L'Europe, les biocarburants... et le tiers monde.La dictature écolo relayée par la dictature européenne aboutit naturellement à l'inverse de ce qui est censé se produire. En voici un exemple flagrant. La Commission européenne, sous la pression des lobbies écolos, a défini comme objectif qu'au moins 10 % des carburants utilisés dans le secteur des transports soient des biocarburants, à l'horizon 2020. Tout le monde a applaudi à cette grande avancée écologique, un évident bienfait, parmi d'autres, de la construction européenne.
Mais les vrais écologistes, et même Greenpeace, tirent la sonnette d'alarme. Les prétendus « biocarburants » ne sont pas « bio » du tout, ils sont même une catastrophe pour le tiers monde et pour la planète en général. Car, en raison du coût de fabrication de l'éthanol en Europe, on importe des huiles de palme d'Indonésie et des graines de soja du Brésil, ce qui conduit les producteurs de ces pays à déboiser et à brûler toute la forêt tropicale...
Le prix Nobel de chimie Harmut Michel, notamment, déclare que l'obligation européenne de mélanger des « biocarburants » à l'essence est « extrêmement négative » du point de vue de l'environnement par ses « effets dévastateurs » sur les forêts tropicales. Selon Greenpeace, 87 % des forêts détruites entre 1995 et 2000 en Asie du Sud-Est l'ont été dans le but de créer des plantations d'huile de palme.
Le gouvernement allemand est semble-t-il le premier à s'inquiéter de la chose. Le ministre de l'Environnement propose que soit instauré un système de certification, et que l'industrie ne bénéficie pas de subventions pour l'utilisation d'huile de palme tant qu'un véritable système de surveillance des conditions de sa production n'aura pas été mis en place. Car, en plus, l'Union européenne subventionne de ce fait la destruction de la forêt tropicale...
Il y a là de quoi traumatiser un certain nombre d'écolos tiers-mondistes...
National Hebdo.
Mais les vrais écologistes, et même Greenpeace, tirent la sonnette d'alarme. Les prétendus « biocarburants » ne sont pas « bio » du tout, ils sont même une catastrophe pour le tiers monde et pour la planète en général. Car, en raison du coût de fabrication de l'éthanol en Europe, on importe des huiles de palme d'Indonésie et des graines de soja du Brésil, ce qui conduit les producteurs de ces pays à déboiser et à brûler toute la forêt tropicale...
Le prix Nobel de chimie Harmut Michel, notamment, déclare que l'obligation européenne de mélanger des « biocarburants » à l'essence est « extrêmement négative » du point de vue de l'environnement par ses « effets dévastateurs » sur les forêts tropicales. Selon Greenpeace, 87 % des forêts détruites entre 1995 et 2000 en Asie du Sud-Est l'ont été dans le but de créer des plantations d'huile de palme.
Le gouvernement allemand est semble-t-il le premier à s'inquiéter de la chose. Le ministre de l'Environnement propose que soit instauré un système de certification, et que l'industrie ne bénéficie pas de subventions pour l'utilisation d'huile de palme tant qu'un véritable système de surveillance des conditions de sa production n'aura pas été mis en place. Car, en plus, l'Union européenne subventionne de ce fait la destruction de la forêt tropicale...
Il y a là de quoi traumatiser un certain nombre d'écolos tiers-mondistes...
National Hebdo.
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