Revenons sur les conceptions de la femme soumise ou sur l'aberration répété : " les docteurs de l'Eglise de France ont discuté pendant des siècles pour savoir si les femmes avaient une âme ".
Il y a quelques années, une telle ânerie était sortie de la bouche
d'une personne du gouvernement et sans contestation de la part de son
entourage et des médias pourtant si prolixes dans d'autres cas ...De
telles choses sont couramment admises et propagés par "l'intelligentsia"
qui trône chez nous, préservant l'ignorance générale pour le plus grand
profit du pouvoir en place...
Le baptême de Clovis fut un des actes
fondateurs de la France et celui-ci est dû à une femme intelligente et
tenace Clotilde, nièce du Roi des Burgondes. Que dit l'histoire : "Les
femmes de l'Empire germanique, comme les Françaises de l'époque
d'ailleurs, sont fortes et indépendantes. Au XVème siècle, une Madame
Liblar, épouse d'un commerçant de Cologne,dirige, sous son propre nom,
l'un des principaux ateliers de soieries de la ville. A
Francfort-sur-le-Main, on compte,entre le XIVème et le XVIème siècle, 65
corps de métiers uniquement féminins(entre autres,la brasserie). Les
femmes sont majoritaires dans 17 autres corporations et à égalité avec
les hommes dans 38 autres, tandis que 81 professions sont à prédominance
masculine.Ce qui distingue les corporations féminines c'est, parfois,
leur plus grande ouverture d'esprit: certaines d'entre elles acceptent
de prendre en apprentissage des enfants illégitimes"(Barbara
Beuys). Nous entendons parler de "Libération de la Femme " mais
regardons le Moyen-Age où la liberté rimait avec la féminité.
Aujourd'hui, la réussite pour les femmes est dans la ressemblance à
l'homme.C'est cela l'égalité ? Rappelons au passage qu'Aliénor
d'Aquitaine, femme politique en plein douzième siècle fut aussi mère de
dix enfants, que Blanche de Castille gouverna le royaume pendant 25 ans.
..
Jeanne d'Arc entraînant le peuple de
France, les armées et les grands Seigneurs, pourtant si rudes en ces
temps.. .L'éducation des enfants était affaire de famille et on vivait
souvent nombreux sous le toit d'une maison, il n'était pas alors
question de se débarrasser d'eux... On aurait même pas imaginé envoyer
des vieux dans des mouroirs, dont les chambres aux murs si blanc ne
résonnent plus aux rythmes de la vie passée... Nous pourrions
indéfiniment citer des exemples de femmes illustres qui marquèrent leur
époque, malheureusement souvent inconnues de nos manuels d'histoire.
Sous l'Ancien Régime, les rapports humains avaient beaucoup plus
d'importance que dans notre monde matérialiste. Le peuple bénéficiait de
privilèges comme les nobles.Rappelons à la mémoire, les dames de la
Halle qui pouvaient rencontrer le roi ou ses ministres n'importe quand. A
la Saint-Louis la représentante était embrassé par le roi. L'enfant
royal est malade et elles accourent à son chevet pour le couvrir de
baisers et d'affections, une naissance et voilà les fêtes et festins où
l'on banquète tous ensemble. L'histoire continua ainsi, Henri IV était
leur compère et compagnon, Louis XV sera leur "Bien-aimé".
En 1725, au mariage du prince, elles
accoururent au devant du couple royal, devant une foule en liesse, car
les évènements royaux étaient vécus comme des fêtes de famille, à la
reine, Marie Leszczynska "Madame, j'apportons nos plus
belles truffes à Votre Majesté. Mangez-en beaucoup et faites-en manger
au roi ; cela est fort bon pour la génération.Nous vous souhaitons une
bonne santé et j'espérons que vous nous rendrez tous heureux."..
Bref la Monarchie populaire tant les rapports sont familiers et cela
jusqu'à la Révolution. Les reines étaient couronnées comme les rois et
possédaient aussi le pouvoir pour seconder ceux-ci en cas d'absence
comme les croisades ou divers autres raisons,comme la mort du roi.
..Nous sommes à des lieux de la représentation présidentielle ou
ministérielle. Les charges étaient souvent assumées par les femmes lors
d'une défaillance maritale, celles-ci se retrouvent donc gouverneurs de
places fortes ou comme Madame de la Boulaye dont le mari est décédé,
commandant d'un régiment de cavalerie.Richelieu lui accorde en 1627, une
augmentation de 50 hommes pour la garnison de Fontenay-le-Comte.
Comment imaginer L'Eglise oubliant le sacrifice de ses Saintes au
premier rang de ses martyrs (Geneviève,Blandine,Jeanne d'Arc
Agnès,Cécile...). Que dit l'enseignement du Christ sur les femmes,
a-t-on déjà oublié la Samaritaine et Marie Madeleine...
''L'amour courtois",véritable promotion
de la femme et vivement encouragé par l'Eglise. Régine Pernoud dans:
"Pour en finir avec le Moyen-Age" rappelle le culte de la Vierge Marie
aux "temps médiévaux". Le pouvoir féodal détenu par des femmes dont
certaines portaient la crosse des évêques pendant que d'autres
dirigeaient la vie de paroisse ou de village. Imagine-t-on en plein
Moyen-Age,un monastère double dirigé par une abbesse, Pétronille de
Chemillé, âgée de 22 ans,époque pourtant noire suivant certains dires.
..Faudrait-il rappeler les consultations auprès du petit peuple
pratiqués par Saint Louis, pour connaître les problèmes. Les règlements
rapides de certains, évitant les attentes pénibles et la monstrueuse
apathie administrative qui nous étouffe aujourd'hui. Devons nous
rappeler le droit de vote qu'elles exerçaient dans les réunions locales,
sans compter les nombreuses professions qui leur étaient accessibles
...En 1095, les hommes ne pouvaient partir en croisade qu'après avoir
consulté leur épouse. On retrouve les votes des femmes aux Etats
Généraux de Tours en 1308. L'enseignement de Rousseau sera d'un tout
autre registre et la Révolution ne sera pas tendre avec les
femmes.Celui-ci écrira d'elles : "La femme est faite pour
obéir, elle doit apprendre de bonne heure à souffrir, même l'injustice,
et à supporter les torts d'un mari sans se plaindre ...Après tout,où est
la nécessité qu'une fille sache lire et écrire de bonne heure ? Il y en
a bien peu qui ne fassent plus d'abus que d'usage de cette fatale
science."(Emile)
Notre République vit sous les enseignements de ce "Grand ancêtre"... Napoléon, fils de la Révolution continuera le chemin en écrivant : "La femme est la propriété du mari, comme l'arbre à fruit est la propriété du jardinier..." faudrait-il développer les incessants combats des catholiques sociaux essayant, durant le XIXéme siècle de redonner un peu de justice dans le monde social ébranlé par la Révolution de 1789. Des milliards, fonds de prévoyance, d'apprentissages, embryons de "Sécurité sociale" et d'Allocations seront volés par les révolutionnaires aux organisations de métiers, tandis que les ouvriers, propriétaires de leur métiers deviendront, broyés par le capitalisme sauvage, des prolétaires au nom de la "Liberté, l'Egalité et la Fraternité "...Des nantis. Imperturbables les défenseurs de la justice réclameront des conditions humaines de travail, l'interdiction des travaux de force durant la nuit pour les femmes, l'abaissement du nombre d'heures de travail, l'interdiction du travail pour les moins de treize ans...
Notre République vit sous les enseignements de ce "Grand ancêtre"... Napoléon, fils de la Révolution continuera le chemin en écrivant : "La femme est la propriété du mari, comme l'arbre à fruit est la propriété du jardinier..." faudrait-il développer les incessants combats des catholiques sociaux essayant, durant le XIXéme siècle de redonner un peu de justice dans le monde social ébranlé par la Révolution de 1789. Des milliards, fonds de prévoyance, d'apprentissages, embryons de "Sécurité sociale" et d'Allocations seront volés par les révolutionnaires aux organisations de métiers, tandis que les ouvriers, propriétaires de leur métiers deviendront, broyés par le capitalisme sauvage, des prolétaires au nom de la "Liberté, l'Egalité et la Fraternité "...Des nantis. Imperturbables les défenseurs de la justice réclameront des conditions humaines de travail, l'interdiction des travaux de force durant la nuit pour les femmes, l'abaissement du nombre d'heures de travail, l'interdiction du travail pour les moins de treize ans...
On trouve bien dans la phrase prononcée,
la réelle envergure d'un ancien ministre lançant de telles
inepties,sans vérifier ses dires,devant l'air hébété de ses pairs
incultes approuvant en applaudissant. On comprend alors et on ressent de
graves frissons en voyant notre destin mené par de tels personnages.
Comment cacher aux citoyens la vérité et qu'importe, le premier jet de
la calomnie est lancé. On matraque les écoliers à coup de clichés
soigneusement triés, dégagés de tout contexte historique et généralisés à
souhait, toujours dans le but idéologique, permettant l'assombrissement
d'une des périodes les plus riches de notre histoire.
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