1914-1918 l'épuration républicaine :
Après le populicide de la révolution,
ses horreurs, ses tanneries de peaux humaines et ses déportations, les
massacres et les souffrances des ouvriers, le Camp de Conlie, la
Commune, le désastre de 1870, arrive la guerre de 1914-1918. Ouvrons la
ténébreuse page continuant l’épuration républicaine. En présence de la
déformation historique à laquelle nous assistons quotidiennement, il est
bon et utile de rappeler que la République en France est le régime le
plus inhumain, le plus meurtrier, le plus sanglant de notre histoire. Il
a été en même temps le plus ingrat, le plus inique et le plus odieux
envers ses combattants et fidèles. Ce régime n'hésita pas à sacrifier
inutilement les patriotes, allant même jusqu’à imaginer de brûler leur
femmes dans les fours, durant la révolution par furie sanguinaire !!!
Comme la république semble avoir oublié
ses alliés dans les milliers de Serbes, venus mourir chez nous. Il n’y a
pas si longtemps, c’est à force de bombardements que nous les avons
remerciés. La Sainte Russie envoya des forces venues nous rejoindre
aussi pour faire face aux prussiens. Le Tsar fut lamentablement
abandonné parce que monarque sans doute, par une république agissant
contre les trônes. L’Allemagne soutiendra d’ailleurs les
révolutionnaires, cassant ainsi le conflit sur le front oriental et
ramenant ses forces sur nous… Nous abandonnerons, dans les années qui
suivront, nos alliés russes, dans une atroce guerre civile, dont les
armées blanches, sauveront l’honneur. La république fit germer la
révolution russe par ses idées qui, par l’attrait de fausse liberté
d’abord, entraîne les peuples vers les catastrophes les plus
sanguinaires. A croire que les peuples n’ont pas de mémoire, cette
horreur laissera au monde l’image symbolique de l’innocence du
Tsarévitch, comme jadis Louis XVII, et de ses sœurs massacrés, au nom
d’une idéologie infernale, créant les pires régimes dictatoriaux,
massacrant les peuples, aux ordres cachés de puissances d’argent…
En
1912, nos dirigeants savaient qu'ils allaient engager la France dans
une grande guerre. Mais, les élections approchant, ils s'efforçaient de
tromper l'opinion publique. Sans entrer dans un quelconque débat
idéologique, mais les évènements des Inventaires contre les catholiques,
purgeant l’armée d’officiers écartés par religion, l’affaire des
Fiches, l’Affaire Dreyfus affaiblissant nos services de renseignement et
encore l’armée, permirent à l’Allemagne d’avoir la supériorité sur
notre pauvre pays déjà bien affaibli.
1914 c’est la Mobilisation Générale. Dès les premiers jours de la
guerre, la France paysanne fut atteinte de plein fouet par cet appel aux
armes. Aussitôt la déclaration de guerre, 30 % de la population active
masculine est retirée en quelques jours des usines et des champs. Sur
les 5 200 000 actifs masculins c’est entre 1 500 000 et 2 millions qui
quittent leurs fermes et cela dans les premiers jours du mois d’août, en
pleine moisson. On se demande d’ailleurs pourquoi le gouvernement
républicain procédait si soudainement à cette « levée en masse » puisque
par ailleurs il croyait, comme la plupart des têtes pensantes de
l’époque, que le conflit ne durerait que quelques mois. Il faut voir,
dans l’improvisation et le désordre qui marquèrent les premiers jours de
la Grande Guerre, à la fois l’impéritie et l’incapacité du personnel
politique républicain, à l’instar des « grands ancêtres» faisant face
122 ans plus tôt dans la plus complète anarchie aux conflits qu’ils
avaient eux-mêmes provoquée.
D’autre part l’influence des idéologies
contradictoires secrétées par l’esprit révolutionnaire et démocratique :
entre le pseudo-patriotisme jacobin sacrifiant criminellement toute la
jeunesse du pays au nom de la « Nation en armes» et un pacifisme
humanitaire, vague et utopique, inspirant au gouvernement de la IIIe
République l’ordre absurde du recul des armées françaises de 10 km
en-deçà de la frontière afin de prouver au monde la volonté pacifique de
la France ! N’oublions pas aussi que lors des premiers mois de la
guerre, l’équipement du soldat français, était constitué entre-autre
d’un simple képi et d’un pantalon rouge garance datant de la fin du
XIXème siècle, cela maintenu par la volonté des députés républicains en
souvenir des grandes heures de la Révolution… La cavalerie chargeait les
lignes ennemis à cheval le sabre au clair, alors qu’en face les
Allemands avaient déjà des tenues camouflées, un casque et des
mitrailleuses, positionnées en premières lignes, alors que nous y
mettions notre infanterie ? Voilà qui en dit long sur le déclin des
élites militaires françaises depuis la fin de l’Ancien Régime et les
épopées Napoléoniennes, qui d’ailleurs, avaient profités largement des
avancées technologiques et de l’armée professionnelle de nos rois.
Les allemands profitèrent, par leurs
observateurs, des avancées modernes des conflits mondiaux comme la
guerre de Sécession qui terrassa l’Amérique de 1861 à 1865. Nous
n’aborderont pas ni les scandales incessants ni l’instabilité de l’Etat
républicain, ni l’argent de l’Allemagne soudoyant les journaux français
afin d’empêcher tout retour monarchique en France… « Partis pour
Berlin la fleur au fusil » et dans le plus complet désordre, les paysans
français furent rapidement victimes d’un des plus grands massacre du
XXème siècle qui se révèlera particulièrement riche en la matière. En
1918, après quatre ans de furieuses batailles et d’atroces boucheries, 3
millions de paysans sont mobilisés, soit 60% du recensement de 1910 et,
quand le 11 novembre 1918, survint l’armistice, il y avait un million
et demi de morts, dont 20% de Bretons, désirait-on se débarrasser des
fils de chouans ? et d’innombrables blessés et estropiés à vie.
Comme l’écrivit Henri Servien dans sa Petite histoire de France : «
On peut labourer les friches et reconstruire mais les pertes humaines
sont irréparables. Toute une génération ardente et généreuse, une
jeunesse d’élite était disparue. Elle ne fut pas remplacée et l’élan du
pays fut brisé. »
Car le problème était bien là ! A
l’époque des Rois, il n’y avait pas de mobilisation générale. Au
Moyen-Âge seul les nobles et les seigneurs avaient le droit de faire la
Guerre. Plus tard c’est un système de recrutement dans les campagnes qui
permit de grossir les rangs des régiments en fonction des besoins de
l’armée. Le paysan avait le choix d’aller se battre ou non. Avec
l’arrivé de la république, c’est la conscription qui règne, de 18 à 60
ans, on peut être envoyé à la mort, depuis la fameuse levée en masse des
300 000 hommes en 1793, contre lequel s’était insurgée la Vendée. Du
reste, quand on a plus d’homme on mobilise les adolescents comme le fera
Napoléon avec ses « Marie-Louise », qui seront décimé à Leipzig !
Anatole France dénonçait lui-même ce système en ces termes : «
La honte des républiques et des empires, le crime des crimes sera
toujours d’avoir tiré un paysan de la paix doré de ses champs et de sa
charrue et de l’avoir enfermé entre les murs d’une caserne pour lui
apprendre à tuer un homme »
Ces guerres souvent plus idéologiques
qu'utiles coûtèrent sept invasions de plus en plus ruineuses et
déchirantes. Seule la période monarchique, qui va de 1815 à 1848,
représentait une période de paix et de libération en supprimant le
service militaire obligatoire. A part cette transition, la république
n’apportait que guerres, luttes civiles et misère… C’est donc au nom
de la Liberté et des Droits de l’Homme, que le français de 1914 avait
perdu sa liberté d’aller ou de ne pas aller à la guerre ! Les
républicains proclamèrent « l’union sacrée » afin d’exiger de la part
des opposants politiques de ne plus attaquer la république durant la
guerre et d’observer un comportement neutre face au gouvernement.
Charles Maurras, leader du mouvement royaliste et nationaliste «
l’Action française » acceptera cette union sacrée qu’il qualifiera de «
compromis nationaliste ». Ce choix s’avèrera catastrophique car non
seulement les royalistes se firent massacrer en première ligne, la
république voyant avec satisfaction disparaitre l’élite insurrectionnel
royaliste, mais le maintien d’une année de plus dans la guerre révèlera
les buts cachés du conflit : la destruction de la monarchie
Autrichienne. L’historien Pierre Bécat mit en évidence l’escroquerie de
cette union sacrée en rappelant cet épisode : Le ministre Viviani
s'écriait : «Tous les réactionnaires se font tuer», et Géraud Richard ami du futur ministre de l'Armement Albert Thomas répondait : « Pendant ce temps nous bourrons de copains toutes les administrations ».
C’est en 1917, que le nouvel empereur,
Charles d'Autriche, fit des offres de paix séparée à la France. Le
Prince Sixte de Bourbon, qui avait servi d'intermédiaire, a publié, à ce
sujet, tout un ouvrage : L'Offre de Paix séparée de l'Autriche, avec
deux lettres autographes de l'Empereur et une du Comte Czernin. C'était
une occasion inespérée d'arrêter la tuerie, de récupérer nos anciennes
provinces, d'en finir avec la domination prussienne et d'en revenir à
une ère de paix équilibrée, grâce à l'accord franco-autrichien. Mais
l'Autriche était catholique. II fallait donc sauver un Etat protestant.
Dans les salons de la Béchellerie, le vieux Rapport disait (v. livre
cité) : «...L'Allemagne ne sera pas battue, elle ne peut pas
l'être, sa défaite marquerait une régression de l'esprit humain.
Songez, le pays de Kant, de Fichte, de Schopenhauer. » Si les poilus avaient su qu'ils faisaient la guerre pour cela !...
Et ce fut dans ces conditions que la
République fit massacrer un million d'hommes de plus, pour en arriver à
perdre la paix et, par le Traité de Versailles, à jeter les bases d'une
nouvelle guerre. Jacques Bainville en fit la prophétie… Tel était
l’état d’esprit des dirigeants de la république.
En 1917, il y eut des mutineries. De
véritables héros, oui nous disons bien des héros, ont été fusillés,
voici dans quelles conditions. On les envoyait à l'attaque, après leur
avoir promis une permission. Ils en revenaient après avoir perdu leurs
copains et la promesse était oubliée. Il fallait recommencer le
lendemain, et puis encore les jours suivants, inlassablement envoyer les
maris, les fils, les frères, les cousins et les oncles au carnage.
Toujours nos fantassins face aux mitrailleuses allemandes, canons
chargés à mitraille et gaz destructeurs qui se régalaient. Charger
continuellement, inutilement sous le commandement quelquefois de
généraux stupides, comme par une volonté de faire disparaitre le peuple
de France dans un déluge de feu. Finalement, les malheureux survivants,
voyant que miséricorde se perdait et qu'on se moquait d'eux, se
mutinèrent. Clemenceau, dont Daudet disait qu’il était « Un calcul biliaire sculpté dans une tête de mort » et
autres complices s'étaient fait la main jadis contre les ouvriers, à
Villeneuve-Saint-Georges, à Draveil-Vigneux, on tire sur les ouvriers et
la fusillade des viticulteurs à Narbonne en 1907. La république fut le
plus antisocial des régimes que la France connut. Quelques poilus de
plus ou de moins ne pesaient pas lourd à cette époque. « Je fais la guerre, je fais toujours la guerre »,
disait Clémenceau le 8 mars 1918 à la tribune de l’Assemblée, pour
résumer son jusqu'au-boutisme. Pendant qu’il « faisait la guerre » les
poilus eux se faisaient massacrer au front, à moitié enterrés dans
l’humidité et la boue, dans la fureur des combats, sous un déluge de feu
de sang en affrontant le froid.
Depuis la plus haute antiquité, il n'y a
pas de régime au monde qui ait fait massacrer autant d'hommes que les
Républiques en France. Aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Lorsque les Spartiates en danger avaient fait appel aux Ilotes, ils ne
se comportaient pas plus ignominieusement envers eux que l'on fait les
Républiques avec les combattants de la grande guerre. Dans un numéro de
cette remarquable publication qu'est «le Touring Club de France», Yvan
Christ a décrit «Les Invalides», créées par Louis XIV pour des anciens
combattants qui n'étaient, à cette époque-là, que des mercenaires, et
que l'on traitait avec mille fois plus d'égards que les Anciens
combattants d'aujourd'hui. L’humanité des rois de France était telle,
que Louis XV, fut après Fontenoy plébiscité comme grand humaniste
européen grâce au fait qu’il fit soigner avec grande attention tous les
blessés ennemis, jusqu’à mettre à disposition son propre médecin…
De
1914 à 1919, la république a traité les blessés comme s'ils étaient pis
que des galériens. Des boiteux, des blessés de la face, du ventre, des
trépanés étaient brutalement renvoyés au front et s'entendaient dire : « Quand vous y serez, vous vous ferez évacuer.»
Il fallait des hommes ! Des prisonniers à leur tour passèrent en
conseil de guerre, comme étant suspects de s'être rendus. De 1919 à
1940, et même ultérieurement, les blessés de guerre ont été traités
comme du bétail. Nombreux sont ceux qui ont été dépouillés au passage de
certificats d'origine de blessure ou d'autres pièces qu'ils n'ont pu
récupérer. On leur marchande un pourcentage d'invalidité comme un
morceau de sucre en temps de disette. De grands blessés, qui traînent
leur misère durant plus de cinquante ans, n'ont même pas et n'auront
jamais la Légion d'honneur réservée à des chanteurs, banquiers, comiques
ou serviteurs du régime...
On se demande ce que penserait Louis XIV
qui avait créé les Invalides pour le respect de ses soldats. Et
Napoléon pour qui la Légion d'honneur devait récompenser surtout les
faits de guerre...
C'est bien en véritables ilotes que la
République a transformé ses combattants. Quant à ceux de la guerre de
1914, elle a attendu ce jour fatidique où ils ont tous disparu, pour
entamer son hypocrite mascarade d’hommage au centenaire de la Grande
Guerre, en cette année 2014.
Mais arrêtons-nous un instant, pensons à
la vie que fut celle de tous ceux qui survécurent, handicapés ou non,
ne pouvant retrouver les fonctions d’avant le conflit et pensant chaque
nuit à leur copains râlant dans les tranchées embouées ou mourant
ignorés de tous, abandonnés. Demandez-vous, ce que fut la vie de ces
femmes, mères ou épouses, sœurs ou fiancée devant l’attente interminable
des portraits et photos. Elles devaient trouver le temps long devant
les minutes et les heures interminables défilant avant un retour
éventuel ou l’horrible nouvelle. Et toutes celles qui resteront seules à
jamais, blessés jusqu’au plus profond d’elles-mêmes devant
l’indifférence d’un système qui n’a rien d’humain, puisque bâti sur le
sang… Et toutes celles qui attendront des nouvelles qui n’arriveront
jamais car nombreux seront disparus tout simplement…
Demain il y aura très certainement de
futures guerres à mener car ainsi vont les hommes, et l’histoire de
notre pays nous le prouve. Alors il ne tient qu’à nous de ne pas tomber
dans le panneau. Ce jour-là, c’est la république qu’il faudra combattre
et surtout ne plus commettre l’erreur de la confondre avec la France. Il
n’y a pas de régime idéal mais seulement des gouvernements plus
humains. Il ne tient qu’à vous de découvrir comment vivaient nos
ancêtres afin de comprendre combien la révolution et la république vous a
menti. Le règne de l’usure et de l’argent dirige la république aux
ordres du nouvel ordre mondial, libérez-vous et brisez vos chaînes.
Ouvrez les archives, textes, élections, guildes, contrats, droits
corporatifs d’avant 1789 et vous comprendrez que seul un Roi peut être
humain…
Notre jour viendra
Frédéric Winkler
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