La désinformation
Il est de la plus haute importance aujourd'hui, si l'on veut garder un jugement personnel, de ne pas alimenter sa réflexion, à la source de la pensée unique. Celle-ci dispose de moyens colossaux de communication, qu'elle utilise hardiment, au gré de campagnes de désinformation qui n'ont pour but que de manipuler la pensée de l'opinion. Par ces campagnes, les tenants de cette pensée unique distillent leur idéologie et conditionnent l'intelligence de nos contemporains pour les amener a ne plus penser, ou à ne penser que « politiquement correct »
Il est du devoir de tout homme qui cherche la vérité de ne pas se laisser influencer par les médias ; voici quelques armes qui pourront vous aider à filtrer « les informations » qu'elles peuvent vous donner.
Tout d'abord il s'agit de bien comprendre ce qu'est la désinformation. Vladimir Volkoff la définit comme « une manipulation de l'opinion publique à des fins politiques avec une information traitée avec des moyens détournés ». Dans son livre « Désinformation flagrant délit » il nous donne quatre symptômes pour une campagne de désinformation :
• Tout d'abord, tout le monde dit la même chose.
Si tous les courants de presse ont une opinion commune sur un sujet, alors méfiez-vous. Ce symptôme n'est pas suffisant à lui tout seul, et l'unanimité ne peut être une preuve de rectitude.
• L'information ne traite qu'un aspect de la question sans tenir compte d'autres aspects.
Nous en avons eu un exemple flagrant pendant la dernière crise des Balkans où la télévision ne montrait et ne parlait que de l'exemple des Albanais sans jamais parler des bombardements subis par la Serbie.
• Tous les bons sont d'un coté, les mauvais de l'autre.
Il ne peut pas y avoir tous les gentils d'un coté et tous les méchants de l'autre. Pendant la crise du Kosovo, seuls les Serbes étaient des voleurs et des tueurs, et les Albanais constituaient le « syndicat des pauvres petits » menant une guerre civile en dentelle.
• Le dernier symptôme est la psychose collective.
Le public a soif d'images-choc et en redemande. Il ressent le besoin de voir des images marquantes pour ressentir une émotion forte. Ces images ne sont pas forcément du moment présent, et le commentaire amplifie le choc émotionnel. Plus personne ne peut contester ce « qui a été vu » à la télévision (cf Timisoara, Roumanie).
Cette manipulation va déclencher de grands mouvements de solidarité envers la population désignée « correcte ».
Il existe aussi des moyens pour fausser les esprits. Alvir et Heidi Toffer, spécialistes de la désinformation, les classent au nombre de cinq.
• Il faut accuser l'ennemi d'atrocités .
Même si elles sont fausses, il n'y a jamais de démenti. Seule la confirmation compte parce que le public veut l'entendre. En Algérie, par exemple, les militaires français étaient des bourreaux qui torturaient, alors que le FLN ne commettait aucun massacre.
• Il faut gonfler les enjeux .
Le Kosovo, qui n'est qu'une petite province, devenait une région et puis un pays. Les habitants doublaient de nombre, et les exilés triplaient.
• Il faut diaboliser l'adversaire.
Milosevic était un dictateur comparable à Hitler, massacrant gratuitement tout Albanais sur son passage.
• Suit le principe de la polarisation .
Il faut supprimer toute nuance. Les neutres n'existent pas. Si vous n'êtes pas pour les bombardements au Kosovo, vous êtes pour l'oppression et le nettoyage ethnique.
• Toute information de l'adversaire va être déclarée comme de la propagande .
C'est la méta propagande.
Pour éviter de vous faire piéger par les médias, séparez-vous tout d'abord de votre « télé-poubelle ». Cet outil de propagande n'offre que du prêt-à-penser, conditionne votre jugement. Elle est le véritable « terminal » de la pensée officielle. « Vu à la télé » veut dire Vrai pour nos contemporains, « Pravda », en russe, dans la société soviétique.
La force de l'image rend passif, endort l'esprit de résistance au mensonge, et vous vole votre liberté de conscience.
Ne lisez les journaux qu'avec un esprit critique ; vous éviterez ainsi d'en arriver à ce qu'ils veulent : « Pensez unique, pensez big brother, pensez politiquement correct ».
Il est du devoir de tout homme qui cherche la vérité de ne pas se laisser influencer par les médias ; voici quelques armes qui pourront vous aider à filtrer « les informations » qu'elles peuvent vous donner.
Tout d'abord il s'agit de bien comprendre ce qu'est la désinformation. Vladimir Volkoff la définit comme « une manipulation de l'opinion publique à des fins politiques avec une information traitée avec des moyens détournés ». Dans son livre « Désinformation flagrant délit » il nous donne quatre symptômes pour une campagne de désinformation :
• Tout d'abord, tout le monde dit la même chose.
Si tous les courants de presse ont une opinion commune sur un sujet, alors méfiez-vous. Ce symptôme n'est pas suffisant à lui tout seul, et l'unanimité ne peut être une preuve de rectitude.
• L'information ne traite qu'un aspect de la question sans tenir compte d'autres aspects.
Nous en avons eu un exemple flagrant pendant la dernière crise des Balkans où la télévision ne montrait et ne parlait que de l'exemple des Albanais sans jamais parler des bombardements subis par la Serbie.
• Tous les bons sont d'un coté, les mauvais de l'autre.
Il ne peut pas y avoir tous les gentils d'un coté et tous les méchants de l'autre. Pendant la crise du Kosovo, seuls les Serbes étaient des voleurs et des tueurs, et les Albanais constituaient le « syndicat des pauvres petits » menant une guerre civile en dentelle.
• Le dernier symptôme est la psychose collective.
Le public a soif d'images-choc et en redemande. Il ressent le besoin de voir des images marquantes pour ressentir une émotion forte. Ces images ne sont pas forcément du moment présent, et le commentaire amplifie le choc émotionnel. Plus personne ne peut contester ce « qui a été vu » à la télévision (cf Timisoara, Roumanie).
Cette manipulation va déclencher de grands mouvements de solidarité envers la population désignée « correcte ».
Il existe aussi des moyens pour fausser les esprits. Alvir et Heidi Toffer, spécialistes de la désinformation, les classent au nombre de cinq.
• Il faut accuser l'ennemi d'atrocités .
Même si elles sont fausses, il n'y a jamais de démenti. Seule la confirmation compte parce que le public veut l'entendre. En Algérie, par exemple, les militaires français étaient des bourreaux qui torturaient, alors que le FLN ne commettait aucun massacre.
• Il faut gonfler les enjeux .
Le Kosovo, qui n'est qu'une petite province, devenait une région et puis un pays. Les habitants doublaient de nombre, et les exilés triplaient.
• Il faut diaboliser l'adversaire.
Milosevic était un dictateur comparable à Hitler, massacrant gratuitement tout Albanais sur son passage.
• Suit le principe de la polarisation .
Il faut supprimer toute nuance. Les neutres n'existent pas. Si vous n'êtes pas pour les bombardements au Kosovo, vous êtes pour l'oppression et le nettoyage ethnique.
• Toute information de l'adversaire va être déclarée comme de la propagande .
C'est la méta propagande.
Pour éviter de vous faire piéger par les médias, séparez-vous tout d'abord de votre « télé-poubelle ». Cet outil de propagande n'offre que du prêt-à-penser, conditionne votre jugement. Elle est le véritable « terminal » de la pensée officielle. « Vu à la télé » veut dire Vrai pour nos contemporains, « Pravda », en russe, dans la société soviétique.
La force de l'image rend passif, endort l'esprit de résistance au mensonge, et vous vole votre liberté de conscience.
Ne lisez les journaux qu'avec un esprit critique ; vous éviterez ainsi d'en arriver à ce qu'ils veulent : « Pensez unique, pensez big brother, pensez politiquement correct ».
Source : Renouveau Français Analyse
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