Alors qu’au château de Rambouillet, château qui avait vu mourir François Ier le 31 mars 1547, Charles IX, la reine-régente Catherine de Médicis et la Cour étaient les hôtes du sire d’Angennes, les soldats de la Fleur de Lys, que commandaient Monseigneur le connétable de Montmorency, Monseigneur le maréchal de Saint-André et Monseigneur le duc de Guise, s’en furent, le 19 septembre 1563, à la rencontre des troupes huguenotes que gouvernaient Monseigneur le prince de Condé, Monseigneur l’amiral de Coligny et Monseigneur le colonel-général d’Andelot. Pour y joindre leurs forces à celles des Anglais, les Protestants veulent gagner Le Havre, qu’ils ont vendu à Elisabeth Tudor par l’infâme Traité de Hampton Court ; les Royaux, bons papistes et bons Français, veulent les en empêcher.
Le choc eu lieu non loin de Dreux, sur une plaine à mi-chemin de Nuisement et de Marville, vers onze heures du matin. Après un bref échange de boulets, lanciers, chevaux légers, arquebusiers, mousquetiers, pistoliers, Suisses, piétons espagnols, reîtres d’outre-Rhin, goujats, les champions de la Vraie Foi et du Trône la coiffe ornée de croix et de saintes images et les Hérétiques vêtus d’une soubreveste blanche échangent de terribles estocades et taillades…
Un long moment, la fortune favorise les Religionnaires. Les Tudesques de Condé culbutent les Cantons de Montmorency ; le sire Volpert de Dertz, un Germain, capture le connétable, lequel, meurtri, a vidé les étriers. Puis, la chance tourne. Guise et les pugnaces bandes ibères interviennent, irrésistibles ; les gens de Saint-André et du sire de Damville, l’un des deux fils de Montmorency, les imitent ; Condé, à son tour, est fait prisonnier… Les Réformés ploient, raccrochent, navrent, en “hérisson” et, à cinq heures de relevé, ils tirent pays. Rome et la France ont vaincu les traîtres de Genève.
Cette bataille, dite de Dreux, fut le premier grand combat des guerres de Religion.
Le choc eu lieu non loin de Dreux, sur une plaine à mi-chemin de Nuisement et de Marville, vers onze heures du matin. Après un bref échange de boulets, lanciers, chevaux légers, arquebusiers, mousquetiers, pistoliers, Suisses, piétons espagnols, reîtres d’outre-Rhin, goujats, les champions de la Vraie Foi et du Trône la coiffe ornée de croix et de saintes images et les Hérétiques vêtus d’une soubreveste blanche échangent de terribles estocades et taillades…
Un long moment, la fortune favorise les Religionnaires. Les Tudesques de Condé culbutent les Cantons de Montmorency ; le sire Volpert de Dertz, un Germain, capture le connétable, lequel, meurtri, a vidé les étriers. Puis, la chance tourne. Guise et les pugnaces bandes ibères interviennent, irrésistibles ; les gens de Saint-André et du sire de Damville, l’un des deux fils de Montmorency, les imitent ; Condé, à son tour, est fait prisonnier… Les Réformés ploient, raccrochent, navrent, en “hérisson” et, à cinq heures de relevé, ils tirent pays. Rome et la France ont vaincu les traîtres de Genève.
Cette bataille, dite de Dreux, fut le premier grand combat des guerres de Religion.
Jean Silve de Ventavon Le Libre Journal de la France Courtoise - n° 84 du 28 décembre 1995
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