Un minimum de 24,2 milliards d'euros pour 2005, selon l'étude" incomplète et prudente" de Jacques Bichot
Le coût de l'immigration reste un sujet tabou, puisque selon l'idéologie dominante l'immigration est une chance pour la France. Et pour être certain que le tabou ne sera pas brisé, le dogme de la non-discrimination empêche l'existence même de statistiques. Toute étude sur le coût de l'immigration est donc aussi bienvenue qu'elle est rare. Voici celle de Jacques Bichot; professeur d'économie à l'université Lyon III, dont nous donnons ici un résumé succinct. On en trouvera le texte intégral sur le site internet de l'Institut Thomas More.
On se souvient de l'étude de Pierre Milloz, qui fut vilipendée parce que venant du Front national, mais ne fut jamais sérieusement réfutée. La seule tentative vint de Michèle Tribalat, qui était non seulement partielle mais tellement partiale qu'elle mérita à son auteur le prix Lyssenko, décerné chaque année par le Club de l'Horloge à un sommet de désinformation scientifique commandée par l'idéologie. Jacques Bichot présente à son tour un "essai d'évaluation" des coûts de l'immigration pour les finances publiques. Au final, il estime le surcoût budgétaire à un minimum de 24,2 milliards d'euros pour 2005. C'est nettement moins que l'évaluation de Pierre Milloz (dans sa réévaluation de 1995, il arrivait à un total de 280 milliards de francs, soit plus de 42 milliards d'euros), mais il s'agit d'un minimum en deçà duquel il est impossible d'aller. Et c'est l'intérêt de cette étude: à ceux qui prétendent que l'immigration enrichit la France, elle répond que cette immigration coûte au moins 24 milliards d'euros par an aux finances publiques, sachant que " la liste des surcoûts est infinie ", comme le laisse entendre Jacques Bichot tout au long de son étude et comme le dit explicitement son collègue et collaborateur le professeur Jean-Yves Naulan, fondateur de l'Institut de géopolitique des populations.
Et il y a des coûts non chiffrables
Jacques Bichot commence par deux précisions importantes. D'une part, il souligne qu'il ne s'occupe que des coûts chiffrables, qui ne sont qu'une partie des coûts réels. Il existe en effet des coûts non monétaires qui sont également très importants : par exemple en termes de qualité de la vie pour les autochtones habitant dans des zones de non-droit, ou en termes de détérioration de l'autorité de l'Etat, par l'existence même de ces zones de non-droit, ou quand seulement un quart des arrêtés de reconduite à la frontière sont suivis d'effet.
D'autre part, Jacques Bichot précise qu'il n'utilise pas la méthode, qui paraîtrait logique, d'évaluer pour chaque poste budgétaire les avantages et les coûts de l'immigration, afin de déterminer un solde positif ou négatif. Il ne le fait pas, pour la bonne raison qu'il n'a " trouvé aucun poste pour lequel la différence aille dans le sens de coûts moindres du fait de la présence de populations immigrées et issues de l'immigration ". Sa méthode est donc la suivante: il soustrait au coût observé le coût qui aurait prévalu si la totalité de la population avait eu les caractéristiques statistiques des autochtones. Par exemple, quel serait le : coût du système carcéral si la population allochtone (immigrés et "issus de l'immigration") avait le même taux d'incarcération que la population autochtone.
Il passe en revue six domaines, et en ajoute un septième non quantifiable.
1 - La justice et le maintien de l'ordre
Jacques Bichot calcule que l'immigration majore de 14 % les coûts du système carcéral, par le fait de la surreprésentation.dans les prisons des personnes nées à l'étranger. Mais les statistiques n'évoquent pas les immigrés de la deuxième et de la troisième générations (puisqu'ils sont français). On ne peut donc qu'évaluer.
Jacques Bichot fait monter prudemment (par un recoupement avec les chiffres des condamnations pénales) la majoration à 20 %. Il en résulte que l'immigration coûte au moins 3,61 milliards au titre de la justice et du maintien de l'ordre, dont 2,11 dus "à la propension à la délinquance très supérieure à la moyenne qui s'observe pour certaines nationalités d'origine". A quoi s'ajoute le surcoût dû "à la baisse de l'efficacité des effectifs concernés provenant de la part du travail de sape de l'autorité de l'Etat attribuable à l'immigration ", évalué à 0,86 milliard. Ce qui fait un total de 4,4 milliards, sachant que Jacques Bichot a prévenu qu'on ne pouvait que proposer des " estimations grossières " dans ce domaine (en raison, par exemple, du " taux devenu fort bas des procédures pénales par rapport aux faits vraisemblablement délictueux ou criminels ").
2 - Le système scolaire
Jacques Bichot constate que le taux de progression des dépenses de l'Education nationale est anormalement élevé, du fait notamment qu'il y a de moins en moins d'élèves par classe. Il estime à 50 % de cette augmentation l'impact de l'immigration, qui rend les classes très difficiles à tenir, laissant dans les 50% restants l'effet des " erreurs pédagogiques ", et l'efficacité du corporatisme enseignant, mais dans une moindre mesure car " le succès des revendications en termes de postes à créer doit beaucoup à l'aggravation des conditions d'enseignement" . Ce qui donne un surcoût de 9,42 milliards, qui pourrait monter à plus de 13 milliards si l'on estimait le surcoût dû à l'immigration à 70 %, ce qui n' aurait rien d'extravagant.
3 - L'enseignement supérieur
Le calcul est fait ici à partir du (moindre) taux de réussite des étudiants étrangers par rapport à celui des étudiants français. Ce qui donne un surcoût de 0,44 milliard. Ce chiffre n'inclut pas " la part très importante des étrangers dans les logements étudiants subventionnés, non plus que l'impact des étudiants de nationalité française mais d' origine étrangère" .
4 - La protection sociale
A partir du taux de chômage des étrangers (21,5 %) et des" Français par acquisition " (14,4 %), on peut estimer le surcoût pour le système de protection sociale à 8,5 milliards, dont 0,5 pour l'aide médicale gratuite aux "sans-papiers".
5 - Le logement et la politique de la ville
L'évaluation est très difficile, car il s:agit d'un budget réparti sur plusieurs ministères et d 'un domaine où les collectivités locales sont très impliquées. Jacques Bichot donne un taux de surcoût de 6 %, soit 0,9 milliard, non sans souligner qu'il s'agit d'une estimation qui ne prend en compte ni "la détérioration moyenne des logements selon l'origine des locataires ", ni le fait que nombre d'espaces publics aménagés aux frais des contribuables leur sont en fait interdits par des groupes allochtones ...
6 - Les transports
Par un calcul analogue à celui qui a été réalisé pour la justice et le maintien de l'ordre, Jacques Bichot évalue le surcoût pour les transports publics à 0,5 milliard.
Cela pour s'en tenir à ce qui est éventuellement chiffrable. Jacques Bichot souligne qu'il y a d'autres services publics qui sont affectés les pompiers, les médecins, l'hôpital par de graves nuisances dues à des populations allochtones. " Ce fait engendre un surcoût, dont l'estimation monétaire, à supposer qu'elle soit possible, n'a peut-être pas grand sens, mais qui n'en est pas moins conséquent. "
Enfin, il y a le domaine des faits mafieux (filières clandestines, prostitution, trafics, vols, etc.) dont les coûts pour le contribuable sont difficiles à chiffrer.
En conclusion, Jacques Bichot arrive donc à un total de 24,2 milliards d'euros, soulignant qu'il s'agit d'une " estimation incomplète et prudente", mais qu'elle suffit " pour montrer que la question des immigrations ne doit pas rester un tabou, un phénomène dont il est maintenant malséant de chercher à connaître les dimensions et les coûts et par voie de conséquence un no man's land statistique et scientifique ".
Yves.Daoudal: National Hebdo juin 2006.
Le coût de l'immigration reste un sujet tabou, puisque selon l'idéologie dominante l'immigration est une chance pour la France. Et pour être certain que le tabou ne sera pas brisé, le dogme de la non-discrimination empêche l'existence même de statistiques. Toute étude sur le coût de l'immigration est donc aussi bienvenue qu'elle est rare. Voici celle de Jacques Bichot; professeur d'économie à l'université Lyon III, dont nous donnons ici un résumé succinct. On en trouvera le texte intégral sur le site internet de l'Institut Thomas More.
On se souvient de l'étude de Pierre Milloz, qui fut vilipendée parce que venant du Front national, mais ne fut jamais sérieusement réfutée. La seule tentative vint de Michèle Tribalat, qui était non seulement partielle mais tellement partiale qu'elle mérita à son auteur le prix Lyssenko, décerné chaque année par le Club de l'Horloge à un sommet de désinformation scientifique commandée par l'idéologie. Jacques Bichot présente à son tour un "essai d'évaluation" des coûts de l'immigration pour les finances publiques. Au final, il estime le surcoût budgétaire à un minimum de 24,2 milliards d'euros pour 2005. C'est nettement moins que l'évaluation de Pierre Milloz (dans sa réévaluation de 1995, il arrivait à un total de 280 milliards de francs, soit plus de 42 milliards d'euros), mais il s'agit d'un minimum en deçà duquel il est impossible d'aller. Et c'est l'intérêt de cette étude: à ceux qui prétendent que l'immigration enrichit la France, elle répond que cette immigration coûte au moins 24 milliards d'euros par an aux finances publiques, sachant que " la liste des surcoûts est infinie ", comme le laisse entendre Jacques Bichot tout au long de son étude et comme le dit explicitement son collègue et collaborateur le professeur Jean-Yves Naulan, fondateur de l'Institut de géopolitique des populations.
Et il y a des coûts non chiffrables
Jacques Bichot commence par deux précisions importantes. D'une part, il souligne qu'il ne s'occupe que des coûts chiffrables, qui ne sont qu'une partie des coûts réels. Il existe en effet des coûts non monétaires qui sont également très importants : par exemple en termes de qualité de la vie pour les autochtones habitant dans des zones de non-droit, ou en termes de détérioration de l'autorité de l'Etat, par l'existence même de ces zones de non-droit, ou quand seulement un quart des arrêtés de reconduite à la frontière sont suivis d'effet.
D'autre part, Jacques Bichot précise qu'il n'utilise pas la méthode, qui paraîtrait logique, d'évaluer pour chaque poste budgétaire les avantages et les coûts de l'immigration, afin de déterminer un solde positif ou négatif. Il ne le fait pas, pour la bonne raison qu'il n'a " trouvé aucun poste pour lequel la différence aille dans le sens de coûts moindres du fait de la présence de populations immigrées et issues de l'immigration ". Sa méthode est donc la suivante: il soustrait au coût observé le coût qui aurait prévalu si la totalité de la population avait eu les caractéristiques statistiques des autochtones. Par exemple, quel serait le : coût du système carcéral si la population allochtone (immigrés et "issus de l'immigration") avait le même taux d'incarcération que la population autochtone.
Il passe en revue six domaines, et en ajoute un septième non quantifiable.
1 - La justice et le maintien de l'ordre
Jacques Bichot calcule que l'immigration majore de 14 % les coûts du système carcéral, par le fait de la surreprésentation.dans les prisons des personnes nées à l'étranger. Mais les statistiques n'évoquent pas les immigrés de la deuxième et de la troisième générations (puisqu'ils sont français). On ne peut donc qu'évaluer.
Jacques Bichot fait monter prudemment (par un recoupement avec les chiffres des condamnations pénales) la majoration à 20 %. Il en résulte que l'immigration coûte au moins 3,61 milliards au titre de la justice et du maintien de l'ordre, dont 2,11 dus "à la propension à la délinquance très supérieure à la moyenne qui s'observe pour certaines nationalités d'origine". A quoi s'ajoute le surcoût dû "à la baisse de l'efficacité des effectifs concernés provenant de la part du travail de sape de l'autorité de l'Etat attribuable à l'immigration ", évalué à 0,86 milliard. Ce qui fait un total de 4,4 milliards, sachant que Jacques Bichot a prévenu qu'on ne pouvait que proposer des " estimations grossières " dans ce domaine (en raison, par exemple, du " taux devenu fort bas des procédures pénales par rapport aux faits vraisemblablement délictueux ou criminels ").
2 - Le système scolaire
Jacques Bichot constate que le taux de progression des dépenses de l'Education nationale est anormalement élevé, du fait notamment qu'il y a de moins en moins d'élèves par classe. Il estime à 50 % de cette augmentation l'impact de l'immigration, qui rend les classes très difficiles à tenir, laissant dans les 50% restants l'effet des " erreurs pédagogiques ", et l'efficacité du corporatisme enseignant, mais dans une moindre mesure car " le succès des revendications en termes de postes à créer doit beaucoup à l'aggravation des conditions d'enseignement" . Ce qui donne un surcoût de 9,42 milliards, qui pourrait monter à plus de 13 milliards si l'on estimait le surcoût dû à l'immigration à 70 %, ce qui n' aurait rien d'extravagant.
3 - L'enseignement supérieur
Le calcul est fait ici à partir du (moindre) taux de réussite des étudiants étrangers par rapport à celui des étudiants français. Ce qui donne un surcoût de 0,44 milliard. Ce chiffre n'inclut pas " la part très importante des étrangers dans les logements étudiants subventionnés, non plus que l'impact des étudiants de nationalité française mais d' origine étrangère" .
4 - La protection sociale
A partir du taux de chômage des étrangers (21,5 %) et des" Français par acquisition " (14,4 %), on peut estimer le surcoût pour le système de protection sociale à 8,5 milliards, dont 0,5 pour l'aide médicale gratuite aux "sans-papiers".
5 - Le logement et la politique de la ville
L'évaluation est très difficile, car il s:agit d'un budget réparti sur plusieurs ministères et d 'un domaine où les collectivités locales sont très impliquées. Jacques Bichot donne un taux de surcoût de 6 %, soit 0,9 milliard, non sans souligner qu'il s'agit d'une estimation qui ne prend en compte ni "la détérioration moyenne des logements selon l'origine des locataires ", ni le fait que nombre d'espaces publics aménagés aux frais des contribuables leur sont en fait interdits par des groupes allochtones ...
6 - Les transports
Par un calcul analogue à celui qui a été réalisé pour la justice et le maintien de l'ordre, Jacques Bichot évalue le surcoût pour les transports publics à 0,5 milliard.
Cela pour s'en tenir à ce qui est éventuellement chiffrable. Jacques Bichot souligne qu'il y a d'autres services publics qui sont affectés les pompiers, les médecins, l'hôpital par de graves nuisances dues à des populations allochtones. " Ce fait engendre un surcoût, dont l'estimation monétaire, à supposer qu'elle soit possible, n'a peut-être pas grand sens, mais qui n'en est pas moins conséquent. "
Enfin, il y a le domaine des faits mafieux (filières clandestines, prostitution, trafics, vols, etc.) dont les coûts pour le contribuable sont difficiles à chiffrer.
En conclusion, Jacques Bichot arrive donc à un total de 24,2 milliards d'euros, soulignant qu'il s'agit d'une " estimation incomplète et prudente", mais qu'elle suffit " pour montrer que la question des immigrations ne doit pas rester un tabou, un phénomène dont il est maintenant malséant de chercher à connaître les dimensions et les coûts et par voie de conséquence un no man's land statistique et scientifique ".
Yves.Daoudal: National Hebdo juin 2006.
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