Il
faut des millions d’années pour faire d’une roche sédimentaire meuble,
comme le sable, l’argile ou le calcium, une roche dure comme le grès,
l’ardoise ou le calcaire. C’est un des points fondamentaux de la vulgate
évolutionniste, qui suppose donc la validité des fameuses "longues
durées" fixant l’âge de la Terre à quatre milliards d’années, voire
cinq... ou plus si affinités.
Or, des chercheurs australiens(1)
ont développé un nouveau procédé par lequel des roches sédimentaires
meubles peuvent, en quelques jours, être transformées en roche dure(2).
Cette découverte ne fait pas appel à des matériaux synthétiques. Elle
reproduit seulement des procédés naturels, et démontre que la formation
des roches dures n’est pas affaire de durée mais de circonstances.
Les roches dures se composent de grains de sédiments. Ces grains
sédimentaires peuvent être des minéraux (argile, quartz, calcite, etc.)(3) collés par un ciment minéral (calcite, quartz, fer) assurant la solidité et les couleurs de la roche.
Ces grains peuvent être microscopiques comme pour l’argile, ce qui
explique son étanchéité quand elle est humide, ou plus gros comme le
sable, les grains peuvent être de même taille "well sorted" ou de différentes grosseurs "poorly sorted".
Les roches sédimentaires sont généralement poreuses. Des cavités
minuscules ou pores observées entre les grains captent les fluides comme
l’eau, le pétrole ou le gaz.
Parfois les roches sédimentaires sont si bien cimentées, compactées
qu’elles forment une roche uniforme, prisée pour le bâtiment, comme le
grès de Gobertange dans le Waals-Brabant ou à Hakesbury Sandstone près
de Sydney. Quand le sédiment n’est pas régulièrement réparti, la couche
est friable. Dans ce cas le sédiment peut être confiné dans de petites
poches. Il forme alors des concrétions, des petites sphères très dures
composant des formes particulières.
La roche mal cimentée ne peut pas être utilisée pour les fondations
des grandes constructions. On y infiltre alors des solutions chimiques
non toxiques pour l’environnement qui pénètrent rapidement le matériau
et forment à la surface de chaque grain sédimentaire des cristaux de
calcite qui cimentent les grains entre eux et donnent à la roche une
nature compacte et dure. Le procédé prend de 1 à 7 jours pour que la
solution pénètre parfaitement le matériau.
Cette méthode est utilisée dans la fortification de fondations et des
tunnels, la stabilisation des digues. Une des premières applications
fut la restauration d’un vieux tunnel connu dans l’ouest de l’Australie
et qui, constituant un danger, avait été fermé au public. Trois
applications seulement de la solution à base de calcite suffirent à la
restauration.
Le métro de Londres a appliqué cette méthode avec succès pour
stabiliser une de ses digues. Ce procédé est également utilisé dans la
restauration des monuments historiques.
Ces pratiques contredisent la théorie évolutionniste affirmant que la
formation de la roche dure nécessite des millions d’années.
Quand l’association AiG-Australia (Answers in Genesis)(4),
organisation créationniste australienne, entendit parler de cette
découverte, elle écrivit au Dr. Ed Kucharski pour obtenir plus de
détails sur ses expériences. Il n’y eut aucune réponse mais les membres
de l’AiG furent tout surpris de lire dans la revue scientifique Construction News(5) ces lignes ahurissantes du Dr. Ed Kucharski : « Nous
avons reçu des questions qui nous semblent bien étranges. En les
étudiants de plus près, je me suis rendu compte quelles provenaient d’un
groupe créationniste qui s’oppose à la théorie de Darwin sur
l’évolution. Je n’ai pris aucun contact avec ce groupe ».
Le malheureux docteur était visiblement terrifié de découvrir que ce
qu’il croyait une simple amélioration technique débouchait sur une
remise en question du credo évolutionniste et mettait en danger son
statut dans la mafia scientifique.
Mais même si cela doit lui déplaire, les travaux du prudent docteur
Kucharski prouvent que les roches peuvent se former très rapidement. Ce
qui coïncide parfaitement, encore une fois, avec la lecture de la
Genèse, établissant que l’âge de la Terre a entre 6 000 et 10 000 ans au
lieu de plusieurs milliards d’années.
La clé qui permet d’expliquer la relative rapidité de la formation
des roches est l’existence d’une catastrophe que tous les scientifiques
connaissent mais dont bien peu osent parler en public parce que cela
reviendrait à accréditer l’historicité du récit biblique : le Déluge
sans lequel, bien des observations de la nature, des interprétations
scientifiques demeurent sans voie(6).
C’est le Déluge qui a transporté de nombreux minéraux et déposé d’énormes quantités de sédiments dans les fonds.
L’absurde hypothèse évolutionniste des périodicités très longues (en
milliards d’années), qui est appliquée à la création des roches dures,
est également développée pour expliquer la formation des stalactites et
des stalagmites.
Nous avons tous appris à l’école que les stalactites naissent de
gouttes d’eau souterraine fortement minéralisées et qui apparaissant par
infiltration au plafond de la cavité, y déposent une partie de ces
minéraux transportés avant de tomber et de laisser le reste de leur
charge sur le sol. Elles font ainsi apparaître des stalactites (avec un T
comme "tomber" disait l’instituteur) et des stalagmites (avec un M
comme "monter").
Ce processus supposant des millénaires d’attente, bien entendu.
Or, il existe en Grande Bretagne, dans le Yorkshire, à Knaresborough,
une attraction touristique connue depuis 1630 sous le nom de "la
caverne de la mère Simpson" où l’on trouve un puits pétrifiant. Ce Petryfing Well(7)
permet d’observer la pétrification très rapide de divers objets. Un
parapluie, un ours en peluche, un chapeau deviennent de pierre après une
immersion de trois à cinq mois seulement. C’est l’eau extrêmement riche
en minéraux qui dépose sur les objets que l’on y plonge du carbonate de
calcium mélangé d’une grande quantité d’autres minéraux. La durée de
pétrification dépend de la taille et de la porosité de l’objet. Les
objets les plus connus, entièrement transformés par ce processus dans le
Petryfing Well sont un chapeau d’époque victorienne et un bonnet. Ils furent immergés dans la cascade en 1853.
Un autre lieu connu lui aussi est le sous-sol du mémorial Lincoln à
Washington. Là des stalactites ont "poussé de 1,50 mètre en moins de
cinq ans(8).
En maints autres lieux des Etats-Unis et en Australie depuis l’époque
de la Ruée vers l’or, on montre des stalactites et des stalagmites qui
ont atteint une taille importante en moins de 150 ans. Sur son site
Internet(9),
Pierre Danis montre ainsi une stalagmite qui a emprisonné une
chauve-souris avant même que celle-ci ait le temps de se décomposer.
Encore une fois la Bible apporte les premiers éléments d’une
réflexion sérieuse. Selon le livre des origines (la Genèse), la terre a
été entièrement recouverte d’eau il y a environ 4 500 ans pour punir
l’humanité rebelle contre le Créateur.
A la fin du déluge, la boue en suspension dans l’eau s’est déposée au
fond, puis l’eau s’est engouffrée dans les fosses océaniques qui
venaient de s’affaisser. Après le déluge, les sédiments ont séché et
durci et des cavités se sont formées dans le calcaire, par endroits.
Ensuite l’eau de pluie, qui est légèrement acide, a traversé le calcaire
en dissolvant celui-ci, et les gouttes l’ont déposé au plafond des
grottes, en formant les stalactites. Puis des stalagmites se sont
formées sur le sol des grottes, et ont parfois rencontré des
stalactites, formant ainsi des colonnes.
Il n’a pas fallu pour cela des milliards d’années mais des milliards de gouttes d’eau !
Mais pourquoi les évolutionnistes s’entêtent-ils à nier cette
évidence et à soutenir que seules la loi des "longues durées apporte
une explication satisfaisante ?
Pourquoi persistent-ils, au risque du ridicule, à dater de centaines
de millions d’années l’apparition de la vie sur Terre ou à soutenir
qu’il a fallu des millions d’années pour creuser le Grand Canyon ou
faire naître les chutes du Niagara ?
La réponse est de caractère préternaturel. Le but visé est
l’éloignement de l’homme de son Créateur. Satan veut régner. Il y
parviendra comme le prophétise la Bible parce que les hommes ne veulent
pas se convertir et préfèrent essayer toutes les mauvaises solutions.
Les "savants" donnent d’ailleurs eux-mêmes une assez bonne image de leur
propre comportement en expliquant que statistiquement si l’on fait
taper des milliers de singes sur des milliers de machines à écrire
pendant une très longue durée, l’un d’entre eux finira par écrire la
Bible.
Cette prétendue science ressemble au numéro d’un prestidigitateur
maladroit qui crierait très fort pour impressionner son public. On a eu
un témoignage récent dans le courrier du Libre Journal avec
l’excommunication fulminée par un athée totalitaire et plus récemment
encore le professeur Routier, du conseil scientifique du Front national,
s’est désabonné « pour ne pas financer la publication d’articles » non conformes à sa conception de la vérité scientifique.
Ainsi, à coups de mythes historiques, d’escroqueries médicales, de
trucages expérimentaux, de délires astronomiques, d’idéologies aveugles
et de menaces qui terrorisent des "docteurs Kucharski" au point de leur
interdire tout débat de crainte d’être "faurisonnisés" les menteurs
conduisent les peuples à leur perte.
Jamais l’intelligence et le discernement n’ont été en tel péril de
mort. Le créationnisme est un révisionnisme essentiel pour une
libération de l’intelligence, c’est-à-dire une approche et une
connaissance profonde de Dieu Créateur à travers une observation
admirative et réfléchie de la Nature et de ses Lois.
Laurent Blancy http://www.france-courtoise.info/05/356/page.php?id=18div
(1) Kucharski,
E., Price et Joer dans "Proceedings of the 7 th Australia New Zealand
Conference on Geomechanics", pp. 102-107, 1996.
(2) Kucharski,
E., Price, G., Li, H. et Joer, H., "Engineering properties of sands
cemented using the calcite in situ precipitation system (CIPS),
Exploration and Mining Research News" 7:12-14, Janvier 1997.
(3) Les
cristaux de calcite (CaCO3) ont une forme prismatique. Ils peuvent être
rayés avec un couteau. Le quartz (SiO2) est plus dur qu’un couteau. Le
corail et les coquillages se composent de calcite comme le sont la
plupart des stalactites et stalagmites dans les grottes. Habituellement
le calcite est incolore ou blanc Mais plus rarement, Il peut être jaune,
rose, brun ou vert.
(4) "Réponses dans la Genèse".
(5) Octobre 2001.
(6) "L.L.J." n° 352 du 09 juin 2005 : "Les chutes du Niagara et les datations bibliques".
(7) "Le puits pétrifiant". www.answersingenesis.org/creation/v24/i3/stone_bears.asp - Creation n° 24 (Juin 2002).
(8) Dennis R. Petersen dans "Unlocking the Mysteries of Creation", p. 53 (2002).
(9) www.aucommencement.net.
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