Comme on pouvait s'y attendre, le docufiction de Serge Moati « Mitterrand à Vichy » (diffusé le 22 avril 2008 sur France 2) fut décevant. De même l'acteur Mathieu Bisson, incarnant le Rastignac charentais, n'était-il guère ressemblant s'il incarnait bien l'ambiguïté du personnage. Mais la scène où il serre la main d'un Maréchal égrotant était grotesque, sur fond d'un groupe folklorique dansant la bourrée et de tirailleurs (algériens) coiffés d'un bonnet de laine rouge ! Il est vrai que le De Gaulle rencontré par Mitterrand à Alger en 1943 était aussi caricatural, parlant comme son plus célèbre imitateur Henri Tisot. Enfin, il y avait dans ce mélange de fiction et d'actualités de l'époque, un peu de tout, y compris la légende de « Paris libéré par lui-même » (cf. De Gaulle) avec les vaillants Fifis tirant au revolver sur des chars allemands dont les serveurs ont le bon goût de ne pas riposter.
UNE "RÉVÉLATION" BIEN EVENTÉE
Plus intéressant fut ce qui suivit sur « Le choc d'une révélation ». Une (pseudo) révélation venant du livre de Pierre Péan sorti en 1994 avec l'accord de Mitterrand qui achevait alors son second septennat. Une jeunesse française (Fayard), porte sur la période vichyste du futur président de la République. Henry Raussa, dans Le Monde TV, a confirmé qu'il n'y avait pas de secret sur cette affaire : « Cet épisode de sa vie a fait l'objet de critiques constantes de l'extrême droite. Avant de disparaître de l'espace public. »
On savait (nous, en tout cas) à peu près tout sur cette période où le jeune Mitterrand fut un pétainiste sincère, sympathisant de la Révolution Nationale, puis décrochant en 1943 et rejoignant une certaine résistance. La photo de sa poignée de main (respectueuse) au chef de l'Etat français était même fin 1965, au moment de la campagne présidentielle, dans les mains du ministre de l'Intérieur de De Gaulle, Roger Frey, qui voulait en faire usage. Ce que le général lui interdit, craignant des tirs de représailles, peut-être sur sa cour éhontée à Paul Reynaud en 1940, alors qu'il aurait dû donner tous ses soins à la bataille de France, dans l'espoir d'obtenir un maroquin.
Mitterrand est donc désormais classé "vichysto-résistant" comme l'a établi Jean-Pierre Azéma qui, lui-même fils d'un collaborateur notoire, a, soutenu par d'autres intervenants, plaidé l'indulgence pour « ce péché de jeunesse » (De Gaulle dixit).
UN PASSÉ RECONSTRUIT
Même si l'on peut trouver ce procès rétrospectif désuet, c'est l'intéressé qui en est le premier responsable. Dans un livre original (1), vu le sujet traité mais très documenté, l' historien israélien Simon Epstein, consacre un chapitre à la stratégie très subtile que Mitterrand mit en forme dès 1969 dans une série d'entretiens avec Alain Duhamel intitulée Ma part de vérité (sic). En 1969 Mitterrand va conquérir l'ancienne SFIO muée en PS. Il sait, même si à cette époque l'Occupation ne passionne pas les foules, quel effet ravageur aurait sa véritable histoire pendant les années "noires". Il s'invente donc un passé (modéré) de gauche, admirateur de Blum, sympathisant du Front populaire, passant "rapidement" de Vichy à la Résistance, etc. Alors même que le journaliste Simon Arbellot, dignitaire de l'Ordre créé par Vichy (on le voit d'ailleurs dans le docufiction de Moati), avait consacré dans le n° de janvier 1966 de notre revue Ecrits de Paris un long article à « La Francisque de François Mitterrand » (dont il avait été le "parrain" quand sa demande fut acceptée, « sous le feu approbateur du monocle de l'amiral Platon ») et aux activités du Charentais dans la capitale de l'Etat français ; on a peine à croire qu'Alain Duhamel n'était pas au courant. Etonnant pour un ponte de Science Po, spécialiste de la presse française.
LA QUESTION JUIVE
En fait, et cela apparaissait à plusieurs reprises dans les deux émissions projetées sur France 2, les griefs les plus durs adressés à Mitterrand portent maintenant non sur son séjour à Vichy mais sur son attitude quand au sort des Juifs sous l'Occupation. Il a affirmé plus tard qu'il « n'en savait rien ». De fait, il était alors très engagé dans le soutien aux prisonniers (dont il avait été) pour adoucir leur sort, voire favoriser leur évasion. Au demeurant, sur ce point, et même s'il est difficile de soutenir cela actuellement (ce fut l'un des grands reproches adressés lors de notre procès à Jean-Marie Le Pen concernant son jugement sur l'occupation allemande), il rejoignait l'opinion dominante. En tout cas jusqu'aux persécutions de 1942 et des années suivantes, le statut des Juifs décidé très tôt par Vichy n'avait pas choqué et, avant tout préoccupés par l'absence de leurs proches faits prisonniers en 1940 et les difficultés de nourrir leur famille, les Français ne se souciaient pas en priorité des juifs, du reste moins nombreux et omniprésents qu'aujourd'hui. D'ailleurs, dans un contexte certes différent, combien de métropolitains ont-ils été réellement sensibles en 1962 à l'exode des Français d'Algérie, au drame des disparus, aux massacres des harkis (2) ?
Dans le téléfilm, mais cela se passe début 1943, Mitterrand discute avec son ami Jean-Pierre Martin, adjoint de René Bousquet, qui explique et défend la politique de son patron : « Nous avons les Boches sur le dos. Ce n'est pas facile ; si les Allemands nous remplaçaient, ce serait pire » (3). C'est la question que ne cessait de poser ici Maurice Gaït : aurait-on préféré que la France fût placée sous l'autorité souveraine d'un Gauleiter, comme les Pays-Bas d'où 80 % des juifs furent déportés et ne survécurent pas à l'épreuve?
On nous montre aussi Mitterrand lisant, en 1942, une lettre envoyée d' Algérie par Georges Dayan, son camarade de fac qui sera son ami intime jusqu'à sa mort (en 1979), et l'informant des persécutions des juifs d'Algérie ayant perdu la nationalité française. En 1943 à Alger, le couple Dayan le reçoit et son ami lui reproche vivement son action à Vichy (en faveur des prisonniers, rappelons-le) et son ignorance du sort des Juifs. François Mitterrand paraît très gêné, à la limite de la repentance. Cet épisode est-il authentique? C' est un procès qui a repris avec une vigueur accrue après la parution du livre de Péan, notamment lors du fameux entretien que l'ancien président accorda à Elkabbach le 12 septembre 1994. Mitterrand, dont le visage est très marqué par la maladie, tient bon. Il concède qu'il a pu être aveugle sur les lois antisémites. Mais, au nom de la France (répété plusieurs fois), il refuse une repentance nationale.
Sur ce point, il rejoint De Gaulle, Pompidou, Giscard. On lui reproche les gerbes sur la tombe du Maréchal à l'île d'Yeu, son amitié avec Bousquet dont il voulait éviter le procès, et autres. Simon Epstein y ajoute l'étonnant discours de Berlin, hommage (mérité) au "courage" du soldat allemand mais aussi au peuple allemand qui comptait beaucoup «de braves gens ». Hommage prononcé à Berlin le 8 mai 1995 et que RIVAROL avait alors cité très longuement, y voyant une sorte de "testament".
« Vous voulez que je me convertisse ? » avait-il aussi lancé à un Elkabbach inquisiteur.
UN LOBBY ''PUISSANT ET NÉFASTE"
Sur Mitterrand pèse donc encore un "soupçon". Celui d'avoir fait « l'impasse sur la question juive ». Encore n'a-t-on pas cité sa fameuse phrase sur « l'influence puissante et nocive du lobby juif en France » qu'il prononça le 17 mai 1995 devant Jean d'Ormesson mais dont celui-ci ne fit état que quatre ans plus tard. Le 3 mai 1995, Georges-Marc Bénamou, qui l'accompagnait dans une promenade, avait entendu le même propos; Mitterrand précise qu'il en voulait surtout à « Klarsfeld et ses acolytes, l'aile la plus extrémiste du lobby juif ».
Rien de tout cela dans le documentaire de Serge Moati, qui a cependant failli provoquer un procès. De la part de Danièle Mitterrand, indignée d'y trouver « une version caricaturale, partisane et ainsi inexacte » des faits, de plus "travestis". Elle a renoncé aux poursuites, mais on ne peut lui donner entièrement tort.
Dans la conclusion de son chapitre sur le prédécesseur de Chirac, Simon Epstein nous paraît être dans le vrai quand il parle d'un homme resté fidèle à ses amitiés, « toutes ses amitiés de l'époque, ému par les Juifs mais prodigieusement irrité par certains d'entre eux » et qui « aura fini par buter, tout naturellement, sur la question juive ». Mais n'est-ce pas en fonction de cette seule question qu'est désormais déterminée la politique de la France?
Jean-Paul ANGELELLI. Rivarol du 2 mai 2008
(1) « François Mitterrand ou les deux à la fois », chapitre 16 de l'ouvrage de Simon Epstein Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance. Ed. Albin Michel, 623 pages avec un copieux index, 28 €. Le même auteur avait publié en 2001 aux mêmes éditions: Les Dreyfusards sous l'Occupation.
(2) Commentant cette soirée à la télévision, Bruno Gollnisch estime qu' « en tout état de cause, il y a beaucoup plus coupable que Vichy, car Vichy subissait la pression d'un ennemi victorieux et implacable, pour lequel la guerre continuait, alors que c'est en pleine possession de tous les leviers de commande politiques, économiques, diplomatiques et militaires que les dirigeants français ont abandonné leurs compatriotes d'Algérie, ouvert les frontières à l'invasion étrangère, abdiqué l'indépendance nationale ».
3) Sur ce dernier, lire René Bousquet. Cet inconnu. L'homme et Vichy, par son fils Guy Bousquet. éd. Jean Picollec 2007. Voir RIV. du 17/10/07.
UNE "RÉVÉLATION" BIEN EVENTÉE
Plus intéressant fut ce qui suivit sur « Le choc d'une révélation ». Une (pseudo) révélation venant du livre de Pierre Péan sorti en 1994 avec l'accord de Mitterrand qui achevait alors son second septennat. Une jeunesse française (Fayard), porte sur la période vichyste du futur président de la République. Henry Raussa, dans Le Monde TV, a confirmé qu'il n'y avait pas de secret sur cette affaire : « Cet épisode de sa vie a fait l'objet de critiques constantes de l'extrême droite. Avant de disparaître de l'espace public. »
On savait (nous, en tout cas) à peu près tout sur cette période où le jeune Mitterrand fut un pétainiste sincère, sympathisant de la Révolution Nationale, puis décrochant en 1943 et rejoignant une certaine résistance. La photo de sa poignée de main (respectueuse) au chef de l'Etat français était même fin 1965, au moment de la campagne présidentielle, dans les mains du ministre de l'Intérieur de De Gaulle, Roger Frey, qui voulait en faire usage. Ce que le général lui interdit, craignant des tirs de représailles, peut-être sur sa cour éhontée à Paul Reynaud en 1940, alors qu'il aurait dû donner tous ses soins à la bataille de France, dans l'espoir d'obtenir un maroquin.
Mitterrand est donc désormais classé "vichysto-résistant" comme l'a établi Jean-Pierre Azéma qui, lui-même fils d'un collaborateur notoire, a, soutenu par d'autres intervenants, plaidé l'indulgence pour « ce péché de jeunesse » (De Gaulle dixit).
UN PASSÉ RECONSTRUIT
Même si l'on peut trouver ce procès rétrospectif désuet, c'est l'intéressé qui en est le premier responsable. Dans un livre original (1), vu le sujet traité mais très documenté, l' historien israélien Simon Epstein, consacre un chapitre à la stratégie très subtile que Mitterrand mit en forme dès 1969 dans une série d'entretiens avec Alain Duhamel intitulée Ma part de vérité (sic). En 1969 Mitterrand va conquérir l'ancienne SFIO muée en PS. Il sait, même si à cette époque l'Occupation ne passionne pas les foules, quel effet ravageur aurait sa véritable histoire pendant les années "noires". Il s'invente donc un passé (modéré) de gauche, admirateur de Blum, sympathisant du Front populaire, passant "rapidement" de Vichy à la Résistance, etc. Alors même que le journaliste Simon Arbellot, dignitaire de l'Ordre créé par Vichy (on le voit d'ailleurs dans le docufiction de Moati), avait consacré dans le n° de janvier 1966 de notre revue Ecrits de Paris un long article à « La Francisque de François Mitterrand » (dont il avait été le "parrain" quand sa demande fut acceptée, « sous le feu approbateur du monocle de l'amiral Platon ») et aux activités du Charentais dans la capitale de l'Etat français ; on a peine à croire qu'Alain Duhamel n'était pas au courant. Etonnant pour un ponte de Science Po, spécialiste de la presse française.
LA QUESTION JUIVE
En fait, et cela apparaissait à plusieurs reprises dans les deux émissions projetées sur France 2, les griefs les plus durs adressés à Mitterrand portent maintenant non sur son séjour à Vichy mais sur son attitude quand au sort des Juifs sous l'Occupation. Il a affirmé plus tard qu'il « n'en savait rien ». De fait, il était alors très engagé dans le soutien aux prisonniers (dont il avait été) pour adoucir leur sort, voire favoriser leur évasion. Au demeurant, sur ce point, et même s'il est difficile de soutenir cela actuellement (ce fut l'un des grands reproches adressés lors de notre procès à Jean-Marie Le Pen concernant son jugement sur l'occupation allemande), il rejoignait l'opinion dominante. En tout cas jusqu'aux persécutions de 1942 et des années suivantes, le statut des Juifs décidé très tôt par Vichy n'avait pas choqué et, avant tout préoccupés par l'absence de leurs proches faits prisonniers en 1940 et les difficultés de nourrir leur famille, les Français ne se souciaient pas en priorité des juifs, du reste moins nombreux et omniprésents qu'aujourd'hui. D'ailleurs, dans un contexte certes différent, combien de métropolitains ont-ils été réellement sensibles en 1962 à l'exode des Français d'Algérie, au drame des disparus, aux massacres des harkis (2) ?
Dans le téléfilm, mais cela se passe début 1943, Mitterrand discute avec son ami Jean-Pierre Martin, adjoint de René Bousquet, qui explique et défend la politique de son patron : « Nous avons les Boches sur le dos. Ce n'est pas facile ; si les Allemands nous remplaçaient, ce serait pire » (3). C'est la question que ne cessait de poser ici Maurice Gaït : aurait-on préféré que la France fût placée sous l'autorité souveraine d'un Gauleiter, comme les Pays-Bas d'où 80 % des juifs furent déportés et ne survécurent pas à l'épreuve?
On nous montre aussi Mitterrand lisant, en 1942, une lettre envoyée d' Algérie par Georges Dayan, son camarade de fac qui sera son ami intime jusqu'à sa mort (en 1979), et l'informant des persécutions des juifs d'Algérie ayant perdu la nationalité française. En 1943 à Alger, le couple Dayan le reçoit et son ami lui reproche vivement son action à Vichy (en faveur des prisonniers, rappelons-le) et son ignorance du sort des Juifs. François Mitterrand paraît très gêné, à la limite de la repentance. Cet épisode est-il authentique? C' est un procès qui a repris avec une vigueur accrue après la parution du livre de Péan, notamment lors du fameux entretien que l'ancien président accorda à Elkabbach le 12 septembre 1994. Mitterrand, dont le visage est très marqué par la maladie, tient bon. Il concède qu'il a pu être aveugle sur les lois antisémites. Mais, au nom de la France (répété plusieurs fois), il refuse une repentance nationale.
Sur ce point, il rejoint De Gaulle, Pompidou, Giscard. On lui reproche les gerbes sur la tombe du Maréchal à l'île d'Yeu, son amitié avec Bousquet dont il voulait éviter le procès, et autres. Simon Epstein y ajoute l'étonnant discours de Berlin, hommage (mérité) au "courage" du soldat allemand mais aussi au peuple allemand qui comptait beaucoup «de braves gens ». Hommage prononcé à Berlin le 8 mai 1995 et que RIVAROL avait alors cité très longuement, y voyant une sorte de "testament".
« Vous voulez que je me convertisse ? » avait-il aussi lancé à un Elkabbach inquisiteur.
UN LOBBY ''PUISSANT ET NÉFASTE"
Sur Mitterrand pèse donc encore un "soupçon". Celui d'avoir fait « l'impasse sur la question juive ». Encore n'a-t-on pas cité sa fameuse phrase sur « l'influence puissante et nocive du lobby juif en France » qu'il prononça le 17 mai 1995 devant Jean d'Ormesson mais dont celui-ci ne fit état que quatre ans plus tard. Le 3 mai 1995, Georges-Marc Bénamou, qui l'accompagnait dans une promenade, avait entendu le même propos; Mitterrand précise qu'il en voulait surtout à « Klarsfeld et ses acolytes, l'aile la plus extrémiste du lobby juif ».
Rien de tout cela dans le documentaire de Serge Moati, qui a cependant failli provoquer un procès. De la part de Danièle Mitterrand, indignée d'y trouver « une version caricaturale, partisane et ainsi inexacte » des faits, de plus "travestis". Elle a renoncé aux poursuites, mais on ne peut lui donner entièrement tort.
Dans la conclusion de son chapitre sur le prédécesseur de Chirac, Simon Epstein nous paraît être dans le vrai quand il parle d'un homme resté fidèle à ses amitiés, « toutes ses amitiés de l'époque, ému par les Juifs mais prodigieusement irrité par certains d'entre eux » et qui « aura fini par buter, tout naturellement, sur la question juive ». Mais n'est-ce pas en fonction de cette seule question qu'est désormais déterminée la politique de la France?
Jean-Paul ANGELELLI. Rivarol du 2 mai 2008
(1) « François Mitterrand ou les deux à la fois », chapitre 16 de l'ouvrage de Simon Epstein Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance. Ed. Albin Michel, 623 pages avec un copieux index, 28 €. Le même auteur avait publié en 2001 aux mêmes éditions: Les Dreyfusards sous l'Occupation.
(2) Commentant cette soirée à la télévision, Bruno Gollnisch estime qu' « en tout état de cause, il y a beaucoup plus coupable que Vichy, car Vichy subissait la pression d'un ennemi victorieux et implacable, pour lequel la guerre continuait, alors que c'est en pleine possession de tous les leviers de commande politiques, économiques, diplomatiques et militaires que les dirigeants français ont abandonné leurs compatriotes d'Algérie, ouvert les frontières à l'invasion étrangère, abdiqué l'indépendance nationale ».
3) Sur ce dernier, lire René Bousquet. Cet inconnu. L'homme et Vichy, par son fils Guy Bousquet. éd. Jean Picollec 2007. Voir RIV. du 17/10/07.
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