Pieter Kerstens
En mai 1968, les progressistes et les « humanistes » ont décrété une liberté totale d’expression par les slogans « il est interdit d’interdire » ou « vivre sans temps mort, jouir sans entrave » et « le bâton éduque l’indifférence ». Mais cette possibilité ne s’applique qu’à une certaine catégorie d’individus, celle des bien-pensants, les détenteurs du Savoir et de la Vérité.
En effet, une chape de plomb et 50 ans de silence couvrent un crime de guerre.
On observe que depuis 1945 et les jugements du tribunal de Nuremberg, il y a des tabous et des totems indiscutables, érigés par des lobbies et des communautés gardiens de dogmes sectaires. Un exemple typique, parmi tant d’autres : durant des décennies, des millions d’élèves en Europe ont été anesthésiés par le mensonge des assassinats de 26.000 officiers, sous-officiers, soldats et civils polonais dans la forêt de Katyn, aux environs de Kozye Gory en Pologne, au mois d’avril 1940, imputés à l’armée allemande, selon les accusations du Tribunal de Nuremberg.
Par la suite, les enquêtes menées par la Commission Médicale Internationale, le professeur bulgare Markoff ou le suisse Dr. Naville ont déculpabilisé les troupes allemandes, de telle manière que le jugement du 1er octobre 1946 en omettait la mention. Cette omission signifie que le Tribunal Militaire International de Nuremberg n’a pas estimé que les criminels de guerre allemands étaient coupables des assassinats de Katyn. Malgré cela, et durant de longues années, les professeurs d’Histoire ont enseigné que les crimes de Katyn ont été commis par les Allemands. Tous ceux qui contestaient cette vérité « historique » ont été cloué au pilori et traité de « fascistes ».
Mais en 1990, Gorbatchev fait déclassifier les archives et rétablir la vérité sur le drame de Katyn. Il est alors établi que le 5 mars 1940 une proposition écrite de Lavrenti Béria, chef du NKVD, ordonne d’éliminer tous les prisonniers polonais, lettre signée par Staline, Vorochilov, Mikoïan, Kalinine et Kaganovitch, tous membres du Politburo du parti communiste d’URSS. Et ce sont aussi 1.800.000 Polonais qui furent touchés par la répression soviétique et envoyés dans les camps du Goulag et les colonies de Sibérie, dont très peu sont revenus !
Guerres du Golf, attentats du WTC à New-York, Printemps arabes, Shoah, Timisoara, guerres en Lybie et en Syrie.
Ces différents sujets sont interdits de contestations, d’analyses ou de remise en cause, car ils appartiennent à « la mémoire collective », chasse gardée des mondialistes, du politiquement correct et surveillés par la police de pensée. Gare à ceux qui oseraient les transgresser.
Et parmi les rebelles de la pensée unique, nombreux ont été mis au ban de l’Humanité, condamnés, emprisonnés ou même parfois exilés, tels Paul Rassinier (ex-déporté, député SFIO), Roger Garaudy, Pierre Guillaume, Jean Plantin, Henri Roques, Thierry Meyssan, Hervé Ryssen, Robert Faurisson, Vincent Reynouard, Paul-Eric Blanrue en France, et ailleurs Wolfgang Frölich, Ursula Haverbeck, Giuseppe Falisi, Siegfried Verbeek, Alain Soral, Dieudonné M’bala M’bala, Khaled Mechaal, Mahmoud Abbas, Gamal Abdel Nasser, David Irving, Willis Carlo, Arthur Butz, Mahmoud Ahmadinejad, Sylvia Stolz, German Rudolf, Saddam Hussein, sans oublier Ernst Zundel et Horst Mahler, parmi tant d’autres en désaccord avec la doxa officielle.
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2021/03/03/les-reprouves-6301247.html
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