Après Cuba, poursuivons notre périple au Chili. Volodia Teitelboim naît en 1916 à Chillàn dans une famille d’immigrants ukrainiens juifs. A 16 ans, il s’inscrit aux jeunesses communistes chiliennes. Nous sommes donc en 1932 (année de l’Holodomor en Ukraine). Il poursuit ses études de droit en même temps que son militantisme. Wikipédia nous dit que « Pendant les années 40, Teitelboim est frappé comme tous les militants du Parti communiste chilien de persécution et contraint à l’exil ». Présenté de cette façon, on a vraiment l’impression que c’est dégueulasse de frapper de persécution des gens qui ne songent pourtant qu’au bonheur de l’humanité, vous ne trouvez pas ? Surtout que dans les années 40, ça faisait déjà vingt cinq ans qu’ils s’efforçaient de les rendre vachement heureux.
Mais après la pluie, le beau temps, et de retour d’exil les choses vont s’arranger pour lui puisqu’il est élu sénateur de Santiago en 1965. Fonction qu’il gardera jusqu’au coup d’Etat de septembre 1973 qui voit l’abominable Pinochet arriver au pouvoir. Car là, on nous précise bien que c’est un affreux dictateur, ce qui est normal puisqu’il n’était pas communiste. Certes, il y a eu des exactions durant le règne de Pinochet, mais pourtant elles n’arrivaient pas à la cheville de celles qui s’étaient passées bien plus à l’est, sur le vieux continent. Et sur lesquelles on observe une retenue de rosière.
Pendant ces sombres années d’obscurantisme, Teitelboim justement, s’installe à Moscou, où les droits de l’homme étaient tellement mieux respectés, nous le savons tous, et il en profite pour préparer son programme. Il a bien raison car, de retour au Chili, il est élu en 1989 président du parti communiste chilien. Il le restera jusqu'en 1994.
Il écrivait, également, et a reçu le prix national de littérature du Chili en 2002. Teitelboim mourra le 31 janvier 2008 – il avait 92 ans – et aura droit à un vibrant hommage en France, de la part du PCF. Qui en ces temps de morosité, n’a plus tellement d’occasions de commémorer grand-chose.
Rien à voir avec ce qui précède, mais une correspondante très avisée me rappelle à propos de l’article d’hier Encore un d’attrapé, ceci :
Salomon Morel et autres :
Il vaut la peine de rappeler à ce sujet votre propre article publié en 2007 sur John Sacks et son livre “Oeil pour Oeil” :http://france-licratisee.hautetfort.com/tag/eye
livre le plus complet écrit par un juif sur ces criminels juifs nommés par Staline à tous les postes importants de l'administration de la Pologne et surtout dans ses “Services de Sécurité”(police stalinienne UB )et à la tête des camps de concentration post deuxième guerre mondiale .http://france-licratisee.hautetfort.com
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