Heinrich Graëtz, de son vrai nom Tzvi Hirsh Graetz (1817-1891), est un historien et théologien juif allemand.
Ce livre est paru pour la première fois en 1853. Il est le premier des cinq tomes qui constituent cette Histoire des Juifs. L’auteur raconte, depuis les temps les plus reculés, l’histoire du peuple appelé hébreu, israélite ou juif. Cette version de l’histoire des Juifs a été immédiatement saluée par la communauté juive et traduite en diverses langues.
Or, dès les premières lignes, l’auteur considère que le peuple israélite constitue une race – c’est lui qui utilise le mot – supérieure à laquelle l’humanité doit quasiment tout. Seule la civilisation grecque trouve grâce aux yeux de Heinrich Graëtz, mais c’est pour ajouter aussitôt de façon hautaine que les classiques grecs sont morts et que la postérité rend justice aux morts. Mais, pour le reste, selon Graëtz, il n’existe qu’une autre race créatrice, toujours bien vivante celle-là, c’est la race hébraïque. Plus incroyable encore, Graëtz va jusqu’à prétendre que le peuple israélite incarne « la pureté morale » au milieu d’un « monde vicieux ». Rien que cela. Un ouvrage révélateur pour comprendre un certain état d’esprit…
Histoire des Juifs, tome 1 : Les Temps Bibliques avant l’Exil, Heinrich Graëtz, éditions Omnia Veritas, 310 pages, 25 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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