jeudi 10 juillet 2014

George Soros et la drogue : les secrets de Judapest – par Laurent Glauzy (4/5)

[première partie ici]
De la Mafia casher à Fidel Castro
Est-ce alors un hasard si George Karlweis, un proche de Soros, était un gourou financier des Rothschild ? Avec Rober Vesco, il recueillit des milliards de l’Anti Defamation League, le groupe de pression hébraïque fondé en 1913 par le B’nai B’rith. Parmi les financiers de Vesco, il y avait Meyer Lanski, le principal personnage du soi-disant « Syndicat hébraïque », également appelé « Mafia Casher ». Lanski, ancien associé de Lucky Luciano, avec l’aide de son coreligionnaire Bugsy Siegel, mafieux américain de la Yiddish Connection, a créé Las Vegas qui, avant 1945, n’était qu’un village perdu dans le désert.
Après une première escroquerie de 260 millions de dollars, Robert Vesco est introuvable : de Wall Street, il finit à Cuba où il est accueilli personnellement par le Juif Fidel Castro[1], qui lui assure ne s’intéresser ni à ses activités aux États-Unis, ni à sa fortune.
D’après plusieurs personnes, Vesco devient un agent des services cubains d’espionnage industriel. Cependant, en 1996, il est accusé de fraude aux dons par Antonio Fraga Castro, cousin du chef. Il écope de treize années de prison. La piste la plus intéressante concernant les réseaux de Vesco provient d’une enquête de Miami, où l’ancien spéculateur de Wall Street fut accusé de trafic de drogue, avec Carlos Enrique Lehder Rivas, mégalomane qui a cofondé le cartel de Medellin avec le fameux Pablo Escobar. Di Lehder Rivas se dit que Vesco était le bras droit du narcotrafiquant yankee George Jung, immortalisé par Johnny Depp dans le film Blow, qui fait l’apologie de la cocaïne.
Donc, dans le livre Dope, Inc, Jeffrey Steinberg explique qu’une partie du flux financier de Quantum Fund, premier fonds offshore de Curaçao, dans les Antilles néerlandaises, créé en 1969 par Soros, pourrait être lié à la plus haute sphère du trafic de drogue mondial. D’ailleurs, Quantum Fund, qui se situe non loin de plantations de coca, est structuré de sorte à échapper à tous les contrôles. Ce n’est donc pas un hasard si ce fonds investit l’argent de ses premiers partenaires financiers, principalement celui de la Banque Rothschild Paris. Pour les besoins de la politique d’entreprise, aucun citoyen américain dans les bureaux de Quantum Fund. Par conséquent, le FBI et les autres organes de contrôle américains ne peuvent enquêter sur ses affaires.
Les fonds d’investissement de Soros semblent révéler une capacité absolument incroyable à prévoir les fluctuations financières. Un investissement de cent mille dollars réalisé en 1968 lui rapporta, en 1997, une valeur de 353 millions de dollars ! En 1978, le Quantum Fund réalisa un gain de 55 %, avec une capitalisation de 103 millions de dollars — selon ses biographes, ce capital représente lle premier magot de la vraie fortune de Soros.
Malgré cette richesse inouïe, le prince de Wall Street est contrarié. Son intelligence luciférienne le pousse à ne pas se contenter de ces succès ordinaires. Que faire de cet argent qu’une vie entière ne suffirait à dépenser ? C’est pourquoi, en 1979, Soros forma l’Open Society Institute, centre prétendument « philanthropique » qui lui sert à réaliser ses visions philosophiques, derrière lesquelles se cachent ses projets de rentabilisation de la drogue à l’échelle planétaire.
L’OSI se présente au monde comme un œuvre caritative, la reine des ONG, un richissime organisme qui applique des politiques mondiales par des voies non gouvernementales, en synergie avec les hautes sphères des pouvoirs transnationaux. Avec l’ONU, où Soros explique que cette supra-gouvernance promeut la non-prohibition de la drogue, l’OSI constitue l’armature de la prochaine dictature mondiale. Si l’Afrique du Sud de l’après-apartheid est une occasion parfaite pour mettre en route ses plans mondialistes, il en est de même pour la Russie postsoviétique, qui constitue aujourd’hui un des intérêts principaux de Soros. Cependant, l’actuel président russe, Vladimir Poutine, est une entrave à ses visées. LeFrankfurter allgemeine Zeitung du 23/6/2014 annonçait que le tsar du Kremlin envisageait de fermer en Russie la chaîne de restauration rapide McDonald’s. En quelques heures, plus de dix mille internautes russes ont appuyé ce projet.
Soros rêve d’un monde sans États, fondé sur des lois que nous pouvons imaginer sans peine : la toute puissance de l’économie, des multinationales avec, par exemple, cent mille goyim qui triment dans les plantations de canne à sucre du Brésil, servant à la production de l’éthanol, bien plus polluant que n’importe quel carburant. Une réalité que les officines de l’écologie officielle et la presse occidentale liées aux affaires du capitalisme se gardent bien de divulguer. Soros est un des principaux propriétaires de ces plantations, où la moindre révolte est punie de mort. Des prêtres missionnaires, qui avaient pris la défense de ces nouveaux esclaves, ont déjà été tués par des patrouilleurs en jeep[2].
Préparation d’une société d’esclaves
Le commerce de la drogue – moyen avec lequel la partie la plus réactive de la société, c’est-à-dire les jeunes, sont anesthésiés, ou plus exactement narcotisés – joue un rôle de première importance dans ce projet gigantesque de redéfinition de l’humanité. Ces générations toxico-dépendantes ne pourront plus se dresser contre le pouvoir qui les dépouille. C’est dans ce dessein qu’en 2011, en pleine crise de la dette, la Grèce se montrait plus tolérante envers les consommateurs de stupéfiants : le ministre de la Justice socialiste, Miltiades Papaïoannou, annonçait la dépénalisation de la consommation et de la possession « en petites quantités » de toutes les drogues. Athènes suit dans ce sens l’exemple de l’Espagne et du gouvernement de Felipe Gonzalez, également socialiste qui, en 1983, dépénalisait la consommation de drogue à titre individuel. Les conséquences furent tellement désastreuses que, dix ans plus tard, ces mêmes socialistes espagnols étaient contraints de faire machine arrière.
Feuilles de vigne, feuilles de coca
Dans son autobiographie parue en 1995, Soros on Soros, le milliardaire dépeint un monde de distribution contrôlée, rendant légalement disponible la majeure partie des drogues, excluant les plus dangereuses comme le crack, qui ont l’inconvénient de tuer le client trop rapidement. Initialement, Soros maintiendrait les prix bas pour détruire le narcotrafic. Une fois l’objectif atteint, il augmenterait les prix par le jeu des taxes, mais ferait une exception pour les toxicodépendants enregistrés, à seule fin de décourager le crime qui pourrait entacher ce nouveau commerce. Ce jeu Illuminati présente sous un visage humaniste une véritable culture de mort rentabilisée par ses tenanciers. Une partie de la recette irait à la prévention [pour se défaire de la concurrence] et au moyen de production.
Soros tire profit des difficultés économiques nationales pour imposer sa culture de mort et ses ambitions affairistes. En 1985, la Bolivie, qui se dirigeait vers l’hyperinflation, semblait incapable de rembourser le Fonds monétaire international. Le gouvernement du sucre appela comme conseiller Jeffrey Sachs. Ce professeur d’Harvard, directeur d’Earth Institute (institut para-écologiste attaché à la théorie mensongère du « développement durable », c’est-à-dire à la décroissance), mit en pratique la shock therapy, la libéralisation totale du marché bolivien, avec l’annulation des taxes sur les importations, jusqu’aux subventions publiques. En outre, il fit indexer la monnaie nationale, le boliviano, sur le dollar. Une recette qu’il tenta d’exporter ensuite en Pologne, en Estonie, en Slovaquie et en Russie, sous la présidence d’Eltsine, de 1991 à 1999.
Plusieurs observateurs notèrent à l’époque que la grande libéralisation de la Bolivie conduite par Sachs pour le compte du FMI n’était autre qu’un moyen de brader le pays aux narco-mafias. Le célèbre Evo Morales était devenu, en 2006, le chef du mouvement du cocalero, qui défendait les cultivateurs de coca. La Bolivie devint alors un narco-État.
Dans les années 1990, Morales fut, bien entendu, un pion apprécié de la politique anti-prohibition, financé par Soros et le FMI : l’ennemi était le président-dictateur Hugo Banzer, qui proposait un plan quinquennal pour l’éradication de la feuille de coca.
De 1990 à 2000, le président péruvien Alberto Fujimori retira 40 % des champs aux narcotrafiquants. Le Département d’État américain, le FMI, l’Human Rights Watchet une pléthore d’ONG cataloguèrent alors ce chef d’État, d’origine japonaise, comme dictateur. Accusé du massacre de Barrios Altos et de violations des droits de l’homme, il s’exila pendant six ans avant d’être extradé vers le Pérou et condamné, en 2009, à 25 ans de prison. Le massacre de Barrios Altos eut lieu le 3 novembre 1991, à Lima. Quinze personnes, dont un enfant âgé de huit ans, ont été tuées par des assaillants identifiés comme les membres du Groupe Colina, un escadron de la mort constitué de membres des Forces armées péruviennes. Comment ne pas voir dans cette opération une manipulation de la CIA qui, de plus, contrôle le commerce mondial de la drogue, conjointement avec les services secrets britanniques ? En outre, l’accusation de violation des droits de l’homme n’est-elle pas le prétexte utilisé par les nations criminelles maçonniques occidentales pour justifier leur droit d’ingérence ?
Soros versa un million de dollars à Alejandro Toledo, président péruvien de 2001 à 2006. Ce politicien, qui conduisit des révoltes particulièrement violentes, mit en minorité le parti de Fujimori. On pense que l’argent de Soros passait par la femme de Toledo, Éliane Karp, anthropologue à la fois belge, française, américaine et péruvienne, d’origine juive.
Quand quelqu’un se dresse contre le narcotrafic, il rencontre toujours des opposants financés par Soros. « La guerre à la guerre de la drogue » invoquée par Soros est une réalité sanguinaire, lancée depuis des années sur la scène politique mondiale.
L’Italie : une conquête de Soros
[A SUIVRE...]
Laurent Glauzy
[1] Si la judaïcité de Castro demeure peu connue en France, elle est souvent avancée dans les ouvrages du théologien catholique (traditionnel) allemand Johannes Rothkranz. Le journal israélien Haaretz du 25/9/2010 cite le président Netanyahou affirmant que « Fidel Castro a une profonde compréhension de l’histoire juive ». Le président cubain affirmait qu’« Israël avait immanquablement le droit d’exister ».
[2] L. Glauzy, Atlas de géopolitique révisée (chroniques 2003-2010), art.Éthanol : quand Lula rêve d’un tsunami vert, pp. 351-356.

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