher sur une « situation à la tunisienne ». Mais s'il est vrai qu'en Ukraine premier producteur d'orge et sixième producteur de blé du monde et en Russie (10 % de la production mondiale et 20 % des exportations mondiales de blé), la conjonction d'un été sec et brûlant, d'une sécheresse exceptionnelle et de moyens de lutte anti-incendies dérisoires ont précipité la destruction de millions d'hectares de céréales, dans la plupart des pays des températures hivernales très inférieures aux moyennes habituelles auront été responsables de récoltes catastrophiques. Ce fut le cas des pays européens, dont la France, de la Chine qui aura connu son hiver le plus glacial depuis des dizaines d'années, des Etats-Unis frappés tant par le froid que par l'accumulation de neige même la Floride vit une bonne partie de ses arbres fruitiers gelés. Outre les inondations dévastatrices de Californie, du Pakistan, d'Australie, du Brésil dues essentiellement à l'imprévoyance des hommes -, des sécheresses qui le furent tout autant en Argentine, au Brésil, en Bolivie, la vague de chaleur et d'incendies qui a dévasté la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan a été elle aussi imputée au Réchauffement Climatique anthropique. Et on a pu lire sur le site de Lester Brown, agroéconomiste respecté et créateur du Earth Policy Institute, qui nous a habitués à plus de raison dans ses commentaires, cette phrase d'une grande stupidité : « Cette vague de chaleur russe nous permet d'imaginer avec précision la brutalité du Changement Climatique futur ».
Non seulement elle ne permet d'imaginer rien du tout parce qu'il semble de plus en plus que notre planète aille vers un refroidissement global. Mais l'exemple de l'année 2003 en Europe de l'Ouest, avec ses canicules multiples, aussitôt suivies de dix étés plus frais les uns que les autres, montre au contraire qu'une séquence caniculaire exceptionnelle n'implique nullement le début d'un cycle catastrophique ou d'une spirale qui conforterait les théories farfelues du GIECC montée verticale des températures et des océans, développement de phénomènes météorologiques extrêmes, sécheresses, inondations, tempêtes de neige etc. Dont le caractère exceptionnel n'est que celui qui leur est donné par les média castrés, boulimiques d'audimat, de sensationnalisme et de recettes publicitaires. Ne dédaignant pas de gonfler les statistiques, de multiplier les prévisions alarmistes, d'occulter les véritables causes de ces événements, d'insister sur les images les plus bouleversantes et les anecdotes les plus pathétiques.
Quel meilleur exemple que les inondations du Queensland annoncées plusieurs journées à l'avance comme devant être d'une ampleur jamais égalée dans le passé. Bien entendu liées au Réchauffement climatique et à celui de l'océan. Or, tout cela était faux. Le sud Queensland, situé sous les Tropiques et soumis très régulièrement aux cyclones ignore les moussons. Mais en introduisant celles-ci dans le paysage on accroche l'événement au sous-continent indien dont depuis des années la propagande mondialiste a fait la grande victime de l'industrialisation occidentale.
Christopher Monckton, l'ancien conseiller de Margaret Thatcher, devenu l'un des plus flamboyants contestataires de la théorie des gaz à effet de serre anthropique a tenu à mettre les points sur les "i" concernant les inondations du Queensland : « Les scientifiques, écrit-il le 18 janvier, s'accordent à penser qu'elles sont la conséquence d'une El Nina inhabituellement sévère, celle-ci étant elle-même une phase de l'Oscillation Méridionale El Nino, cycle de refroidissement et de réchauffement des océans du monde survenant naturellement tous les quatre ans, démarrant dans la partie orientale du Pacifique équatorial et entraîné autour du globe par la circulation thermohaline des courants océaniques ». Lord Monckton ajoute que « des inondations d'une même intensité ont frappé dans le passé la côte est de l'Australie, deux fois au XIXe siècle et plus récemment en 1974. Aucune d'entre elles ne peut être imputée au Réchauffement Climatique ». Au demeurant, en 1974, les eaux de la rivière Brisbane avaient atteint 5,4 mètres dans la capitale du Queensland. Contre 4,4 m en 2011
À suivre
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