Du 16 février au 3 mars 2013 on offre
aux Français une « semaine anticoloniale » dont tous les aspects sont
consacrés bien évidemment aux luttes anticoloniales. Cette manifestation est
soutenue par le CRAN (Conseil représentatif des associations noires). Ces
associations n’ont pour seul objectif que de semer un sentiment de haine contre
le pays qui les a accueillis, qui les nourrit dans son sein et qui les a fait ce
qu’ils sont devenus.¢
La
traite négrière fut, et est toujours, un commerce mais il n’est pas le fruit
des seuls nations occidentales, bien au contraire, et encore moins de la
France. Les nations européennes, et la France en particulier, en occupant la
Maghreb ont été les premières à mettre fin à l’esclavage qui s’y pratiquait.
Il
s’y pratique d’ailleurs toujours de nos jours dans plusieurs pays :
Soudan, Congo, Yemen, Oman, Mauritanie, etc. sans que cela ne paraisse
inquiéter toutes ces associations dont le seul but apparemment est d’incriminer
la France.
Et pour cela, elles se
réfèrent à la loi Taubira (2001) qui définit l’esclavage pratiqué du 15ème
au 19ème siècle comme crime contre l’humanité et exige que
l’honneur de leurs descendants soit défendu.
Or cette loi est erronée dans sa conception puisque la qualification
de « génocide » ne peut
s’appliquer à la traite négrière. Elle n’avait pas pour but d’exterminer un
peuple, bien au contraire comme on peut le constater aujourd’hui.
Cette
loi est faussée
dans son objectif puisqu’elle exclue la traite pratiquée par les arabes et les
noirs bien plus importante que celle organisée par les blancs.
L’Afrique n’a pas été seulement une
victime de la traite, elle en a été surtout l’un des principaux acteurs.
Cette
loi est anticonstitutionnelle
car la constitution ne permet pas aux parlementaires de condamner des faits du
passé en les qualifiant de crime contre l’humanité ou de génocide. Seule
l’autorité judiciaire, dans son indépendance garantie selon l’article 64 de la
constitution, a le pouvoir de le faire.
Pourtant personne n’a
osé demander l’abrogation de la loi Taubira !
On
peut reprocher à Mme Taubira son manque de lucidité concernant l’apport
bénéfique de la colonisation et sa mémoire très sélective (car si son
territoire n’avait pas été colonisé par la France, et si elle n’avait pas reçu
les bienfaits de la civilisation française, elle n’occuperait certainement pas
le poste ministériel qui est le sien aujourd’hui).
D’une
part parce qu’elle confond colonisation
et esclavagisme et d’autre part parce qu’elle occulte totalement une très
grande partie de l’esclavage qui s’est poursuivi dans les territoires
du Maghreb et sub-sahariens bien au-delà de l’abolition de l’esclavage organisé
uniquement par les «blancs».
L’on
apprend également qu’une française d’origine guadeloupéenne, descendante
d’esclaves, assigne l’État français pour crime contre l’humanité.
Cette descendante d’esclaves tout
comme Mme Taubira, devraient réaliser que si l’esclavage avait été un génocide,
comme elles le prétendent, elles ne seraient pas parmi nous pour exiger une
quelconque reconnaissance.
Il est nécessaire de rappeler à
Christiane Taubira que s'il n'y avait pas eu d'esclaves noirs en Amérique du
Nord Barak Obama n'aurait jamais été élu Président des États-Unis grâce à leur
vote. C'est une constatation.
Jusqu'à
la moitié du 19è siècle des négriers noirs et arabes ont razzié les villes et
villages de l'intérieur puis acheminé afin de les faire transporter, par des
blancs, vers l'Amérique des dizaines de milliers d'esclaves en provenance
d'Afrique noire et cela dans des conditions quelquefois abominables.
Mais
bien plus nombreux ont été ceux qui ont connu une existence plus confortable
(nourriture-logement-sanitaire, etc.) dans les exploitations cotonnières du Sud
que celle qui aurait été la leur s'ils étaient restés dans l'Afrique précoloniale.
J'en
veux pour preuve que la population noire actuelle aux États-Unis est toute
issue de l'esclavage. La raison est évidente : l'esclave coûtait cher et il
était de l'intérêt non pas humanitaire mais financier de le conserver en bonne
santé physique afin qu'il soit plus productif et donc plus rentable.
Je
cite l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste des traites négrières,
qui écrivait en 2005 : « Les
traites négrières ne sont pas des génocides. La traite n’avait pas pour but
d’exterminer un peuple. L’esclave était un bien qui avait une valeur marchande
qu’on voulait faire travailler le plus possible. »
Il
est donc incontestable qu’on ne peut pas accuser de génocide la traite des «
noirs » vers les Amériques, contrairement à la traite des « blancs » dans les
pays du Maghreb vers les « pays islamiques », car là il s’agit bien d’un génocide
puisqu’il ne reste pas un seul descendant
de ces esclaves, plus d’un million, susceptible de réclamer une repentance
quelconque.
Je citerai ensuite et pour conclure
ce passage d’Albert Camus : « Il est bon qu’une nation soit assez
forte de tradition et d’honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres
erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu’elle peut avoir de
s’estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s’avouer
seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle. »
http://www.francepresseinfos.com/
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