FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Plus de 35.000 dolmens, menhirs et autres alignements de pierres parsèment le continent européen. Aussi gigantesques qu’intrigants, ces monuments trouveraient leur origine en Bretagne au cinquième millénaire avant Jésus-Christ. Les travaux de recherche ont été publiés par la préhistorienne suédoise Bettina Schulz Paulsson, dans la revue scientifique PNAS.
Plus de 35.000 dolmens, menhirs et autres alignements de pierres parsèment le continent européen. Aussi gigantesques qu’intrigants, ces monuments trouveraient leur origine en Bretagne au cinquième millénaire avant Jésus-Christ. Les travaux de recherche ont été publiés par la préhistorienne suédoise Bettina Schulz Paulsson, dans la revue scientifique PNAS.
Selon ce chercheur à l’université de Göteborg, les sites mégalithiques n’ont pas été réalisés indépendamment les uns des autres.
Ses travaux ont consisté en l’analyse des datations de restes humains enfouis dans les sites, croisée avec nos connaissances sur l’architecture des constructions, les outils utilisés et les coutumes funéraires. Le chercheur a découvert que les premiers mégalithes sont apparus dans les régions côtières du nord-ouest de la France il y a environ 6700 ans.
Ces conclusions ont été favorablement accueillies par Michael Parker Pearson, archéologue spécialiste du site de Stonehenge.
C’est donc en Bretagne, pays des dolmens, qu’est né le mégalithisme.
Et non pas en Orient comme l’ont longtemps proclamé sans preuve archéologique les tenants de l’origine orientale des grandes civilisations.
La civilisation à l’origine de ces constructions est à chercher parmi les premières sociétés agricoles du néolithique. Les mégalithes se sont rapidement répandus dans la région bretonne, en l’espace de 200 à 300 ans.
Puis, dans une première phase d’expansion, dans les îles anglo-normandes, la péninsule ibérique et les pourtours européens de la Méditerranée.
Par la suite, les constructeurs de Bretagne sont partis conquérir l’Europe, preuve qu’ils étaient de bons navigateurs.
Dans la première moitié du quatrième millénaire, ces productions de pierres se sont propagées sur le littoral atlantique et jusqu’en Angleterre, en Irlande et en Ecosse. Finalement, c’est durant la seconde moitié du même millénaire que l’Allemagne, les Pays-Bas et la Scandinavie voient les mégalithes apparaître sur leur sol.
Alors que le site de Carnac attend, depuis 1996, de figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ces travaux universitaires donnent du poids à cette demande.
Les chercheurs souhaitent maintenant que des analyses ADN permettent à l’avenir de mieux comprendre l’origine du peuple mégalithique et le mode de diffusion de sa culture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire