Comme
toute narration historique, la version officielle de la Deuxième guerre
mondiale présente un caractère partiellement fictif. Le travail de
l’historien, qui consiste à réviser perpétuellement l’Histoire, est venu
nuancer et complexifier cette version officielle écrite par les
vainqueurs.
L’intellect humain étant sélectif et imparfait, les versions révisées de l’Histoire officielle sont, elles aussi, partiellement fictives et peuvent être également nuancées et complexifiées à leur tour. Un travail de recherche historique sérieux consiste donc aussi à réviser la révision, puis la révision de la révision, et ainsi de suite à l’infini…
La version officielle de la Deuxième guerre mondiale propose un antagonisme essentialisé entre deux blocs géopolitiques aux raisons parfaitement indépendantes : d’un côté, les bons, qui défendent la démocratie, et de l’autre, les méchants, partisans de la dictature. Si l’on excepte les communistes, qui ont changé en cours de route, globalement on a deux blocs ennemis irréconciliables et n’ayant jamais communiqué autrement que dans le conflit. Or, les preuves de connivences multiples entre les ennemis officiels arrivent dès que l’on étudie de près les faits.
Les liens entre le nazisme et le capitalisme industriel transnational, notamment américain, sont largement documentés (de General Motors à l’opération Paperclip, etc.). On connaît cependant moins bien les liens entre le nazisme et le capitalisme financier, les fameux « banquiers cosmopolites » contre lesquels les nazis eux-mêmes criaient pourtant si fort. Le nom des Warburg apparaît parfois. Mais comme l’ont montré les recherches d’un Anthony Sutton, d’un Eustace Mullins ou du pseudo Sydney Warburg, les rapports entre le Troisième Reich et Wall-Street ou la City ont été encore plus intimes et intriqués. Même au plus fort de la guerre, l’Allemagne nazie n’a jamais été exclue du système financier international de l’époque (transactions, spéculations, etc.).
La grande banque internationale, quelle que soit son origine confessionnelle, n’a donc jamais déclaré la guerre à Hitler, sauf à la marge. Bien au contraire même, puisque pour arriver au pouvoir suprême en Allemagne dans les années 1930, qui plus est par des voies légales, il fallait nécessairement, comme aujourd’hui d’ailleurs, le soutien des banques et des médias… Mais au-delà même de cette connivence évidente émanant d’acteurs privés, il semble qu’il y ait eu en outre complicité au plus haut niveau entre des États officiellement en guerre l’un contre l’autre, à savoir entre le gouvernement allemand, d’une part, et les gouvernements alliés anglais et américains de l’autre.
À l’appui de cette thèse, nous proposons au lecteur des documents qui pourraient bien contribuer à remettre en cause totalement l’histoire de la Deuxième guerre mondiale, et, partant, l’histoire du monde. La Bibliothèque nationale de France offre en ligne sur Internet des versions numérisées de certaines de ses archives, notamment la presse clandestine qui circulait sous le manteau en France pendant l’occupation allemande. Nous en reproduisons ci-dessous quelques extraits ainsi que les liens vers les articles complets, que l’on peut retrouver également dans le catalogue à la cote : RES-G-1470(402).
« La Vérité », n° 55, 10 décembre 1943.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Pourquoi le Front ne bouge pas en Méditerranée. » « Le New-Leader, organe du Parti Travailliste Indépendant anglais, dénonce les affaires d’or du capitalisme anglais à la faveur de la guerre. "Plus ça dure, mieux ça vaut", tel est l’esprit de la Bourse. Les banques établissent des succursales derrière les pas des soldats. (…) Les dividendes vont jusqu’à 88% ! Après cela on comprend pourquoi, quand Churchill parle d’une "terrible année 1944", les actions montent, tandis que le commentateur militaire Lidell Hart s’étonne que l’armée anglaise ne puisse avancer en Italie du Sud "devant 5 divisions allemandes". Les Allemands claironnent les hauts faits de leur armée quand il s’agit surtout de la passivité organisée des gouvernements alliés. »
« Ceux qui ont rasé Nantes ravitaillent l’Allemagne en essence ! » « Des lecteurs nous font parvenir une récente "Note adressée par les organes dirigeants de l’Armée secrète au Commandement interallié". (…) "À AUCUN MOMENT L’AVIATION ALLIÉE N’A BOMBARDÉ LE BASSIN DE BRIEY, NI LES MINES DE BAUXITE DU SUD-EST, la grosse industrie d’où l’ennemi tire l’essentiel de ses ressources." La note continue ainsi : "DES INFORMATIONS ABSOLUMENT SÛRES NOUS SIGNALENT L’ARRIVÉE ININTERROMPUE PAR L’ESPAGNE DE TRAINS CITERNES COMPLETS D’ESSENCE." (…) »
« La Vérité », n° 56, 15 janvier 1944.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Une guerre de forbans capitalistes… Roosevelt ravitaille Hitler… » « Dans son dernier numéro, La Vérité a dévoilé le trafic de l’essence et des avions entre les "Alliés" et l’Allemagne. (…) Partout, c’est la conspiration du silence. (…) Les travailleurs doivent ignorer que les tractations financières se foutent des "frontières nationales" et des prétendues "frontières idéologiques". (…) La Vérité entend briser le silence public de la presse bourgeoise, tant hitlérienne que pro-alliée. Il faut que chaque ouvrier reconnaisse, le masque arraché, le vrai visage des belligérants impérialistes : nulle part, les croisés de la civilisation et de la Paix. Mais des forbans capitalistes qui font s’entre-tuer les peuples pour le partage des marchés et qui, au cours même de la guerre, continuent entre eux leurs fructueuses affaires. »
« La Vérité », n° 58, 10 février 1944.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Le trafic de l’essence. L’Internationale capitaliste n’est pas dissoute. » « 1939. La guerre est venue… et le trafic a continué. Dans tous les pays, les journaux menteurs parlaient du blocus, mais les navires alliés transportaient du minerai et du matériel d’Amérique en Allemagne via la Belgique. (…) Aujourd’hui, les aviations alliées détruisent certaines industries de l’Allemagne afin de supprimer un concurrent dans l’avenir. Mais pour que, dans l’immédiat, le Reich puisse tenir le temps qu’il faut devant l’U.R.S.S., les alliés expédient chaque jour 2 trains d’essence à Hitler ; une centaine de wagons qui passent chaque jour à Port Bou. »
« La Vérité », n° 59, 17 février 1944.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Après le pétrole, les minerais ! » « Des camarades qui reviennent d’Allemagne nous demandaient : "Pourquoi les grandes usines allemandes de produits chimiques ne sont-elles pas bombardées ? Alors que 150.000 travailleurs, femmes et enfants de Hambourg ont été carbonisés, pourquoi les usines de LA LEUNA , par exemple, restent-elles toujours debout ?" Nous sommes à présent en mesure de donner la réponse. C’est que les PRODUITS CHIMIQUES ALLEMANDS SONT ÉCHANGÉS CONTRE DES MINÉRAIS SPÉCIAUX AMÉRICAINS dont le Reich a besoin pour son industrie de guerre. »
Tératologie géopolitique : Israël et l’Union européenne
Nous invitons fortement nos lecteurs à prendre connaissance de la totalité de ces documents (dont nous avons sauvegardé des copies si les liens ne marchaient plus) et à poursuivre leurs recherches personnelles sur le sujet. Pour notre part, nous estimons que l’on peut en tirer des conclusions qui recoupent les analyses d’un Benjamin H. Freedman et qui font penser à ce que l’on nomme communément le plan Pike-Mazzini.
Dans cette perspective, la Deuxième guerre mondiale ne fut qu’une énorme mise en scène pour faire avancer l’agenda mondialiste ; et dans cette mise en scène, les nazis ne furent que des idiots utiles et manipulés, des « patsies » sous « mind control » du vrai Pouvoir, en l’espèce le complexe militaro-industriel de la haute finance impériale anglo-saxonne et sioniste.
Comme le rappelait Pierre Démeron en 1968 dans « Contre Israël » (pp. 44-45) :
« L’impérialisme anglais très vite voit le bon usage du sionisme. En 1907 déjà, le premier ministre britannique, Campbell-Bannerman, inquiet de l’éveil des nationalismes chez les peuples colonisés, réunit une commission d’historiens et de sociologues pour étudier les moyens susceptibles de perpétuer la domination européenne : "Les empires se forment, s’agrandissent et se stabilisent un tant soit peu avant de se désagréger et de disparaître... Avons-nous un moyen d’empêcher cette chute, cet effondrement, nous est-il possible de freiner le destin du colonialisme européen actuellement à son point critique ?" (…) À ces questions angoissées la commission répond en montrant la nécessité de lutter "contre l’union des masses populaires dans la région arabe ou l’établissement de tout lien intellectuel, spirituel ou historique entre elles" et recommande de chercher "tous les moyens pratiques pour les diviser autant que possible" et notamment, comme moyen d’y parvenir, l’édification d’une "barrière humaine puissante et étrangère à la région – pont reliant l’Asie à l’Afrique – de façon à créer dans cette partie du monde, à proximité du canal de Suez, une force amie de l’impérialisme et hostile aux habitants de la région". »
Quelques années après cette commission présidée par Sir Henry Campbell-Bannerman, Winston Churchill publiait dans The Illustrated Sunday Herald du 8 février 1920 un célèbre article intitulé « Zionism versus Bolshevism. A struggle for the soul of the jewish people », dans lequel il déclarait :
« Bien sûr, la Palestine est beaucoup trop petite pour s’accommoder de plus d’une fraction de la race juive, ou faire que la majorité des juifs nationaux souhaitent y aller. Mais si, comme cela pourrait bien arriver, il devait être créé au cours de notre vie sur les rives du Jourdain un État juif sous la protection de la Couronne britannique, lequel pourrait comprendre trois ou quatre millions de juifs, un événement serait advenu dans l’histoire du monde qui, à tous points de vue, serait bénéfique et particulièrement en harmonie avec les intérêts les mieux compris de l’Empire britannique. »
Les racines anglo-saxonnes d’Israël apparaissent partout : dans son système politique – bipartisme à l’anglaise, pas de Constitution clairement codifiée mais des « Basic laws » mouvantes ; économique – capitalisme ultralibéral ; socioculturel – racialisme suprémaciste et/ou séparatiste, façon Ku Klux Klan ou apartheid sud-africain ; et jusque dans sa langue, l’hébreu moderne contenant un tiers de mots anglais. Un membre du « Foreign office » britannique, Edward Ledwich Mitford publiait dès 1845 « An appeal in behalf of the Israel Nation in connection with the British policy in the Levant ».
Le leader sioniste Herbert Samuel écrivit dans ses « Mémoires » (1945) : « C’est ainsi que nous édifierons à proximité de l’Égypte et du canal de Suez un État juif d’obédience britannique. » Bref, le « code génétique » d’Israël est anglo-saxon et procède d’un calcul géopolitique intéressé : affaiblir le monde arabo-musulman en y introduisant un facteur de crise permanente. En l’absence d’une gestation historique naturelle et proprement juive de ce pays, raison pour laquelle de nombreux juifs orthodoxes n’accordent aucune légitimité théologique à l’entité sioniste, la question se pose de ses origines pour le moins artificielles, sises dans le volontarisme impérial du capitalisme européen.
Par définition, un pays entièrement conçu juste pour entretenir une « stratégie de la tension » géopolitique ne peut exister que sur un mode problématique. Comment se configure ce mode d’être israélien nécessairement problématique dont l’Empire atlantiste et le mondialisme ont tant besoin ? Par la mise au point d’un mythe fondateur national possédant une contradiction interne insoluble, un « double-bind » schismogénétique du type : « Je n’ai le droit d’exister que parce qu’on me déteste ». De fait, comme chacun le sait, le mythe fondateur d’Israël repose entièrement sur l’antisémitisme, réel ou imaginaire, ce que de nombreux théoriciens ont reconnu sans ambiguïté.
Le sionisme et la cohésion du monde juif reposent entièrement sur le complexe de Massada, la représentation paranoïaque de « la citadelle assiégée ». Première dans l’Histoire : voilà un pays qui ne peut survivre que par la haine, réelle ou fictive, qui lui est portée. Cadeau empoisonné fait aux juifs du monde entier par le capitalisme transnational et son complexe militaro-industriel, dont il est une pure création de synthèse et dont il porte tous les stigmates de non-viabilité à long terme. Pays qui disparaîtrait s’il n’avait plus d’ennemis, raison pour laquelle il doit absolument les faire émerger réellement (Hamas) ou les inventer de toute pièce à la télévision (11 Septembre).
Bizarrement, monstrueusement doit-on dire, aimer Israël revient à le mettre en danger. L’absence d’ennemi extérieur relâche les liens internes au groupe et permet aux tensions latentes, déjà nombreuses et explosives dans ce pays, de s’exprimer jusqu’à l’éclatement du groupe. Qui connaît un peu le milieu le sait : les juifs n’ont aucune envie de vivre ensemble.
Dans ces conditions, la création d’un groupe organisé, rapidement et à partir de rien, repose entièrement sur la mise en scène d’un ennemi implacable et d’un mythe fondateur au pathos tragique et désespéré. Les concepteurs d’Israël (ainsi que de l’Union européenne), essentiellement l’oligarchie anglo-germanique, juive mais pas seulement, connaissaient ce mécanisme psychosocial ami/ennemi, intérieur/extérieur et l’ont tout bonnement appliqué.
Ce fut l’Histoire de la première moitié du XXème siècle. Aujourd’hui encore, les « menaces de paix » sont infiniment plus dangereuses pour ce pays que les « menaces de guerre » (fictives, qui plus est). Yitzhak Rabin, assassiné par le Mossad, en paya le prix fort. Au final, l’antisémitisme, c’est quoi ? En résumé, ce sont des juifs qui tuent des juifs. Incidemment, nous invitons nos concitoyens de confession hébraïque à réfléchir un peu à qui sont leurs vrais ennemis avant d’acheter « Made in Israel » à la supérette de leur quartier.
Les « chemises brunes », marionnettes de l’Empire, ont donc fait avancer la cause sioniste plus que personne au monde, ce pour quoi ils furent mis en place, d’ailleurs. Sans eux, deux des principaux outils du mondialisme, avec l’Union européenne, n’auraient jamais vu le jour.
Suite à la Déclaration Balfour, il fallait en effet encore un dernier prétexte suffisamment massif, en l’occurrence une vague d’antisémitisme sans précédent, pour justifier aux yeux du monde la promulgation officielle d’un pays spécialement conçu pour les juifs. Idem pour le projet utopique d’abolir les frontières entre les pays d’Europe, au nom d’une lutte contre le « nationalisme fauteur de guerres », mais surtout au nom d’un abus de langage, le national-socialisme n’ayant en effet rien de national, puisque c’était un impérialisme, débordant par nature de ses frontières, et rien de socialiste, puisque son unité de mesure n’était pas la classe sociale mais la race.
Les racines anglo-germano-sionistes de l’Union européenne, ou Euro-fascisme, selon le mot d’Emmanuel Todd, mélange d’ultralibéralisme économique et de rivalités identitaires exacerbées artificiellement, apparaissent clairement dans deux documents :
Si le plan Pike-Mazzini, c’est-à-dire les trois guerres mondiales nécessaires pour instaurer un gouvernement mondial et son « New World Order », est déjà accompli aux deux tiers, nous sommes désormais prévenus et il n’est pas trop tard pour le faire encore échouer. Comment ? Par un soutien indéfectible à toutes les formes de souverainetés nationales, d’ici comme d’ailleurs, ainsi que par une lutte pied à pied contre toutes les formes de rivalités identitaires séparatistes et menaçant l’unité nationale. http://www.egaliteetreconciliation.fr/
Sur le même sujet :
http://www.egaliteetreconciliation....
Pour aller plus loin :
L’intellect humain étant sélectif et imparfait, les versions révisées de l’Histoire officielle sont, elles aussi, partiellement fictives et peuvent être également nuancées et complexifiées à leur tour. Un travail de recherche historique sérieux consiste donc aussi à réviser la révision, puis la révision de la révision, et ainsi de suite à l’infini…
La version officielle de la Deuxième guerre mondiale propose un antagonisme essentialisé entre deux blocs géopolitiques aux raisons parfaitement indépendantes : d’un côté, les bons, qui défendent la démocratie, et de l’autre, les méchants, partisans de la dictature. Si l’on excepte les communistes, qui ont changé en cours de route, globalement on a deux blocs ennemis irréconciliables et n’ayant jamais communiqué autrement que dans le conflit. Or, les preuves de connivences multiples entre les ennemis officiels arrivent dès que l’on étudie de près les faits.
Les liens entre le nazisme et le capitalisme industriel transnational, notamment américain, sont largement documentés (de General Motors à l’opération Paperclip, etc.). On connaît cependant moins bien les liens entre le nazisme et le capitalisme financier, les fameux « banquiers cosmopolites » contre lesquels les nazis eux-mêmes criaient pourtant si fort. Le nom des Warburg apparaît parfois. Mais comme l’ont montré les recherches d’un Anthony Sutton, d’un Eustace Mullins ou du pseudo Sydney Warburg, les rapports entre le Troisième Reich et Wall-Street ou la City ont été encore plus intimes et intriqués. Même au plus fort de la guerre, l’Allemagne nazie n’a jamais été exclue du système financier international de l’époque (transactions, spéculations, etc.).
La grande banque internationale, quelle que soit son origine confessionnelle, n’a donc jamais déclaré la guerre à Hitler, sauf à la marge. Bien au contraire même, puisque pour arriver au pouvoir suprême en Allemagne dans les années 1930, qui plus est par des voies légales, il fallait nécessairement, comme aujourd’hui d’ailleurs, le soutien des banques et des médias… Mais au-delà même de cette connivence évidente émanant d’acteurs privés, il semble qu’il y ait eu en outre complicité au plus haut niveau entre des États officiellement en guerre l’un contre l’autre, à savoir entre le gouvernement allemand, d’une part, et les gouvernements alliés anglais et américains de l’autre.
À l’appui de cette thèse, nous proposons au lecteur des documents qui pourraient bien contribuer à remettre en cause totalement l’histoire de la Deuxième guerre mondiale, et, partant, l’histoire du monde. La Bibliothèque nationale de France offre en ligne sur Internet des versions numérisées de certaines de ses archives, notamment la presse clandestine qui circulait sous le manteau en France pendant l’occupation allemande. Nous en reproduisons ci-dessous quelques extraits ainsi que les liens vers les articles complets, que l’on peut retrouver également dans le catalogue à la cote : RES-G-1470(402).
« La Vérité », n° 55, 10 décembre 1943.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Pourquoi le Front ne bouge pas en Méditerranée. » « Le New-Leader, organe du Parti Travailliste Indépendant anglais, dénonce les affaires d’or du capitalisme anglais à la faveur de la guerre. "Plus ça dure, mieux ça vaut", tel est l’esprit de la Bourse. Les banques établissent des succursales derrière les pas des soldats. (…) Les dividendes vont jusqu’à 88% ! Après cela on comprend pourquoi, quand Churchill parle d’une "terrible année 1944", les actions montent, tandis que le commentateur militaire Lidell Hart s’étonne que l’armée anglaise ne puisse avancer en Italie du Sud "devant 5 divisions allemandes". Les Allemands claironnent les hauts faits de leur armée quand il s’agit surtout de la passivité organisée des gouvernements alliés. »
« Ceux qui ont rasé Nantes ravitaillent l’Allemagne en essence ! » « Des lecteurs nous font parvenir une récente "Note adressée par les organes dirigeants de l’Armée secrète au Commandement interallié". (…) "À AUCUN MOMENT L’AVIATION ALLIÉE N’A BOMBARDÉ LE BASSIN DE BRIEY, NI LES MINES DE BAUXITE DU SUD-EST, la grosse industrie d’où l’ennemi tire l’essentiel de ses ressources." La note continue ainsi : "DES INFORMATIONS ABSOLUMENT SÛRES NOUS SIGNALENT L’ARRIVÉE ININTERROMPUE PAR L’ESPAGNE DE TRAINS CITERNES COMPLETS D’ESSENCE." (…) »
« La Vérité », n° 56, 15 janvier 1944.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Une guerre de forbans capitalistes… Roosevelt ravitaille Hitler… » « Dans son dernier numéro, La Vérité a dévoilé le trafic de l’essence et des avions entre les "Alliés" et l’Allemagne. (…) Partout, c’est la conspiration du silence. (…) Les travailleurs doivent ignorer que les tractations financières se foutent des "frontières nationales" et des prétendues "frontières idéologiques". (…) La Vérité entend briser le silence public de la presse bourgeoise, tant hitlérienne que pro-alliée. Il faut que chaque ouvrier reconnaisse, le masque arraché, le vrai visage des belligérants impérialistes : nulle part, les croisés de la civilisation et de la Paix. Mais des forbans capitalistes qui font s’entre-tuer les peuples pour le partage des marchés et qui, au cours même de la guerre, continuent entre eux leurs fructueuses affaires. »
« La Vérité », n° 58, 10 février 1944.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Le trafic de l’essence. L’Internationale capitaliste n’est pas dissoute. » « 1939. La guerre est venue… et le trafic a continué. Dans tous les pays, les journaux menteurs parlaient du blocus, mais les navires alliés transportaient du minerai et du matériel d’Amérique en Allemagne via la Belgique. (…) Aujourd’hui, les aviations alliées détruisent certaines industries de l’Allemagne afin de supprimer un concurrent dans l’avenir. Mais pour que, dans l’immédiat, le Reich puisse tenir le temps qu’il faut devant l’U.R.S.S., les alliés expédient chaque jour 2 trains d’essence à Hitler ; une centaine de wagons qui passent chaque jour à Port Bou. »
« La Vérité », n° 59, 17 février 1944.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bp...
« Après le pétrole, les minerais ! » « Des camarades qui reviennent d’Allemagne nous demandaient : "Pourquoi les grandes usines allemandes de produits chimiques ne sont-elles pas bombardées ? Alors que 150.000 travailleurs, femmes et enfants de Hambourg ont été carbonisés, pourquoi les usines de LA LEUNA , par exemple, restent-elles toujours debout ?" Nous sommes à présent en mesure de donner la réponse. C’est que les PRODUITS CHIMIQUES ALLEMANDS SONT ÉCHANGÉS CONTRE DES MINÉRAIS SPÉCIAUX AMÉRICAINS dont le Reich a besoin pour son industrie de guerre. »
Tératologie géopolitique : Israël et l’Union européenne
Nous invitons fortement nos lecteurs à prendre connaissance de la totalité de ces documents (dont nous avons sauvegardé des copies si les liens ne marchaient plus) et à poursuivre leurs recherches personnelles sur le sujet. Pour notre part, nous estimons que l’on peut en tirer des conclusions qui recoupent les analyses d’un Benjamin H. Freedman et qui font penser à ce que l’on nomme communément le plan Pike-Mazzini.
Dans cette perspective, la Deuxième guerre mondiale ne fut qu’une énorme mise en scène pour faire avancer l’agenda mondialiste ; et dans cette mise en scène, les nazis ne furent que des idiots utiles et manipulés, des « patsies » sous « mind control » du vrai Pouvoir, en l’espèce le complexe militaro-industriel de la haute finance impériale anglo-saxonne et sioniste.
Comme le rappelait Pierre Démeron en 1968 dans « Contre Israël » (pp. 44-45) :
« L’impérialisme anglais très vite voit le bon usage du sionisme. En 1907 déjà, le premier ministre britannique, Campbell-Bannerman, inquiet de l’éveil des nationalismes chez les peuples colonisés, réunit une commission d’historiens et de sociologues pour étudier les moyens susceptibles de perpétuer la domination européenne : "Les empires se forment, s’agrandissent et se stabilisent un tant soit peu avant de se désagréger et de disparaître... Avons-nous un moyen d’empêcher cette chute, cet effondrement, nous est-il possible de freiner le destin du colonialisme européen actuellement à son point critique ?" (…) À ces questions angoissées la commission répond en montrant la nécessité de lutter "contre l’union des masses populaires dans la région arabe ou l’établissement de tout lien intellectuel, spirituel ou historique entre elles" et recommande de chercher "tous les moyens pratiques pour les diviser autant que possible" et notamment, comme moyen d’y parvenir, l’édification d’une "barrière humaine puissante et étrangère à la région – pont reliant l’Asie à l’Afrique – de façon à créer dans cette partie du monde, à proximité du canal de Suez, une force amie de l’impérialisme et hostile aux habitants de la région". »
Quelques années après cette commission présidée par Sir Henry Campbell-Bannerman, Winston Churchill publiait dans The Illustrated Sunday Herald du 8 février 1920 un célèbre article intitulé « Zionism versus Bolshevism. A struggle for the soul of the jewish people », dans lequel il déclarait :
« Bien sûr, la Palestine est beaucoup trop petite pour s’accommoder de plus d’une fraction de la race juive, ou faire que la majorité des juifs nationaux souhaitent y aller. Mais si, comme cela pourrait bien arriver, il devait être créé au cours de notre vie sur les rives du Jourdain un État juif sous la protection de la Couronne britannique, lequel pourrait comprendre trois ou quatre millions de juifs, un événement serait advenu dans l’histoire du monde qui, à tous points de vue, serait bénéfique et particulièrement en harmonie avec les intérêts les mieux compris de l’Empire britannique. »
Les racines anglo-saxonnes d’Israël apparaissent partout : dans son système politique – bipartisme à l’anglaise, pas de Constitution clairement codifiée mais des « Basic laws » mouvantes ; économique – capitalisme ultralibéral ; socioculturel – racialisme suprémaciste et/ou séparatiste, façon Ku Klux Klan ou apartheid sud-africain ; et jusque dans sa langue, l’hébreu moderne contenant un tiers de mots anglais. Un membre du « Foreign office » britannique, Edward Ledwich Mitford publiait dès 1845 « An appeal in behalf of the Israel Nation in connection with the British policy in the Levant ».
Le leader sioniste Herbert Samuel écrivit dans ses « Mémoires » (1945) : « C’est ainsi que nous édifierons à proximité de l’Égypte et du canal de Suez un État juif d’obédience britannique. » Bref, le « code génétique » d’Israël est anglo-saxon et procède d’un calcul géopolitique intéressé : affaiblir le monde arabo-musulman en y introduisant un facteur de crise permanente. En l’absence d’une gestation historique naturelle et proprement juive de ce pays, raison pour laquelle de nombreux juifs orthodoxes n’accordent aucune légitimité théologique à l’entité sioniste, la question se pose de ses origines pour le moins artificielles, sises dans le volontarisme impérial du capitalisme européen.
Par définition, un pays entièrement conçu juste pour entretenir une « stratégie de la tension » géopolitique ne peut exister que sur un mode problématique. Comment se configure ce mode d’être israélien nécessairement problématique dont l’Empire atlantiste et le mondialisme ont tant besoin ? Par la mise au point d’un mythe fondateur national possédant une contradiction interne insoluble, un « double-bind » schismogénétique du type : « Je n’ai le droit d’exister que parce qu’on me déteste ». De fait, comme chacun le sait, le mythe fondateur d’Israël repose entièrement sur l’antisémitisme, réel ou imaginaire, ce que de nombreux théoriciens ont reconnu sans ambiguïté.
Le sionisme et la cohésion du monde juif reposent entièrement sur le complexe de Massada, la représentation paranoïaque de « la citadelle assiégée ». Première dans l’Histoire : voilà un pays qui ne peut survivre que par la haine, réelle ou fictive, qui lui est portée. Cadeau empoisonné fait aux juifs du monde entier par le capitalisme transnational et son complexe militaro-industriel, dont il est une pure création de synthèse et dont il porte tous les stigmates de non-viabilité à long terme. Pays qui disparaîtrait s’il n’avait plus d’ennemis, raison pour laquelle il doit absolument les faire émerger réellement (Hamas) ou les inventer de toute pièce à la télévision (11 Septembre).
Bizarrement, monstrueusement doit-on dire, aimer Israël revient à le mettre en danger. L’absence d’ennemi extérieur relâche les liens internes au groupe et permet aux tensions latentes, déjà nombreuses et explosives dans ce pays, de s’exprimer jusqu’à l’éclatement du groupe. Qui connaît un peu le milieu le sait : les juifs n’ont aucune envie de vivre ensemble.
Dans ces conditions, la création d’un groupe organisé, rapidement et à partir de rien, repose entièrement sur la mise en scène d’un ennemi implacable et d’un mythe fondateur au pathos tragique et désespéré. Les concepteurs d’Israël (ainsi que de l’Union européenne), essentiellement l’oligarchie anglo-germanique, juive mais pas seulement, connaissaient ce mécanisme psychosocial ami/ennemi, intérieur/extérieur et l’ont tout bonnement appliqué.
Ce fut l’Histoire de la première moitié du XXème siècle. Aujourd’hui encore, les « menaces de paix » sont infiniment plus dangereuses pour ce pays que les « menaces de guerre » (fictives, qui plus est). Yitzhak Rabin, assassiné par le Mossad, en paya le prix fort. Au final, l’antisémitisme, c’est quoi ? En résumé, ce sont des juifs qui tuent des juifs. Incidemment, nous invitons nos concitoyens de confession hébraïque à réfléchir un peu à qui sont leurs vrais ennemis avant d’acheter « Made in Israel » à la supérette de leur quartier.
Les « chemises brunes », marionnettes de l’Empire, ont donc fait avancer la cause sioniste plus que personne au monde, ce pour quoi ils furent mis en place, d’ailleurs. Sans eux, deux des principaux outils du mondialisme, avec l’Union européenne, n’auraient jamais vu le jour.
Suite à la Déclaration Balfour, il fallait en effet encore un dernier prétexte suffisamment massif, en l’occurrence une vague d’antisémitisme sans précédent, pour justifier aux yeux du monde la promulgation officielle d’un pays spécialement conçu pour les juifs. Idem pour le projet utopique d’abolir les frontières entre les pays d’Europe, au nom d’une lutte contre le « nationalisme fauteur de guerres », mais surtout au nom d’un abus de langage, le national-socialisme n’ayant en effet rien de national, puisque c’était un impérialisme, débordant par nature de ses frontières, et rien de socialiste, puisque son unité de mesure n’était pas la classe sociale mais la race.
Les racines anglo-germano-sionistes de l’Union européenne, ou Euro-fascisme, selon le mot d’Emmanuel Todd, mélange d’ultralibéralisme économique et de rivalités identitaires exacerbées artificiellement, apparaissent clairement dans deux documents :
- 1) le « Red House Report », décrivant la stratégie envisagée en novembre 1944 par l’État-major du Troisième Reich pour perdurer après la défaite militaire prévisible en fusionnant dans les structures du capitalisme ;
- 2) les informations exposées par Pierre Hillard dans « B’nai B’rith, régionalismes et protection des groupes ethniques dans le nouvel ordre mondial » (http://www.mecanopolis.org/?p=20300), décrivant l’Union européenne comme projet de découpage des grands États-nations multiculturels et multiethniques en petites entités régionales homogènes au niveau ethnico-culturel, à l’image de la méthodologie séparatiste déjà appliquée en ex-Yougoslavie, en Irak, en Libye, en Afrique sub-saharienne, et voulue pour la Syrie.
Si le plan Pike-Mazzini, c’est-à-dire les trois guerres mondiales nécessaires pour instaurer un gouvernement mondial et son « New World Order », est déjà accompli aux deux tiers, nous sommes désormais prévenus et il n’est pas trop tard pour le faire encore échouer. Comment ? Par un soutien indéfectible à toutes les formes de souverainetés nationales, d’ici comme d’ailleurs, ainsi que par une lutte pied à pied contre toutes les formes de rivalités identitaires séparatistes et menaçant l’unité nationale. http://www.egaliteetreconciliation.fr/
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