Le 15 décembre 1981, un jury d'honneur composé de personnalités éminentes et insoupçonnables, à savoir le président de la ligue des droits de l'homme, Daniel Mayer le président de la LICRA (et du B'naï B'rith de France Jean Pierre-Bloch, la résistante célébrissime, Marie-Madeleine Fourcade (chef du réseau Alliance, le révérend père Riquet et l'avocat Charles Verny, a acquitté Maurice Papon des accusations portées contre lui de « crime contre l'humanité », après huit mois d'enquête. Cela n'a pas empêché l'ancien trésorier national de l'UDR et ex-ministre du Budget du tandem Giscard d'Estaing-Barre d'être inculpé de crimes contre l'humanité le 19 janvier 1983, Et de passer en procès ces jours prochains. S'agit-il, comme se le demande le magazine Enquête sur l'Histoire, d'une « nouvelle affaire Dreyfus » ? Pour le savoir, regardons qui sont les accusateurs.
Michel Slitinsky. Le justicier amateur. « Nous, les jeunes porteurs d'étoiles jaunes, nous avons suppléé aux carences des autorités de la résistance qui ont laissé passer Papon à travers les mailles du filet. » 72 ans, ce fils de habiroux ukrainiens né le 8 février 1925 à Bordeaux d'Abraham et Esther, installés en France depuis 1912. Il passe (selon Libération, 24 septembre 1996) pour avoir fait à 16 ans (c'est-à-dire en 1941, ce qui semble étonnant) le coup de poing « contre les jeunesses doriotistes du Rassemblement national populaire » (sic). II se cache dans un placard puis sur les toits, le 19 octobre 1942, lors d'une rafle de la police française. Il rejoint les maquis communistes du Cantal, s'intègre plus tard dans la 9e DIC en Forêt noire. Après la guerre, il prend la présidence d'une association locale d'anciens combattants, l'ANACR, dont chacun sait qu'elle fut durant des lustres une des « courroies de transmission » du parti communiste (il ne quittera, en partie, le secrétariat départemental qu'en janvier 1983). Durant cinquante ans, ce Français de souche récente a accumulé des documents, dans un but précis : se venger des Français à propos de la disparition d'une partie de sa famille, omettant systématiquement de rappeler que sa propre soeur, Alice Slitinsky, figure sur les listes des habiroux que Maurice Papon fit libérer car elle était française bien que d'origine ukrainienne. « Serge Klarsfeld et moi-même avons des options différentes. Lui, il cherche les nationaux-socialistes, mois je cherche les Français » (dépêche AFP, 24 janvier 1997). Pour lui, tous sont coupables peu ou prou, puisqu'il n'admet pas les critiques de son travail qui pourtant, sont venues essentiellement « des milieux de la résistance ». En effet, ces gens ne sont pas compétents : « Il y en a eu tellement qui ont mis deux fers au feu et sont devenus résistants en août 44. Ils ont voulu se racheter, c'est humain », admet-il quand même. A son propos, le président girondin de l'Union des déportés et combattants volontaires de la Résistance, Marc Ballot, déclare : « Il n'écrit pas l'histoire, mais cherche à faire des histoires. » Pour lui, si l'on en croit le quotidien socialiste Le Matin (1er juin 1983), Slitinsky est un « faiseur d'embrouilles » : « A ses yeux, Papon est un lampiste et Slitinsky quasiment un imposteur. Au moment où la justice commence à s'occuper de l'ancien ministre, Ballot a d'ailleurs constitué un dossier, sur Slitinsky, dans le dessein de prouver que ces titres de Résistance étaient usurpés. » A ce moment, significativement, le président régional de la LICRA, Léon Levy, se garde bien de prendre position, alors même que son père fut déporté dans un convoi où Papon est impliqué : « S'il n'y avait pas eu Papon, il y en aurait eu un autre à sa place, en pire ou en mieux. »
Slitinsky aura accès, dans des conditions de confidentialité totalement non respectées et en dépit de la législation officielle, aux archives nominatives. Il affirme avoir acheté au miraculeux marché aux puces Saint-Michel de Bordeaux, en 1980, un organigramme de la préfecture de police où figurait Papon comme secrétaire général chargé des questions juives. Il aurait sans doute été possible de consulter un annuaire administratif. Toujours à l'époque, notre historien amateur était, pur hasard, « correspondant occasionnel du Canard Enchaîné » (il rédige une partie des échos économiques notamment). Le dossier est transmis à l'hebdomadaire, en bisbille avec le ministre du Budget, et le numéro se vend à plus d'un million d'exemplaires. L'affaire papon est lancée.
Officiellement, Slitinsky est «apolitique». Il affirme toujours ne pas vouloir de « récupération politique ». En réalité, Slitinsky a été, durant des lustres, un militant communiste, ayant adhéré au parti stalinien au moins en 1946 : « Il faut dire que, malgré ses racines juives, Slitinsky n'a pas grand chose à voir avec les notables du Consistoire, écrit Le Matin. Il ne met quasiment jamais les pieds à la synagogue et ne participe ni de près ni de loin aux instances communautaires. Un marginal en somme. [...] Slitinsky est catalogué comme communiste. Il est vrai que l'auteur a longtemps milité au sein du PC où il conserve de nombreux amis. » En fait, après avoir réussi le concours de l'Inspection du travail, il prendra en main, à partir de la fin des années 40, l'hebdomadaire du parti communiste de Gironde. Ce n'est qu'en 1978 qu'il s'en éloignera, après la rupture de l'Union de la gauche et se refusant au « vote révolutionnaire de droite au second tour ».
Michel Cardoze. Le metteur en scène. Slitinsky, bien que rédacteur du Canard, ne paraît pas très doué pour l'écriture. C'est le journaliste communiste qui rédigera l'essentiel de L'Affaire Papon, paru en 1983. Né le 21 mai, 1942 à Bordeaux, comme par hasard, Cardoze descend d'une famille juive expulsée en 1492 du Portugal. Petit-fils du gardien du cimetière habiroux de Bordeaux, il a milité, dès 1961, à l'Union des étudiants communistes. Membre de son comité national, il sera secrétaire de sa section bordelaise de 1963 à 1965 et aura donc, d'évidence, des liens étroits avec le permanent communiste Michel Slitinsky. Permanent communiste à partir de 1965, il entre en 1970 à L'Humanité, où il est chargé du secteur politique puis culturel.
Rédacteur en chef adjoint de Révolution, l'hebdomadaire communiste, il fait partie du « contingent Juquin » embauché dans les télévisions et radios après la victoire de François Mitterrand. Michèle Cotta en fera le chef adjoint puis le chef du service société de France Inter. En 1984, il entre à TF1 comme responsable du service social et culturel. Il milite en parallèle au sein des "rénovateurs" du parti communiste, collaborant notamment à la revue M (comme Marxisme et Mouvement). Il est évidemment de toutes les pétitions anti-FN. Par la suite, il travaillera pour La Cinq puis Télé Monte Carlo.
Gilles Perrault. Le préfacier. C'est l'auteur de L'orchestre rouge qui préfacera L'Affaire Papon. Né le 9 mars 1931 à Paris, ce fils d'une député MRP a été avocat, puis journaliste avant d'opter pour une carrière d'écrivain. Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, il a eu un itinéraire politique assez sinueux. Il aurait notamment milité dans sa jeunesse aux Jeunesses communistes, avant de rejoindre (d'infiltrer ?) le parti socialiste de 1973 à 1977, pour finalement retourner au parti communiste de 1977 à 1981. Délégué de la fédération de la Manche au XXII le Congrès du PCF, il collaborera également à la revue M, soutiendra le "rénovateur" Henri Fiszbin, présidera également le comité de soutien à Olivier Stirn (!) puis intégrera, en 1988, l'état-major de campagne de Pierre Juquin, soutenu par l'extrême gauche française. Pétitionnaire infatigable et membre de multiples associations d'extrême gauche, il fera un bout de chemin avec la Ligue communiste révolutionnaire, étant notamment le principal animateur (jusqu'à l'année dernière) de l'organisation Ras l'Front. On se souviendra aussi qu'il fut l'un des principaux soutiens du kapo communiste Georges Boudarel, recyclé comme professeur à l'université de Jussieu. Comme l'a raconté Emmanuel Ratier dans son Encyclopédie politique française, il a même participé à un film de propagande soviétique à la gloire du KGB, les services secrets soviétiques. Il déclarait alors : « Beaucoup de gens attribuent au KGB la création du goulag, son fonctionnement. Alors qu'en tant que service de renseignement, je crois que le KGB peut tout à fait être comparé à d'autres services. [...] Il me semble que la CIA est beaucoup plus dangereuse pour les gens parce qu'elle est beaucoup plus difficile a contrôler. [...] Il est bien connu que la CIA a essayé d'assassiner des dirigeants d'Etats étrangers. En revanche, personne ne peut reprocher au KGB d'avoir participé, hier ou aujourd'hui, à des actions de ce type. »
Gérard Boulenger. L'avocat. C'est avec lui que Slitinsky a organisé ses premiers dossiers juridiques, avant que Serge Klarsfeld ne s'en occupe. Cet avocat sera l'un des seuls à le soutenir à Bordeaux, alors même que nombre d'anciens résistants ne veulent rien entendre de cette affaire qui leur parait être un règlement de comptes politique. Né le 14 octobre 1948 à Saint-Pair-sur-Mer, il a prêté serment en 1977. Entré au Syndicat des avocats de France la même année, il a rapidement monté dans son appareil, étant membre de son bureau et de son conseil syndical de 1978 à 1981 et devenant, en 1985, président national du SAF (syndicat créé en 1973 dans la mouvance du programme commun d'union de la gauche). Dans le même temps, il préside la section de la Ligue des droits de l'homme à Bordeaux, préside sa fédération girondine et appartient à son comité central. Accessoirement, il milite au parti socialiste, dont il sera, à plusieurs reprises, candidat dans la région bordelaise.
Gabriel LINDON National Hebdo du 2 au 8 octobre 1997
Michel Slitinsky. Le justicier amateur. « Nous, les jeunes porteurs d'étoiles jaunes, nous avons suppléé aux carences des autorités de la résistance qui ont laissé passer Papon à travers les mailles du filet. » 72 ans, ce fils de habiroux ukrainiens né le 8 février 1925 à Bordeaux d'Abraham et Esther, installés en France depuis 1912. Il passe (selon Libération, 24 septembre 1996) pour avoir fait à 16 ans (c'est-à-dire en 1941, ce qui semble étonnant) le coup de poing « contre les jeunesses doriotistes du Rassemblement national populaire » (sic). II se cache dans un placard puis sur les toits, le 19 octobre 1942, lors d'une rafle de la police française. Il rejoint les maquis communistes du Cantal, s'intègre plus tard dans la 9e DIC en Forêt noire. Après la guerre, il prend la présidence d'une association locale d'anciens combattants, l'ANACR, dont chacun sait qu'elle fut durant des lustres une des « courroies de transmission » du parti communiste (il ne quittera, en partie, le secrétariat départemental qu'en janvier 1983). Durant cinquante ans, ce Français de souche récente a accumulé des documents, dans un but précis : se venger des Français à propos de la disparition d'une partie de sa famille, omettant systématiquement de rappeler que sa propre soeur, Alice Slitinsky, figure sur les listes des habiroux que Maurice Papon fit libérer car elle était française bien que d'origine ukrainienne. « Serge Klarsfeld et moi-même avons des options différentes. Lui, il cherche les nationaux-socialistes, mois je cherche les Français » (dépêche AFP, 24 janvier 1997). Pour lui, tous sont coupables peu ou prou, puisqu'il n'admet pas les critiques de son travail qui pourtant, sont venues essentiellement « des milieux de la résistance ». En effet, ces gens ne sont pas compétents : « Il y en a eu tellement qui ont mis deux fers au feu et sont devenus résistants en août 44. Ils ont voulu se racheter, c'est humain », admet-il quand même. A son propos, le président girondin de l'Union des déportés et combattants volontaires de la Résistance, Marc Ballot, déclare : « Il n'écrit pas l'histoire, mais cherche à faire des histoires. » Pour lui, si l'on en croit le quotidien socialiste Le Matin (1er juin 1983), Slitinsky est un « faiseur d'embrouilles » : « A ses yeux, Papon est un lampiste et Slitinsky quasiment un imposteur. Au moment où la justice commence à s'occuper de l'ancien ministre, Ballot a d'ailleurs constitué un dossier, sur Slitinsky, dans le dessein de prouver que ces titres de Résistance étaient usurpés. » A ce moment, significativement, le président régional de la LICRA, Léon Levy, se garde bien de prendre position, alors même que son père fut déporté dans un convoi où Papon est impliqué : « S'il n'y avait pas eu Papon, il y en aurait eu un autre à sa place, en pire ou en mieux. »
Slitinsky aura accès, dans des conditions de confidentialité totalement non respectées et en dépit de la législation officielle, aux archives nominatives. Il affirme avoir acheté au miraculeux marché aux puces Saint-Michel de Bordeaux, en 1980, un organigramme de la préfecture de police où figurait Papon comme secrétaire général chargé des questions juives. Il aurait sans doute été possible de consulter un annuaire administratif. Toujours à l'époque, notre historien amateur était, pur hasard, « correspondant occasionnel du Canard Enchaîné » (il rédige une partie des échos économiques notamment). Le dossier est transmis à l'hebdomadaire, en bisbille avec le ministre du Budget, et le numéro se vend à plus d'un million d'exemplaires. L'affaire papon est lancée.
Officiellement, Slitinsky est «apolitique». Il affirme toujours ne pas vouloir de « récupération politique ». En réalité, Slitinsky a été, durant des lustres, un militant communiste, ayant adhéré au parti stalinien au moins en 1946 : « Il faut dire que, malgré ses racines juives, Slitinsky n'a pas grand chose à voir avec les notables du Consistoire, écrit Le Matin. Il ne met quasiment jamais les pieds à la synagogue et ne participe ni de près ni de loin aux instances communautaires. Un marginal en somme. [...] Slitinsky est catalogué comme communiste. Il est vrai que l'auteur a longtemps milité au sein du PC où il conserve de nombreux amis. » En fait, après avoir réussi le concours de l'Inspection du travail, il prendra en main, à partir de la fin des années 40, l'hebdomadaire du parti communiste de Gironde. Ce n'est qu'en 1978 qu'il s'en éloignera, après la rupture de l'Union de la gauche et se refusant au « vote révolutionnaire de droite au second tour ».
Michel Cardoze. Le metteur en scène. Slitinsky, bien que rédacteur du Canard, ne paraît pas très doué pour l'écriture. C'est le journaliste communiste qui rédigera l'essentiel de L'Affaire Papon, paru en 1983. Né le 21 mai, 1942 à Bordeaux, comme par hasard, Cardoze descend d'une famille juive expulsée en 1492 du Portugal. Petit-fils du gardien du cimetière habiroux de Bordeaux, il a milité, dès 1961, à l'Union des étudiants communistes. Membre de son comité national, il sera secrétaire de sa section bordelaise de 1963 à 1965 et aura donc, d'évidence, des liens étroits avec le permanent communiste Michel Slitinsky. Permanent communiste à partir de 1965, il entre en 1970 à L'Humanité, où il est chargé du secteur politique puis culturel.
Rédacteur en chef adjoint de Révolution, l'hebdomadaire communiste, il fait partie du « contingent Juquin » embauché dans les télévisions et radios après la victoire de François Mitterrand. Michèle Cotta en fera le chef adjoint puis le chef du service société de France Inter. En 1984, il entre à TF1 comme responsable du service social et culturel. Il milite en parallèle au sein des "rénovateurs" du parti communiste, collaborant notamment à la revue M (comme Marxisme et Mouvement). Il est évidemment de toutes les pétitions anti-FN. Par la suite, il travaillera pour La Cinq puis Télé Monte Carlo.
Gilles Perrault. Le préfacier. C'est l'auteur de L'orchestre rouge qui préfacera L'Affaire Papon. Né le 9 mars 1931 à Paris, ce fils d'une député MRP a été avocat, puis journaliste avant d'opter pour une carrière d'écrivain. Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, il a eu un itinéraire politique assez sinueux. Il aurait notamment milité dans sa jeunesse aux Jeunesses communistes, avant de rejoindre (d'infiltrer ?) le parti socialiste de 1973 à 1977, pour finalement retourner au parti communiste de 1977 à 1981. Délégué de la fédération de la Manche au XXII le Congrès du PCF, il collaborera également à la revue M, soutiendra le "rénovateur" Henri Fiszbin, présidera également le comité de soutien à Olivier Stirn (!) puis intégrera, en 1988, l'état-major de campagne de Pierre Juquin, soutenu par l'extrême gauche française. Pétitionnaire infatigable et membre de multiples associations d'extrême gauche, il fera un bout de chemin avec la Ligue communiste révolutionnaire, étant notamment le principal animateur (jusqu'à l'année dernière) de l'organisation Ras l'Front. On se souviendra aussi qu'il fut l'un des principaux soutiens du kapo communiste Georges Boudarel, recyclé comme professeur à l'université de Jussieu. Comme l'a raconté Emmanuel Ratier dans son Encyclopédie politique française, il a même participé à un film de propagande soviétique à la gloire du KGB, les services secrets soviétiques. Il déclarait alors : « Beaucoup de gens attribuent au KGB la création du goulag, son fonctionnement. Alors qu'en tant que service de renseignement, je crois que le KGB peut tout à fait être comparé à d'autres services. [...] Il me semble que la CIA est beaucoup plus dangereuse pour les gens parce qu'elle est beaucoup plus difficile a contrôler. [...] Il est bien connu que la CIA a essayé d'assassiner des dirigeants d'Etats étrangers. En revanche, personne ne peut reprocher au KGB d'avoir participé, hier ou aujourd'hui, à des actions de ce type. »
Gérard Boulenger. L'avocat. C'est avec lui que Slitinsky a organisé ses premiers dossiers juridiques, avant que Serge Klarsfeld ne s'en occupe. Cet avocat sera l'un des seuls à le soutenir à Bordeaux, alors même que nombre d'anciens résistants ne veulent rien entendre de cette affaire qui leur parait être un règlement de comptes politique. Né le 14 octobre 1948 à Saint-Pair-sur-Mer, il a prêté serment en 1977. Entré au Syndicat des avocats de France la même année, il a rapidement monté dans son appareil, étant membre de son bureau et de son conseil syndical de 1978 à 1981 et devenant, en 1985, président national du SAF (syndicat créé en 1973 dans la mouvance du programme commun d'union de la gauche). Dans le même temps, il préside la section de la Ligue des droits de l'homme à Bordeaux, préside sa fédération girondine et appartient à son comité central. Accessoirement, il milite au parti socialiste, dont il sera, à plusieurs reprises, candidat dans la région bordelaise.
Gabriel LINDON National Hebdo du 2 au 8 octobre 1997
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