C’est sous ce titre que le magazine Discover
d’avril 2006 présente la découverte faite par le Dr Mary Schweitzer en
1993 à Hell Creek dans l’Etat du Montana de tissus de chair non
décomposés, ayant appartenu à un dinosaure. Il ne fait aucun doute que
cette découverte contredit les datations évolutionnistes selon
lesquelles les dinosaures auraient disparu il y a 60 ou 70 millions
d’années. Ce sont les explications partagées par les parutions
créationnistes néerlandaise et anglaise, Leviathian et Creation.
Le sous-titre de Discover est très explicite : « Des tissus de chair non décomposés trouvés sur le squelette d’un Tyrannosaurus Rex ».
Cette découverte bouscule les certitudes comme le relate le
Dr Schweitzer à propos d’une discussion avec un éditeur affirmant que
cette découverte n’était pas possible, car elle bouleverse les
périodicités officielles. Le Dr Mary Schweitzer constate que ces tissus
de chair de dinosaure contiennent du sang et qu’il en émane encore une
odeur putride. Un cas semblable fut aussi découvert au nord-ouest de
l’Alaska en 1961.
A cette occasion et en soutien du Dr Mary Schweitzer, certaines voix du camp créationniste se sont élevées.
Le Dr Carl Wieland, auteur de plusieurs livres scientifiques, invite
par exemple à une compréhension plus récente de l’âge de la terre,
comprise entre 6 000 et 10 000 ans. Cela signifie que les fossiles de
dinosaures ne comptent pas des millions d’années, mais entrent dans le
cadre de durées bibliques et scientifiques correspondant au Déluge,
c’est-à-dire à une catastrophe qui aurait fondamentalement modifié les
conditions terrestres il y a 4 200 ans. Nous pouvons nous demander si
les dinosaures ont été contemporains des hommes.
S’il est écrit dans la Genèse que les créatures de Dieu étaient
placées sous la domination d’Adam, les Saintes Ecritures semblent
démontrer que des hommes ont bien connu les dinosaures, mot inventé en
Angleterre en 1840 par le brillant anatomiste Richard Owen qui est alors
un des premiers à étudier les fossiles de ces animaux disparus.
La médecine traditionnelle chinoise a utilisé pour la fabrication de
potions magiques des os dits de dragons et les artistes de l’Empire du
milieu ont peint ces mêmes "dragons" qui ressemblent fort à nos
dinosaures.
Le livre de Job, ouvrage biblique, appartient à la même période que
celle d’Abraham, soit 2 000 ans avant Jésus-Christ, époque où les
conditions de vie sur Terre sont différentes de celles d’aujourd’hui
puisque cette région du globe où prospèrent les peuples sémites n’est
pas un désert, mais une terre très fertile permettant l’élevage de
troupeaux et la culture de la vigne. Rapportant des faits que l’on peut
donc dater de deux siècles après le déluge, le livre de Job écrit au
quarantième chapitre : "Vois Béhémoth, que j’ai créé comme toi ; il se nourrit d’herbe comme le boeuf." (verset 15).
C’est le Dieu Créateur qui annonce à Job qu’il a placé sur terre une créature végétarienne gigantesque.
Aujourd’hui, le mot "Béhémoth" est interprété unanimement par les
hébraïsants comme la désignation d’un animal de taille immense.
Généralement les appareils critiques des biblistes expliquent qu’il
s’agit probablement d’un éléphant ou d’un hippopotame, voire d’un
crocodile. Job aurait donc eu simplement connaissance de l’existence de
ces animaux alors familiers sur les rives du Nil, par exemple ?
C’est en effet ce que soutiennent la plupart des critiques. Ce
faisant, ils négligent la suite de la description de cet animal puissant
dont "(la) force est dans ses reins, et (la) vigueur dans les muscles de ses flancs !" (verset 16). Le verset suivant indique, en effet de façon plus précise : "Il dresse sa queue comme un cèdre".
Or aucun éléphant, aucun hippopotame ni d’ailleurs aucun mammifère
actuel n’est pourvu d’un appendice caudal capable de se dresser comme un
cèdre. En revanche certains sauropodes comme l’argentinosaurus,
végétarien du Trias supérieur qui semble avoir atteint une longueur de
50 mètres du museau au bout de la queue et un poids de cent tonnes, ont
pu dresser une queue à la fois très longue et puissante comme un tronc
d’arbre.
Mais le texte biblique n’est pas le seul témoignage en faveur de la contemporanéité de l’homme et des dinosaures.
On reconnaît parfaitement dans l’art pariétal aborigène et indiens
d’Amérique du Nord des dessins de plésiosaures. Les mosaïques romaines
montrent clairement des dinosaures. Un vase peint 530 ans avant
Jésus-Christ et retrouvé dans la région de Carie en Asie mineure, fait
voisiner un Mosasaure (dinosaure marin) et un homme. Des sépultures
Incas découvertes en 1571 par les conquistadors et étudiées en 1930 par
le Dr Javier Cabrera dessinent ces étranges créatures. D’anciens livres
comme l’Historria Animalium écrit au XVe siècle
affirment que ces créatures ont fréquenté les hommes. Le Dr Cliffard
Burdick, spécialiste en géologie, a examiné en 1935 des empreintes de
dinosaures retrouvées un quart de siècle plus tôt dans des boues
fossiles à Glen Rose au Texas mêlées à des empreintes de pieds humains
de très grande taille : on estime la taille du géant à 4 mètres.
Tout ces exemples permettent de défendre sans ridicule l’hypothèse que les hommes et les dinosaures ont été contemporains.
C’est dans le débat sur les prétendues "longues durées" un argument en faveur des créationnistes.
Laurent Blancy http://www.france-courtoise.info/07/397/page.php?id=13div
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