Les indices sont troublants mais les recherches parfois entravées
Jean Ansar
le 17/01/2011
le 17/01/2011
C’est certainement le débat
archéologique le plus important du moment avec celui sur l’origine
unique, ou multiple, de l’homme dit moderne. Il faut bien voir qu’il ne
s’agit pas de peuplements historiques précédant Christoph Colomb, les
Vikings ou les moines irlandais. Sans oublier les Templiers et autres
Romains perdus. Nous sommes bien avant l’histoire. Dans la préhistoire.
On a découvert sur des sites archéologiques d’Amérique du Nord des outils antérieurs de plusieurs milliers d’années à l’époque considérée comme étant celle de la “première occupation”. Ces objets présentent de curieuses similitudes avec des outils de l’âge de pierre que l’on trouve datant de la période solutréenne. Or les Solutréens vivaient il y a 17 000 ans sur le continent européen. Sur une aire géographique englobant l’actuel Sud de la France, l’Espagne et le Portugal.
Mieux, on a retrouvé des fragments d’ADN d’origine européenne sur des os remontant à 15 000 ans dans une tribu présumée d’Indiens du nord-est des États-Unis… et pas seulement. Comment expliquer ces similitudes entre des populations de deux continents séparés par 5 000 km d’océan? Peu à peu, les archéologues ont rassemblé des arguments allant dans le sens d’une hypothèse tout à fait inédite, notamment d’ordre génétique. Y aurait-il eu une migration humaine venue d'Europe ?
Un débat qui gène
On devrait se réjouir de voir les connaissances évoluer, mais ce n’est pas le cas .Car toutes ces découvertes se heurtent au mépris, au dénigrement, à la loi du silence ou à l’escamotage. Pourquoi? Parce qu’elles remettent en cause les fondements d’une repentance politique ayant confisqué l’archéologie du continent au profit des victimes.
Il est incontestable que l’immigration européenne aux Amériques a, depuis la fin du Moyen Age, a provoqué des « chocs de civilisation », destructeurs pour les cultures déjà installées, qui ont subi destructions et génocides. Sur le territoire des actuels Etats Unis il a été, depuis, accordé aux Indiens des droits liés a leur qualité, reconnue, de «premiers américains». Or ces droits, avec tous les avantages liés, seraient battus en brèche s’ils n’étaient pas les seuls premiers. Et peut être pas les premiers du tout.
Le cas le plus célèbre est celui de l’homme de Kennewick, nom donné aux restes d'un homme préhistorique retrouvés près du fleuve Columbia, à côté de la ville de Kennewick, dans l'État de Washington au nord-ouest des États-Unis. Une polémique a été soulevée lorsque les tribus indiennes (dont les Umatillas, les Colvilles, les Walla-wallas, les Yakimas et les Nez-percés) ont souhaité récupérer les ossements de l'homme de Kennewick, qu’ils nomment « le grand ancêtre », pour le rendre à la terre. Ils ont eu gain de cause, comme l’autorise depuis 1990 une loi fédérale, le Native American Graves Protection and Repatriation Act. Début avril 1998, le corps des ingénieurs de l'armée, composé de militaires gouvernementaux faisant du génie civil, a enseveli l'emplacement où avait été découvert le squelette.
Privés de leur objet d'étude, les scientifiques intentèrent un procès au gouvernement dans l'espoir d'obtenir le droit d'analyser ce squelette à la morphologie inattendue. Et qui bouleversait l’acquis. A partir de l'homme de Kennewick il devenait impossible d’établir une filiation sérieuse entre les 450 générations qui arrivent aux Amérindiens d'aujourd'hui et, a fortiori, aux populations nomades. Les vestiges de l'homme de Kennewick ont finalement été rendus aux scientifiques après plusieurs procès en appel. On a voulu empêcher une recherche scientifique dont les résultats n’auraient pas été politiquement corrects.
Les hypothèses de peuplements initiaux
Le peuplement de l’Amérique par les Indiens est officiellement le fruit d’une migration venant du continent asiatique par le détroit de Béring, pour l’essentiel. Mais l’essentiel n’est pas forcément l’exclusif. Pourquoi n’y aurait il pas eu d’autres migrations: de Polynésie, d Afrique et surtout d’Europe? On sait que les « Caucasiens » ont peuplé l’espace asiatique, jusqu’a la Chine et au-delà. Avant de disparaître sous le poids du nombre… Ils ont peu être suivi le même chemin que les Asiates et certains les ont peut être précédés. Pourquoi pas ? Pourquoi surtout la question ne pourrait elle pas être posée ?
Il y a celui des Anasazis. Les Anasazis sont un peuple disparu du Grand Sud-Ouest de l’Amérique du Nord, répartis en plusieurs groupes dans les États actuels du Colorado, de l’Utah, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Leur civilisation est remarquable à plusieurs titres Elle a laissé de nombreux vestiges monumentaux et culturels sur plusieurs sites, dont deux sont classés sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO.
Ensuite, les vestiges retrouvés par les archéologues témoignent d'une maîtrise des techniques de la céramique, du tissage et de l'irrigation. Enfin, les Anasazis savaient observer le soleil et dessinaient des symboles restés mystérieux dans le désert. Étaient-ils indiens ? La question taboue est posée par certains chercheurs malgré la diabolisation.
Plus récemment encore les projecteurs se sont braqués sur le « windower people ». On a trouvé en Floride des restes humains et des vestiges culturels d’une civilisation de toute évidence européenne comme le confirme l’ADN qui a disparu, sans doute victime d’un génocide selon les traces de violences découvertes. On pense que les exterminateurs auraient été les Navajos plus nombreux.
Une autre culture présumée par ses découvreurs comme également européenne aurait subi le même sort au Nevada. Cela fait quand même beaucoup de présomptions sur la possibilité d’un autre peuplement. Tout cela est, bien sûr sujet à débat critique. L’inacceptable est le refus de discussion scientifique pour respecter des tabous politiques.
On a découvert sur des sites archéologiques d’Amérique du Nord des outils antérieurs de plusieurs milliers d’années à l’époque considérée comme étant celle de la “première occupation”. Ces objets présentent de curieuses similitudes avec des outils de l’âge de pierre que l’on trouve datant de la période solutréenne. Or les Solutréens vivaient il y a 17 000 ans sur le continent européen. Sur une aire géographique englobant l’actuel Sud de la France, l’Espagne et le Portugal.
Mieux, on a retrouvé des fragments d’ADN d’origine européenne sur des os remontant à 15 000 ans dans une tribu présumée d’Indiens du nord-est des États-Unis… et pas seulement. Comment expliquer ces similitudes entre des populations de deux continents séparés par 5 000 km d’océan? Peu à peu, les archéologues ont rassemblé des arguments allant dans le sens d’une hypothèse tout à fait inédite, notamment d’ordre génétique. Y aurait-il eu une migration humaine venue d'Europe ?
Un débat qui gène
On devrait se réjouir de voir les connaissances évoluer, mais ce n’est pas le cas .Car toutes ces découvertes se heurtent au mépris, au dénigrement, à la loi du silence ou à l’escamotage. Pourquoi? Parce qu’elles remettent en cause les fondements d’une repentance politique ayant confisqué l’archéologie du continent au profit des victimes.
Il est incontestable que l’immigration européenne aux Amériques a, depuis la fin du Moyen Age, a provoqué des « chocs de civilisation », destructeurs pour les cultures déjà installées, qui ont subi destructions et génocides. Sur le territoire des actuels Etats Unis il a été, depuis, accordé aux Indiens des droits liés a leur qualité, reconnue, de «premiers américains». Or ces droits, avec tous les avantages liés, seraient battus en brèche s’ils n’étaient pas les seuls premiers. Et peut être pas les premiers du tout.
Le cas le plus célèbre est celui de l’homme de Kennewick, nom donné aux restes d'un homme préhistorique retrouvés près du fleuve Columbia, à côté de la ville de Kennewick, dans l'État de Washington au nord-ouest des États-Unis. Une polémique a été soulevée lorsque les tribus indiennes (dont les Umatillas, les Colvilles, les Walla-wallas, les Yakimas et les Nez-percés) ont souhaité récupérer les ossements de l'homme de Kennewick, qu’ils nomment « le grand ancêtre », pour le rendre à la terre. Ils ont eu gain de cause, comme l’autorise depuis 1990 une loi fédérale, le Native American Graves Protection and Repatriation Act. Début avril 1998, le corps des ingénieurs de l'armée, composé de militaires gouvernementaux faisant du génie civil, a enseveli l'emplacement où avait été découvert le squelette.
Privés de leur objet d'étude, les scientifiques intentèrent un procès au gouvernement dans l'espoir d'obtenir le droit d'analyser ce squelette à la morphologie inattendue. Et qui bouleversait l’acquis. A partir de l'homme de Kennewick il devenait impossible d’établir une filiation sérieuse entre les 450 générations qui arrivent aux Amérindiens d'aujourd'hui et, a fortiori, aux populations nomades. Les vestiges de l'homme de Kennewick ont finalement été rendus aux scientifiques après plusieurs procès en appel. On a voulu empêcher une recherche scientifique dont les résultats n’auraient pas été politiquement corrects.
Les hypothèses de peuplements initiaux
Le peuplement de l’Amérique par les Indiens est officiellement le fruit d’une migration venant du continent asiatique par le détroit de Béring, pour l’essentiel. Mais l’essentiel n’est pas forcément l’exclusif. Pourquoi n’y aurait il pas eu d’autres migrations: de Polynésie, d Afrique et surtout d’Europe? On sait que les « Caucasiens » ont peuplé l’espace asiatique, jusqu’a la Chine et au-delà. Avant de disparaître sous le poids du nombre… Ils ont peu être suivi le même chemin que les Asiates et certains les ont peut être précédés. Pourquoi pas ? Pourquoi surtout la question ne pourrait elle pas être posée ?
Il y a celui des Anasazis. Les Anasazis sont un peuple disparu du Grand Sud-Ouest de l’Amérique du Nord, répartis en plusieurs groupes dans les États actuels du Colorado, de l’Utah, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Leur civilisation est remarquable à plusieurs titres Elle a laissé de nombreux vestiges monumentaux et culturels sur plusieurs sites, dont deux sont classés sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO.
Ensuite, les vestiges retrouvés par les archéologues témoignent d'une maîtrise des techniques de la céramique, du tissage et de l'irrigation. Enfin, les Anasazis savaient observer le soleil et dessinaient des symboles restés mystérieux dans le désert. Étaient-ils indiens ? La question taboue est posée par certains chercheurs malgré la diabolisation.
Plus récemment encore les projecteurs se sont braqués sur le « windower people ». On a trouvé en Floride des restes humains et des vestiges culturels d’une civilisation de toute évidence européenne comme le confirme l’ADN qui a disparu, sans doute victime d’un génocide selon les traces de violences découvertes. On pense que les exterminateurs auraient été les Navajos plus nombreux.
Une autre culture présumée par ses découvreurs comme également européenne aurait subi le même sort au Nevada. Cela fait quand même beaucoup de présomptions sur la possibilité d’un autre peuplement. Tout cela est, bien sûr sujet à débat critique. L’inacceptable est le refus de discussion scientifique pour respecter des tabous politiques.
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