La fête du rosaire dont la date est fixée le 7 octobre remonte à l’action de grâce reçue par le peuple chrétien à la suite de leur victoire à la bataille de Lépante sur les turcs mahométans. Pour mémoire, nous rappelons cette époque où les européens étaient unis.
La méditerranée est devenue le domaine des forces de Soliman et des pirates barbaresques dont le trafic d’esclaves est l’une des activités dominantes. Le sultan turc enlève la ville de Rhodes aux chevaliers de Saint Jean de Jérusalem et tente vainement d’enlever Malte. C’est dans ces conditions que les turcs concentrent toutes leurs forces vers l’Ile de Crète et vers Chypre, qui sont à l’époque des colonies vénitiennes.
Conscient du danger que constitue cette gigantesque armada, tant pour l’Europe que pour la chrétienté, un pape, Pie V, va se dresser pour tenter d’unir les princes européens jusque là divisés par des rivalités et des guerres intestines. Charles IX, roi de France, entretient des relations ambiguës avec les turcs en vertu d’accords conclus du temps de François Ier. Cette vision étriquée du roi de France de l’époque montre les limites d’une vision stato-nationale qui ne perçoit pas les enjeux civilisationnels et géopolitiques. Venise convoitée par Soliman, est traversée par une période de famine à la suite d’un gigantesque incendie. Face à l’étroitesse de vue des intérêts nationaux, le pape va faire preuve d’un sens du bien commun européen et percevoir la nécessité une unité européenne. Il convoque le sacré collège afin de déterminer la stratégie la plus efficace.
Philippe II d’Espagne dépêche rapidement des troupes de Sicile pendant que diverses flottes se constituent à Messine.
Le pape poursuit sa quête afin d’unifier les chefs européens et rencontrent de nombreuses réticences sous des prétextes futiles. Cependant, sa persévérance aura raison de la division des princes d’Europe et il désigne un chef militaire unique pour la conduite des opérations : Don Juan d’Autriche, fils de Charles Quint. Le 11 juillet 1571, le pavillon pontifical est hissé à Saint Pierre et Pie V bénit les combattants : « Allez au nom du Christ combattre son ennemi et vous vaincrez ! ».
Le nonce du Vatican auprès des armées européennes et de la flotte demande que soit respecté un jeûne de trois jours avant l’appareillage. Les galériens sont détachés de leurs bancs pour se confesser et communier. On comptera pas moins de 80.000 confessions et communions. 200 galères européennes font face aux 300 galères turques.
La bataille a lieu le 7 octobre, dans le golfe de Lépante. Don Juan hisse le drapeau du Saint Père. Contre toute attente, les Turcs désemparés par le courage des européens sont défaits. 30.000 d’entre eux succomberont contre 8.000 chez les chrétiens.
Le pape Pie V immortalise cette victoire inespérée par la commémoration annuelle qui portera plus tard le nom de Notre Dame du Rosaire.
La bataille de Lépante va modifier le cours de l’histoire de l’Islam…
http://www.europaegentes.com
La méditerranée est devenue le domaine des forces de Soliman et des pirates barbaresques dont le trafic d’esclaves est l’une des activités dominantes. Le sultan turc enlève la ville de Rhodes aux chevaliers de Saint Jean de Jérusalem et tente vainement d’enlever Malte. C’est dans ces conditions que les turcs concentrent toutes leurs forces vers l’Ile de Crète et vers Chypre, qui sont à l’époque des colonies vénitiennes.
Conscient du danger que constitue cette gigantesque armada, tant pour l’Europe que pour la chrétienté, un pape, Pie V, va se dresser pour tenter d’unir les princes européens jusque là divisés par des rivalités et des guerres intestines. Charles IX, roi de France, entretient des relations ambiguës avec les turcs en vertu d’accords conclus du temps de François Ier. Cette vision étriquée du roi de France de l’époque montre les limites d’une vision stato-nationale qui ne perçoit pas les enjeux civilisationnels et géopolitiques. Venise convoitée par Soliman, est traversée par une période de famine à la suite d’un gigantesque incendie. Face à l’étroitesse de vue des intérêts nationaux, le pape va faire preuve d’un sens du bien commun européen et percevoir la nécessité une unité européenne. Il convoque le sacré collège afin de déterminer la stratégie la plus efficace.
Philippe II d’Espagne dépêche rapidement des troupes de Sicile pendant que diverses flottes se constituent à Messine.
Le pape poursuit sa quête afin d’unifier les chefs européens et rencontrent de nombreuses réticences sous des prétextes futiles. Cependant, sa persévérance aura raison de la division des princes d’Europe et il désigne un chef militaire unique pour la conduite des opérations : Don Juan d’Autriche, fils de Charles Quint. Le 11 juillet 1571, le pavillon pontifical est hissé à Saint Pierre et Pie V bénit les combattants : « Allez au nom du Christ combattre son ennemi et vous vaincrez ! ».
Le nonce du Vatican auprès des armées européennes et de la flotte demande que soit respecté un jeûne de trois jours avant l’appareillage. Les galériens sont détachés de leurs bancs pour se confesser et communier. On comptera pas moins de 80.000 confessions et communions. 200 galères européennes font face aux 300 galères turques.
La bataille a lieu le 7 octobre, dans le golfe de Lépante. Don Juan hisse le drapeau du Saint Père. Contre toute attente, les Turcs désemparés par le courage des européens sont défaits. 30.000 d’entre eux succomberont contre 8.000 chez les chrétiens.
Le pape Pie V immortalise cette victoire inespérée par la commémoration annuelle qui portera plus tard le nom de Notre Dame du Rosaire.
La bataille de Lépante va modifier le cours de l’histoire de l’Islam…
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