Le surnom péjoratif
n’apparut ni pendant la Révolution française, ni à la suite de la
proclamation de la Deuxième République (1848). Il faut attendre les
premières décennies de la Troisième pour voir le terme apparaître
timidement. Ce serait à Paul de Cassagnac (1842-1904) que reviendrait la
paternité de l’expression.
Issu d’une famille de notables bonapartistes, Paul de Cassagnac (ou
Paul Granier de Cassagnac) fut député bonapartiste du Gers de 1876 à
1893, suivant son père Adolphe Granier de Cassagnac qui fut député
impérialiste de ce département sous le Second Empire. Tenant en
exécration la République, sans renier ses idées bonapartistes, il fut
dans les années 1880 la figure de proue du mouvement solutionniste
(« n’importe qui-quiste » pour ses détracteurs), acceptant n’importe
quel régime ou prétendant du moment qu’il ne s’agit pas de la
République. Dans ses discours à la Chambre puis articles dans son
journal l’Autorité (dont le slogan est « Pour Dieu, pour la France »),
il popularisa le surnom, repris ensuite par les royalistes et notamment
l’Action française, la formule rencontrant un grand succès.
Il s’illustra également dans de nombreux duels (vingt-deux au total) dont il ne ressortit jamais blessé.
« L’Action française reprend à son compte le surnom injurieux de ‘la gueuse’ inventé par Paul de Cassagnac pour désigner la République. » – René Rémond, Les Droites en France, Paris, Aubier, 1954, p. 172.
http://histoire.fdesouche.com/
Il s’illustra également dans de nombreux duels (vingt-deux au total) dont il ne ressortit jamais blessé.
« L’Action française reprend à son compte le surnom injurieux de ‘la gueuse’ inventé par Paul de Cassagnac pour désigner la République. » – René Rémond, Les Droites en France, Paris, Aubier, 1954, p. 172.
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