_ Comment t'appelles-tu, citoyenne? lui demandera-t-on au tribunal révolutionnaire.
_ Je me nomme Élisabeth de France, tante du roi Louis XVII. En apprenant sa naissance, le 3 mai 1764, Louis XV, son grand-père, la surnomme « Madame dernière», car elle est le huitième enfant du Dauphin Louis et de la Dauphine Marie-Joséphine de Saxe. Deux des enfants étaient morts en bas âge et le duc de Bourgogne à l'âge de neuf ans. Trois garçons demeuraient dans ce foyer royal : Louis Auguste, duc de Berry, Louis Stanislas, comte de Provence et Charles Philippe, comte d'Artois, qui seront rois de France; et deux filles Marie Clotilde qui sera reine de Sardaigne et Élisabeth qui mourra le la mai 1794.
On l'a remarqué, Élisabeth naît et meurt au printemps, et dans le même mois. Simple coïncidence? On l'a pu penser. Pourtant ce mois de mai n'est-il pas devenu, en France, le mois de Marie, depuis que Madame Louise de France, fille de Louis XV, moniale du Carmel de Saint-Denis, avait obtenu du Pape que ce mois soit consacré à la Très Sainte Vierge Marie dont tous les rois de France, depuis les Carolingiens, ont été de fervents dévots? Nous voyons là un signe du Ciel: Notre Dame de France sera sa Patronne.
Élisabeth reçoit le baptême dans la Chapelle du Château de Versailles le jour même de sa naissance_ Louis Auguste, son frère aîné, est le parrain. Tenant dans ses bras la nouvelle chrétienne, il est fort ému et prendra son rôle très au sérieux. On a pu affirmer que le lien qui unit le frère et la sœur, le parrain et sa filleule, est déjà une réalité aux fonts baptismaux. Avec les années ce lien s'affirmera. Le roi Louis XVI ne pourra rien refuser à la jeune Princesse. Et la Princesse décidera de demeurer auprès de son frère, quoiqu'il puisse coûter, jusqu'à la mort du roi le 21 janvier 1793.
On a beaucoup écrit, et souvent bien écrit, sur la courte existence de Madame Élisabeth. Nous invitons le lecteur à connaître tous les détails de son enfance, de son adolescence et de ses épreuves dramatiques des dernières années, dans les meilleurs ouvrages parus depuis le XIX· siècle.
Ce qui, dans ces lignes, retiendra notre attention, c'est l'atmosphère familiale au Château de Versailles, c'est le sens profond de la famille,(" petite église domestique ", nous dit aujourd'hui Jean-Paul II), l'esprit de famille, admirable qui anime et unit fortement tous ses membres, dans les heures de joie, et plus tard dans les heures douloureuses et atroces de l'histoire de notre France.
Très tôt, Élisabeth est orpheline: elle n'a qu'un an et demi quand meurt son père, le Dauphin Louis; elle n'a que trois ans quand meurt sa mère, la Dauphine, Marie Joséphine de Saxe. Elle n'a donc pas pu bénéficier de la remarquable éducation, au sein du foyer familial si pieux, qu'ont reçue ses aînés. Elle apparaîtra cependant, aux yeux de tous ceux qui l'observent, comme très marquée par la mort de ses parents. Elle est une enfant difficile, capricieuse, désobéissante, refusant tout effort pour se bien tenir et même pour apprendre à lire. Elle n'a d'entrain que pour jouer dans les jardins avec ses frères et avec ses joyeux petits pages.
La gouvernante qu'a choisie pour elle le cher grand-père est une femme forte qui ne lui cède rien, mais demeure impuissante. Ses protecteurs du Ciel veillent sur la petite dernière. Ils lui ont préparé _ une seconde « petite maman ", en Marie Clotilde, sa grande sœur. Lorsqu'elle eut six ans, Élisabeth tomba gravement malade. Marie Clotilde est son infirmière qui l'entoure de ses soins avec une tendresse maternelle. Elle l'aide à se corriger de ses défauts; elle la « dompte », comme elle avait appris à se dompter elle-même; elle lui apprend à lire, à travailler. Elle a tant fait qu'elle gagne la confiance et l'affection d'Élisabeth.
En 1770, arrive à la Cour de Versailles la future reine de France Marie-Antoinette d'Autriche, qui, âgée de quinze ans, sera une grande sœur très affectionnée pour les deux orphelines. Dès le mariage du Dauphin Louis, une affection spontanée réunit Élisabeth et Marie-Antoinette. Ce lien nouveau, réel et toujours grandissant, doit être souligné, ne serait-ce que pour repousser les jugements méchants que beaucoup ont portés et répandus sur l' " Autrichienne ". L'histoire vraie doit reconnaître que la jeune reine trouvera vite un appui moral en Madame Élisabeth aux heures difficiles de Versailles et plus tard aux Tuileries et au Temple.
Les événements se précipitent, Louis XV, le cher bon grand-père, meurt le la mai 1774. Louis Auguste est Roi, il a dix-neuf ans. Le 13 août 1775, Élisabeth fait sa première communion dans la chapelle du Château: fête unique et solennelle dans l'existence de tout jeune chrétien bien préparé. Pour " Madame dernière ", c'est, au sens le plus fort du terme, une conversion. Ce premier don du Christ l'a à ce point impressionnée et remuée que tous, autour d'elle, peuvent dire qu'elle a été transformée. on ne parle plus d'elle que pour vanter son charme, sa douceur, son sérieux, son sens profond du devoir, sa générosité qui ne connaît plus de limites.
Quelques jours après, est célébré le mariage de Marie Clotilde, sa grande sœur, à qui elle doit tant parce que c'est par elle qu'elle a reçu les bienfaits immenses de l'éducation donnée par leurs Parents bien aimés. Douloureuse séparation pour les deux orphelines qui ne se reverront jamais, l'une et l'autre victimes de la Révolution. Dès ce jour, Élisabeth se jette, en pleurant, dans les bras de la Reine, qui la fera participer chaque jour au repas du soir de la famille royale. Ainsi le lien qui l'attachait déjà se fera de plus en plus fort et aussi son lien fraternel avec Marie-Antoinette.
Il est question déjà de mariage et pourquoi pas avec le frère de la Reine de France, l'empereur Joseph II? Madame Élisabeth n'a que treize ans. Et voici sa réponse: « Je ne puis épouser que le fils d'un roi et le fils d'un roi doit régner sut les états de son père. Je ne serais plus française et je ne veux pas cesser de l'être: mieux vaut rester aux pieds du Trône de mon frère que de monter sur un autre trône.»
Quelle maturité d'esprit, étonnante pour une « enfant» de son âge! N'a-t-elle pas, ce jour-là, révélé une « vocation» non prévisible, qui est de servir le Roi, de le soutenir, de le défendre, de l'aider moralement et spirituellement dans les difficultés normales de la vie quotidienne et dans toutes les épreuves à venir, dont elle paraît avoir une prescience surnaturelle?
Jamais elle n'oubliera le mot du Roi, son frère, qui, entendant sa chère filleule écarter tout projet de mariage, pressentait, chez elle, un grand désir de rejoindre au Carmel leur Tante Madame Louise: « Je ne demande pas mieux que vous alliez voir votre Tante à condition que vous ne l'imitiez pas : j'ai besoin de vous. » Cet appel au secours et cette prière instante de son frère et parrain n'ont-ils pas préciser sa « vocation», vocation exceptionnelle pour une Princesse de la Cour Royale? le renoncement à tout mariage princier ou royal, le renoncement à la vie du cloître, pour se consacrer au service du Roi et à sa famille, le renoncement à toutes les joies naturelles et surnaturelles, pour se sacrifier elle-même, la première, et aider les siens, ses parents les plus proches, les plus chers aussi, à offrir à Dieu les sacrifices ultimes qu'elle pressentait, qu'elle attendait même dans la paix de l'âme la plus complète? Sa vocation ? Aider les siens à se sanctifier, par la parole et par l'exemple, en se sanctifiant elle-même.
On ne conclura pas qu'elle vivra désormais comme une pénitente fuyant la Cour dans le mépris total de la vie du monde. Certains l'ont pu penser quand ils apprirent son installation à Montreuil, village à petite distance du Château sur la route de Paris. C'est le Roi qui lui a offert ce cadeau pour qu'elle ait son petit Trianon : le « Pavillon de Montreuil », où elle sera chez elle, mais où elle ne demeurera jamais la nuit. Elle ne se rend dans son domaine qu'après la messe matinale de la Chapelle du Château. Maîtresse de maison accomplie; elle est aussi, l'infirmière et l' « assistante sociale » des petites gens de Montreuil. Pendant un hiver rigoureux durant lequel les vivres ne parviennent plus ni à Versailles ni à Paris, car la circulation sur les routes est restée impossible tant elles sont encombrées par la neige et les blocs de glace, Madame Élisabeth fait venir des vaches de Suisse et distribue le lait aux petits enfants avec l'aide de son vacher. Le vieux docteur, ami de la famille, est installé dans un pavillon au milieu des jardins et l'aide dans les œuvres qu'elle crée et dirige elle-même pour les soins à donner aux vieillards et aux malades du village.
Le 3 mai I789, Élisabeth a vingt-cinq ans. Le Roi devrait l'autoriser à s'installer complètement à Montreuil... Mais les États généraux ,vont se réunir à Versailles. Des agitations, des troubles sont à craindre. Son devoir n'est-il pas de demeurer auprès des siens? Autour d'elle, il n'est parlé que de malheurs, que de menaces et de dangers. Élisabeth, si aimable, si gaie et si raisonnable, sera là pour entretenir le bon moral des siens d'abord et celui de leur entourage. Elle est et restera l' « ange gardien» de la famille. à suivre
Luc J.LEFÈVRE
_ Je me nomme Élisabeth de France, tante du roi Louis XVII. En apprenant sa naissance, le 3 mai 1764, Louis XV, son grand-père, la surnomme « Madame dernière», car elle est le huitième enfant du Dauphin Louis et de la Dauphine Marie-Joséphine de Saxe. Deux des enfants étaient morts en bas âge et le duc de Bourgogne à l'âge de neuf ans. Trois garçons demeuraient dans ce foyer royal : Louis Auguste, duc de Berry, Louis Stanislas, comte de Provence et Charles Philippe, comte d'Artois, qui seront rois de France; et deux filles Marie Clotilde qui sera reine de Sardaigne et Élisabeth qui mourra le la mai 1794.
On l'a remarqué, Élisabeth naît et meurt au printemps, et dans le même mois. Simple coïncidence? On l'a pu penser. Pourtant ce mois de mai n'est-il pas devenu, en France, le mois de Marie, depuis que Madame Louise de France, fille de Louis XV, moniale du Carmel de Saint-Denis, avait obtenu du Pape que ce mois soit consacré à la Très Sainte Vierge Marie dont tous les rois de France, depuis les Carolingiens, ont été de fervents dévots? Nous voyons là un signe du Ciel: Notre Dame de France sera sa Patronne.
Élisabeth reçoit le baptême dans la Chapelle du Château de Versailles le jour même de sa naissance_ Louis Auguste, son frère aîné, est le parrain. Tenant dans ses bras la nouvelle chrétienne, il est fort ému et prendra son rôle très au sérieux. On a pu affirmer que le lien qui unit le frère et la sœur, le parrain et sa filleule, est déjà une réalité aux fonts baptismaux. Avec les années ce lien s'affirmera. Le roi Louis XVI ne pourra rien refuser à la jeune Princesse. Et la Princesse décidera de demeurer auprès de son frère, quoiqu'il puisse coûter, jusqu'à la mort du roi le 21 janvier 1793.
On a beaucoup écrit, et souvent bien écrit, sur la courte existence de Madame Élisabeth. Nous invitons le lecteur à connaître tous les détails de son enfance, de son adolescence et de ses épreuves dramatiques des dernières années, dans les meilleurs ouvrages parus depuis le XIX· siècle.
Ce qui, dans ces lignes, retiendra notre attention, c'est l'atmosphère familiale au Château de Versailles, c'est le sens profond de la famille,(" petite église domestique ", nous dit aujourd'hui Jean-Paul II), l'esprit de famille, admirable qui anime et unit fortement tous ses membres, dans les heures de joie, et plus tard dans les heures douloureuses et atroces de l'histoire de notre France.
Très tôt, Élisabeth est orpheline: elle n'a qu'un an et demi quand meurt son père, le Dauphin Louis; elle n'a que trois ans quand meurt sa mère, la Dauphine, Marie Joséphine de Saxe. Elle n'a donc pas pu bénéficier de la remarquable éducation, au sein du foyer familial si pieux, qu'ont reçue ses aînés. Elle apparaîtra cependant, aux yeux de tous ceux qui l'observent, comme très marquée par la mort de ses parents. Elle est une enfant difficile, capricieuse, désobéissante, refusant tout effort pour se bien tenir et même pour apprendre à lire. Elle n'a d'entrain que pour jouer dans les jardins avec ses frères et avec ses joyeux petits pages.
La gouvernante qu'a choisie pour elle le cher grand-père est une femme forte qui ne lui cède rien, mais demeure impuissante. Ses protecteurs du Ciel veillent sur la petite dernière. Ils lui ont préparé _ une seconde « petite maman ", en Marie Clotilde, sa grande sœur. Lorsqu'elle eut six ans, Élisabeth tomba gravement malade. Marie Clotilde est son infirmière qui l'entoure de ses soins avec une tendresse maternelle. Elle l'aide à se corriger de ses défauts; elle la « dompte », comme elle avait appris à se dompter elle-même; elle lui apprend à lire, à travailler. Elle a tant fait qu'elle gagne la confiance et l'affection d'Élisabeth.
En 1770, arrive à la Cour de Versailles la future reine de France Marie-Antoinette d'Autriche, qui, âgée de quinze ans, sera une grande sœur très affectionnée pour les deux orphelines. Dès le mariage du Dauphin Louis, une affection spontanée réunit Élisabeth et Marie-Antoinette. Ce lien nouveau, réel et toujours grandissant, doit être souligné, ne serait-ce que pour repousser les jugements méchants que beaucoup ont portés et répandus sur l' " Autrichienne ". L'histoire vraie doit reconnaître que la jeune reine trouvera vite un appui moral en Madame Élisabeth aux heures difficiles de Versailles et plus tard aux Tuileries et au Temple.
Les événements se précipitent, Louis XV, le cher bon grand-père, meurt le la mai 1774. Louis Auguste est Roi, il a dix-neuf ans. Le 13 août 1775, Élisabeth fait sa première communion dans la chapelle du Château: fête unique et solennelle dans l'existence de tout jeune chrétien bien préparé. Pour " Madame dernière ", c'est, au sens le plus fort du terme, une conversion. Ce premier don du Christ l'a à ce point impressionnée et remuée que tous, autour d'elle, peuvent dire qu'elle a été transformée. on ne parle plus d'elle que pour vanter son charme, sa douceur, son sérieux, son sens profond du devoir, sa générosité qui ne connaît plus de limites.
Quelques jours après, est célébré le mariage de Marie Clotilde, sa grande sœur, à qui elle doit tant parce que c'est par elle qu'elle a reçu les bienfaits immenses de l'éducation donnée par leurs Parents bien aimés. Douloureuse séparation pour les deux orphelines qui ne se reverront jamais, l'une et l'autre victimes de la Révolution. Dès ce jour, Élisabeth se jette, en pleurant, dans les bras de la Reine, qui la fera participer chaque jour au repas du soir de la famille royale. Ainsi le lien qui l'attachait déjà se fera de plus en plus fort et aussi son lien fraternel avec Marie-Antoinette.
Il est question déjà de mariage et pourquoi pas avec le frère de la Reine de France, l'empereur Joseph II? Madame Élisabeth n'a que treize ans. Et voici sa réponse: « Je ne puis épouser que le fils d'un roi et le fils d'un roi doit régner sut les états de son père. Je ne serais plus française et je ne veux pas cesser de l'être: mieux vaut rester aux pieds du Trône de mon frère que de monter sur un autre trône.»
Quelle maturité d'esprit, étonnante pour une « enfant» de son âge! N'a-t-elle pas, ce jour-là, révélé une « vocation» non prévisible, qui est de servir le Roi, de le soutenir, de le défendre, de l'aider moralement et spirituellement dans les difficultés normales de la vie quotidienne et dans toutes les épreuves à venir, dont elle paraît avoir une prescience surnaturelle?
Jamais elle n'oubliera le mot du Roi, son frère, qui, entendant sa chère filleule écarter tout projet de mariage, pressentait, chez elle, un grand désir de rejoindre au Carmel leur Tante Madame Louise: « Je ne demande pas mieux que vous alliez voir votre Tante à condition que vous ne l'imitiez pas : j'ai besoin de vous. » Cet appel au secours et cette prière instante de son frère et parrain n'ont-ils pas préciser sa « vocation», vocation exceptionnelle pour une Princesse de la Cour Royale? le renoncement à tout mariage princier ou royal, le renoncement à la vie du cloître, pour se consacrer au service du Roi et à sa famille, le renoncement à toutes les joies naturelles et surnaturelles, pour se sacrifier elle-même, la première, et aider les siens, ses parents les plus proches, les plus chers aussi, à offrir à Dieu les sacrifices ultimes qu'elle pressentait, qu'elle attendait même dans la paix de l'âme la plus complète? Sa vocation ? Aider les siens à se sanctifier, par la parole et par l'exemple, en se sanctifiant elle-même.
On ne conclura pas qu'elle vivra désormais comme une pénitente fuyant la Cour dans le mépris total de la vie du monde. Certains l'ont pu penser quand ils apprirent son installation à Montreuil, village à petite distance du Château sur la route de Paris. C'est le Roi qui lui a offert ce cadeau pour qu'elle ait son petit Trianon : le « Pavillon de Montreuil », où elle sera chez elle, mais où elle ne demeurera jamais la nuit. Elle ne se rend dans son domaine qu'après la messe matinale de la Chapelle du Château. Maîtresse de maison accomplie; elle est aussi, l'infirmière et l' « assistante sociale » des petites gens de Montreuil. Pendant un hiver rigoureux durant lequel les vivres ne parviennent plus ni à Versailles ni à Paris, car la circulation sur les routes est restée impossible tant elles sont encombrées par la neige et les blocs de glace, Madame Élisabeth fait venir des vaches de Suisse et distribue le lait aux petits enfants avec l'aide de son vacher. Le vieux docteur, ami de la famille, est installé dans un pavillon au milieu des jardins et l'aide dans les œuvres qu'elle crée et dirige elle-même pour les soins à donner aux vieillards et aux malades du village.
Le 3 mai I789, Élisabeth a vingt-cinq ans. Le Roi devrait l'autoriser à s'installer complètement à Montreuil... Mais les États généraux ,vont se réunir à Versailles. Des agitations, des troubles sont à craindre. Son devoir n'est-il pas de demeurer auprès des siens? Autour d'elle, il n'est parlé que de malheurs, que de menaces et de dangers. Élisabeth, si aimable, si gaie et si raisonnable, sera là pour entretenir le bon moral des siens d'abord et celui de leur entourage. Elle est et restera l' « ange gardien» de la famille. à suivre
Luc J.LEFÈVRE
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