Ce
5 juillet à Oran, alors que le soi-disant « cessez-le-feu » était en
vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroule une
chasse aux Blancs visant les malheureux qui n’avaient pas encore eu le
temps de quitter les lieux.
« On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »
On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »
Bilan : 3 000 morts et disparus.
Le pire, dans cette histoire, est que 18
000 soldats français étaient stationnés à Oran. Ils reçurent l’ordre de
l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans
intervenir.
Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».
Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit « ne bougez pas ».
«
C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une
communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner
ses ressortissants sans intervenir.
La
tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes
français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.
Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles…
Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible.
Les
soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans
le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan
exact de cette Saint-Barthélemy.
On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus.
C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini.
Ce
qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries
commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était
vaste.
On
peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des
disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de
l’Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des
bars à soldats, traités en esclaves ou torturés fut sans nul doute pire
encore. » (témoignage de Geneviève de Ternant)
A lire, un dossier sur l’affaire « Katz – massacre d’Oran » ici.
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