Non, la fin ne justifie pas les moyens. Le communisme fut une doctrine qui fit feu de tout bois pour parvenir au pouvoir. Avec les résultats monstrueux que l'on sait. Il ne faudrait pas croire que le marxisme soit mort aujourd'hui. Sous ses cendres, se tapissent des incandescences susceptibles de relancer l'incendie. Nicolas Tandler, il y a plus de vingt ans, démontait l'histrion Marchais et le casseur d'entreprises Krasucki. Depuis, à la suite de l'effondrement de l'URSS, il avait pris une sorte de retraite de ses sujets favoris. L'évolution présente lui a paru justifier de reprendre ses dissections du phénomène marxiste, et de ses exécutants.
Le premier au pouvoir, le fondateur d'un totalitarisme toujours vivant, fut Lénine. On en a fait une sorte de génie, un penseur, amené à tolérer des violences «défensives» devant les «sabotages» d'affreux réactionnaires tsaristes et capitalistes. Mieux encore, eût-il vécu plus longtemps, nous dit-on, que Staline n'aurait pu devenir le maître de la Russie. C'est se moquer du monde. Oulianov dit Lénine a utilisé tous les procédés criminels pour parvenir à la domination du peuple russe. Fausse monnaie, captations d'héritage, attaques de banques, terrorisme, furent quelques-uns des procédés qu'il développa. Ses compromissions avec la police politique en principe chargée de le combattre, lui et ses bolcheviques, s'avérèrent constantes. Enfin, il a trahi en permanence son pays, si favorable à sa famille, au profit de ses ennemis, le Japon ou l'Allemagne, se faisant payer pour ses coups de poignard dans le dos des armées russes. Cela par l'intermédiaire de financiers d'un type particulier.
Bien des faits, quoique oubliés, ont été connus. Mais dans ses Secrets de Lénine, Nicolas Tandler a reconstitué l'assassinat d'un ambassadeur allemand à Moscou, démasquant Lénine comme son commanditaire. Ce n'est pas le seul crime du potentat rouge qu'il éclaire grâce à une «revisite» du bolchevisme. Il montre également comment, si la planification de la prise du pouvoir par Lénine avait pu se dérouler sans encombre, la Grande guerre aurait eu une tout autre issue. En une époque marquée par la crainte du terrorisme, le succès d'un Lénine devrait faire réfléchir : les manipulateurs sont souvent victimes de leurs marionnettes.
Nicolas Tandler : Les secrets de Lénine - Dualpha Editions - (BP 58, 77522 Coulommiers Cédex), 400 pages, 32 €
National Hebdo du 2 au 8 février 2006
Le premier au pouvoir, le fondateur d'un totalitarisme toujours vivant, fut Lénine. On en a fait une sorte de génie, un penseur, amené à tolérer des violences «défensives» devant les «sabotages» d'affreux réactionnaires tsaristes et capitalistes. Mieux encore, eût-il vécu plus longtemps, nous dit-on, que Staline n'aurait pu devenir le maître de la Russie. C'est se moquer du monde. Oulianov dit Lénine a utilisé tous les procédés criminels pour parvenir à la domination du peuple russe. Fausse monnaie, captations d'héritage, attaques de banques, terrorisme, furent quelques-uns des procédés qu'il développa. Ses compromissions avec la police politique en principe chargée de le combattre, lui et ses bolcheviques, s'avérèrent constantes. Enfin, il a trahi en permanence son pays, si favorable à sa famille, au profit de ses ennemis, le Japon ou l'Allemagne, se faisant payer pour ses coups de poignard dans le dos des armées russes. Cela par l'intermédiaire de financiers d'un type particulier.
Bien des faits, quoique oubliés, ont été connus. Mais dans ses Secrets de Lénine, Nicolas Tandler a reconstitué l'assassinat d'un ambassadeur allemand à Moscou, démasquant Lénine comme son commanditaire. Ce n'est pas le seul crime du potentat rouge qu'il éclaire grâce à une «revisite» du bolchevisme. Il montre également comment, si la planification de la prise du pouvoir par Lénine avait pu se dérouler sans encombre, la Grande guerre aurait eu une tout autre issue. En une époque marquée par la crainte du terrorisme, le succès d'un Lénine devrait faire réfléchir : les manipulateurs sont souvent victimes de leurs marionnettes.
Nicolas Tandler : Les secrets de Lénine - Dualpha Editions - (BP 58, 77522 Coulommiers Cédex), 400 pages, 32 €
National Hebdo du 2 au 8 février 2006
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