mardi 8 avril 2025

Résister à l'extrême-droite ? Réponse à Salomé Saqué

L'Alliance Asiatique: les choses se précisent par Charles et Emmanuelle ...

Le système de guerre électronique russe le plus secret

 

par Borzzikman

À en juger par ce qui se passe dans la région de la Baltique, il apparaît clairement que les actions agressives de l’OTAN contre les pétroliers et les vraquiers russes n’ont qu’un seul objectif : transformer la MER BALTIQUE en mer intérieure de l’OTAN. Bien que les pays de l’OTAN accusent toujours les navires russes d’endommager des câbles sous-marins, l’Occident n’a jamais réussi à fournir de preuves irréfutables de la véracité de ces accusations fortes et provocatrices. Cependant, malgré l’absence de preuves, les pays de l’OTAN ont continué de poursuivre, voire d’immobiliser, des vraquiers et des pétroliers russes en mer Baltique. En conséquence, ces actions provocatrices des pays de l’OTAN ont contraint la Russie à agir avec une grande fermeté. En particulier, au cours des 30 derniers jours, les navires de guerre et les systèmes de défense aérienne russes ont sévèrement réprimé les tentatives des avions de guerre de l’OTAN, qui, non seulement continuent de harceler les navires civils russes, mais aussi de mener des activités de reconnaissance dans l’espace aérien au-dessus des eaux internationales.

De plus, au cours des 30 derniers jours, les actions brutales de la Russie envers l’OTAN ont été observées non seulement dans la région de la Baltique mais aussi dans la MER NOIRE. Récemment, par exemple, la corvette russe BOYKIY, voyant l’avion de patrouille ATLANTIQUE 2 de la Marine française poursuivre un pétrolier russe en mer Baltique, l’a verrouillé à l’aide du système de défense aérienne maritime POLIMENT-REDUIT. Peu après, les pilotes français ont cessé de poursuivre le pétrolier russe et se sont enfuis vers la base aérienne de l’OTAN en Suède. Un incident similaire s’est également produit dans les eaux internationales de la partie sud-est de la mer Noire. Le système de défense aérienne russe S-400 a verrouillé un groupe d’avions de chasse de l’armée de l’air française. Il s’agit de deux avions de chasse MIRAGE 2000-5 et d’un avion Boeing E-3F Sentry AWACS. Même si ces avions de guerre français se trouvaient dans l’espace aérien international, l’armée russe leur a ordonné de quitter la zone immédiatement. En conséquence, les pilotes français ont dû interrompre leur mission de combat et fuir vers une base aérienne de l’OTAN en Turquie. Et maintenant, on apprend qu’un autre accident impliquant un avion militaire français s’est produit. Cette fois, l’accident s’est produit dans l’espace aérien international au-dessus de la mer Baltique, à 80 km de KALININGRAD. Il est devenu évident que l’avion Boeing E-3F Sentry AWACS de l’armée de l’air française, ainsi que l’avion de combat DASSAULT Rafale qui l’accompagnait, ont été exposés à une exposition importante de rayonnements électroniques. En conséquence, le système de navigation de ces avions de chasse français a été désactivé. Les radiations étaient si fortes que les pilotes français n’ont pas pu rétablir le signal GPS même après s’être suffisamment éloignés de KALININGRAD. En conséquence, les pilotes français ont dû interrompre la mission et retourner immédiatement à leur base aérienne. Dans le même temps, les pilotes français devaient naviguer exclusivement le long de l’horizon, en utilisant uniquement des points de référence visuels. De plus, le même jour, deux avions de patrouille de la Marine française ATLANTIQUE 2 et des navires de guerre de l’OTAN situés à 150 km de KALININGRAD ont également été exposés à des radiations électroniques massives. Des rapports indiquent que des problèmes de GPS ont été observés sur presque tous les navires de guerre de l’OTAN dans cette zone. Les problèmes étaient si graves que les avions de patrouille et les navires de guerre de l’OTAN ont même dû cesser de patrouiller dans la mer Baltique dans cette zone. Il est intéressant de noter que le Ministre français de la Défense, SÉBASTIEN LECORNU (dont le nom rappelle vaguement le cornu par excellence, le diable, Ndlr), répondant aux questions des journalistes de l’Associated Press, a déclaré sans détour que tout ce qui se passe indique que la Russie est revenue à une position particulièrement agressive. Le ministre français a souligné que «les actions de la Russie ressemblent au style agressif de l’Union soviétique au plus fort de la guerre froide. Ces actions agressives de la Russie violent toutes les règles de vol internationales. En raison de ces actions agressives, les pilotes français éprouvent constamment des difficultés à patrouiller dans le ciel au-dessus du flanc oriental de l’OTAN. De telles actions de la Russie constituent une violation grave et entraînent des conséquences imprévisibles tant dans la région baltique qu’en mer Noire», a déclaré le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu.

En effet, il peut sembler à beaucoup que la Russie se comporte de manière trop agressive envers les pilotes français, même dans l’espace aérien international. Cependant, si l’on considère que l’OTAN est engagée dans une véritable guerre contre Moscou en Ukraine, et compte tenu des nombreuses déclarations du président français EMMANUEL MACRON contre la Russie, il devient clair pourquoi l’armée russe se comporte de manière si agressive envers les pilotes français. Concernant l’incident en mer Baltique, beaucoup se demandent quel système de guerre électronique les Russes ont utilisé pour neutraliser les avions de chasse français et plusieurs navires de guerre de l’OTAN. Les experts ont été impressionnés par le fait que l’armée russe ait réussi à attaquer simultanément un si grand nombre d’objets à la fois en mer et dans les airs, à une distance suffisamment grande. Les experts militaires du quotidien turc HABER 7 estiment que l’armée russe a utilisé le dernier système de guerre électronique TOBOL contre des avions et des navires de l’OTAN dans la mer Baltique. Il est intéressant de noter que TOBOL est considéré comme le système de guerre électronique russe le plus secret. Ce système a été développé sur la base de l’expérience acquise lors de l’Opération Militaire Spéciale en Ukraine. Bien que les principales caractéristiques de ce système soient strictement TOP SECRET, il est certain que TOBOL a été créé pour combattre les satellites occidentaux. En particulier, lors de l’assaut de villes telles qu’AVDIIVKA et BAKHMUT par l’armée russe, ce système de guerre électronique a réussi à supprimer les signaux des satellites STARLINK. De plus, en mars 2023, le dernier système de guerre électronique TOBOL a réussi à accéder aux signaux GPS. En conséquence, les performances des satellites STARLINK ont été perturbées1. Ces satellites ont également perdu la capacité de fournir INTERNET à diverses parties du monde. Ce n’est qu’après 25 jours que les ingénieurs américains ont pu rétablir le fonctionnement normal de ces satellites. Il est intéressant de noter qu’en janvier 2025, les Russes ont également déployé ce gigantesque système de guerre électronique à KALININGRAD. Et peu de temps après, en Pologne et en Suède, il y a eu des problèmes avec le GPS. Pendant les 20 jours suivants, les données GPS ont été complètement bloquées dans l’est de la Pologne et dans le sud de la Suède. Les experts militaires turcs estiment que l’armée russe continuera à tester ce dernier système de guerre électronique non seulement sur le champ de bataille en UKRAINE mais également en Europe centrale. Selon eux, l’incident en mer Baltique a une fois de plus démontré que les systèmes de guerre électronique russes sont les plus puissants au monde, capables de changer le cours de n’importe quelle guerre.

source : Borzzikman via La Cause du Peuple

  1. Le réseau Starlink de SpaceX, composé de milliers de satellites en orbite basse, s’est imposé comme une infrastructure critique pour les forces ukrainiennes, leur permettant de maintenir leurs communications, diriger leurs drones et coordonner leurs opérations malgré la destruction des réseaux terrestres.

    Cette révolution technologique a propulsé Elon Musk au premier plan des préoccupations stratégiques des puissances mondiales telles que la Chine et la Russie qui cherchent désormais à contrer cet avantage militaire inattendu des États-Unis.

    Moscou active ses dispositifs anti-Starlink

    La Fédération russe déploie actuellement deux systèmes majeurs pour neutraliser cette menace, comme le révèle le rapport «Global Counterspace Capabilities» de la Secure World Foundation.

    Le système Tobol, détourné de sa fonction défensive initiale, perturbe désormais les communications satellitaires et les systèmes GPS avec sept complexes répartis sur le territoire russe, dont trois spécifiquement orientés vers l’Ukraine orientale.

    L’autre système, Kalinka, baptisé «Tueur de Starlink», cible directement le réseau d’Elon Musk, provoquant depuis mai 2024 des interruptions significatives pour les unités ukrainiennes et démontrant une capacité inquiétante à détecter même les terminaux Starshield, la variante militaire renforcée du système.

    La stratégie chinoise de neutralisation spatiale

    Pékin adopte une approche parallèle mais distincte face à cette nouvelle donne spatiale. La doctrine militaire chinoise priorise la neutralisation immédiate des avantages adverses dès les premiers instants d’un affrontement.

    Un document stratégique de 2022 émanant de la Force de soutien stratégique de l’Armée populaire recommande explicitement le développement de moyens pour neutraliser les constellations comme Starlink en cas de confrontation avec Washington, positionnant clairement SpaceX comme cible militaire légitime.

    Les investissements chinois dans ce domaine s’intensifient, privilégiant les méthodes non-destructives comme la guerre électronique et les opérations informatiques plutôt que les armes antisatellites physiques.

    Cette orientation témoigne d’une volonté d’éviter la création de débris spatiaux tout en conservant la capacité d’annuler l’avantage technologique américain en cas de nécessité, établissant un équilibre stratégique nouveau dans la dimension spatiale.

    L’émergence de ces contre-mesures russes et chinoises illustre comment les innovations commerciales d’Elon Musk transcendent désormais leur dimension entrepreneuriale pour devenir des enjeux géopolitiques majeurs.

    SpaceX, initialement considérée comme une entreprise disruptive du secteur spatial civil, se retrouve aujourd’hui au cœur des calculs militaires internationaux, transformant son fondateur en acteur involontaire mais central des nouvelles dynamiques de puissance mondiale où l’espace constitue désormais un terrain d’affrontement privilégié.

    Hannibal Genséric

https://reseauinternational.net/le-systeme-de-guerre-electronique-russe-le-plus-secret/

Impact du souverainisme russe

 

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Par Philippe Germain

L’idéologie souverainiste russe impacte celle, démocratico-libérale, du Camp du Bien. Au point d’être transformée en « menace existentielle pour l’Europe », par le président de la République. Il ré-utilise la peur ayant fait ses preuves au service de la construction européenne après 1945, où les chars français attendirent vainement l’assaut des forces russes. Aujourd’hui, Emmanuel Macron réactive la peur comme fédératrice des faibles, pour défendre l’Union européenne en perdition mais, en revanche, il se moque des déstabilisations russes visant l’intégrité territoriale française en Outre-Mer.

La crainte de l’idéologie dominante est celle d’une paix en Ukraine mettant en cause l’existence de l’Empire européen. C’est pourquoi, elle préconise une augmentation du budget militaire de 2% à 5% du PIB. Du jamais vu, accompagnée d’accents patriotiques à la limite du mimétisme poutinien. Le Camp du Bien est si impacté par le souverainisme russe qu’il en est réduit à faire du Poutine par anti-poutinisme. Ce mimétisme pourrait aller jusqu’à un semblant d’économie de guerre susceptible de masquer le lamentable échec financier des technocrates de l’État républicain.

Par ailleurs, l’idéologie russe influence le souverainisme gaulliste oscillant autour de 5% aux élections présidentielles. Celui-ci subit une discrète séduction, dissimulée par crainte du terrorisme intellectuel. Une séduction idéologique cohérente avec le dialogue qu’entretint le général De Gaulle avec l’URSS. Un attrait pour le souverainisme russe bien compréhensif chez les héritiers d’un De Gaulle obnubilé par le redressement de l’État, par la nécessité de redonner à la France un exécutif fort et un gouvernement à l’abri des factions mais aussi par son ouverture aux préoccupations sociales. Aujourd’hui fragmenté, le souverainisme gaulliste peut encore se montrer puissant lors de référendums anti-européiste, comme en 1992 et 2005.

Reste également l’impact du souverainisme grand-russe sur les invisibles de la France périphérique et les classes moyennes basses en souffrance identitaire. Actuellement, ils mettent tous leurs espoirs dans un succès présidentiel de Marine Le Pen, dont on ne peut trouver fortuites les concordances idéologiques avec Vladimir Bonaparte Poutine. D’ailleurs, le porte-parole du Kremlin a déploré « une violation des normes démocratiques » pour le coup de force judiciaire réalisé par la République des juges à l’encontre de celle qui avait été reçue par Poutine en 2017 au Kremlin, avant la présidentielle. Le Rassemblement national avait effectué un emprunt auprès d’une banque russe en 2014, suscitant des soupçons sur la volonté du Kremlin de soutenir celle qui s’était élevée contre les sanctions suite à l’annexion de la péninsule de Crimée cette année-là.

Mais que le Rassemblement national trébuche après avoir suscité tant d’espoirs pour la présidentielle et il ne jouera plus le rôle de digue à la colère, voire aux révoltes populaires. Il ne pourra plus continuer à servir de soupape parlementaire au Camp du Bien. Alors, s’ouvrira probablement l’ère des protestations, voire du soulèvement du pays réel contre l’Union européenne derrière un homme providentiel qui émergera ; soit un leader social charismatique, soit un militaire mis devant ses responsabilités. Ce pouvoir « de souche » cherchera à maintenir les migrants dans les tâches subalternes, s’appropriant le monopole du savoir. Il pratiquera, sous la forme démocratique un apartheid de fait, afin de ne pas risquer de perdre le pouvoir politique. Pour subsister, il cherchera alors la tutelle grand-russe, la protection américaine faisant défaut suite au déplacement du monde vers l’Indo-Pacifique. C’est l’un des scénarii envisagés par Pierre Debray dès 1985 dans une revue d’Action française, il y a déjà quarante ans.

https://www.actionfrancaise.net/2025/04/08/combat-royaliste-68/

lundi 7 avril 2025

Les armées de l’OTAN

 

par Dominique Delawarde

À l’heure où le quatuor néoconservateur européen Macron, Starmer, Merz et von der Leyen plastronne et tente d’impressionner la population par leur plan d’envoyer des troupes au sol, sans l’accord de la Russie et donc de l’ONU, pour garantir un hypothétique accord de paix en Ukraine, il est bon de rappeler que toutes les Armées de l’OTAN ont aujourd’hui de sérieux problèmes pour recruter et fidéliser leurs personnels militaires.

Recrutement

Aux USA, la crise de recrutement est aujourd’hui la pire depuis la professionnalisation de l’armée en 1973 : Selon les Armées (Terre, Air, Mer, Marine Corps), le recrutement est de 10% à 20% inférieur aux objectifs. Pour l’Armée de Terre US, l’effectif est tombé de 485 000 h et f en 2021 à 452 000 h et f en 2023. Moins de 23% des jeunes américains de 16 à 24 ans sont médicalement aptes à servir dans les armées.

Il en va de même en Europe où le nombre de candidats est inférieur au nombre de postes offerts et où le taux de sélection des personnels recrutés est donc ridiculement bas, remettant sérieusement en cause la qualité de la composante humaine des Armées de l’OTAN.

En France, le déficit est de -15% par rapport aux objectifs de recrutement :

Au Royaume Uni, le déficit par rapport aux objectifs est de -34%. Même l’Académie militaire de Sandhurst, qui forme les futurs officiers de la British Army peine à recruter… Au point que, en 2023, elle a revu à la baisse certains de ses critères pour élargir le vivier de candidats potentiels. Cela vaut aussi pour la Royal Navy, qui a été contrainte de désarmer prématurément quelques navires, faute de pouvoir leur donner un équipage, ainsi que pour la Royal Air Force.

https://www.opex360.com/2025/02/10/le-ministere-britannique-de-la-defense-reduit-les-formalites-administratives-pour-relancer-le-recrutement

Fidélisation

Une large part des personnels recrutés quitte les Armées lors de leur période d’essai de 6 mois dans toutes les Armées des pays membres l’OTAN. Ainsi, par exemple, en Allemagne, et selon les chiffres de 2023, sur 18 810 recrues, 5100 [soit 27%] ont quitté la Bundeswehr au cours de la période d’essai de six mois, à savoir 4900 de «leur propre chef» et 200 «par licenciement». Alors qu’elle devait, initialement, disposer de 203 000 soldats en 2025 [cet objectif a été repoussé à 2031], l’Armée allemande n’en comptait que 181 174 en 2024…

https://www.opex360.com/2025/03/11/la-bundeswehr-peine-toujours-a-atteindre-ses-objectifs-en-matiere-de-recrutement

En France, selon un rapport du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire 18% des jeunes officiers issus de Saint Cyr quittent aujourd’hui l’institution avant cinq ans de service, chiffre en forte augmentation et inimaginable en d’autres temps.

Ces faiblesses considérables, sont largement ignorées par nos médias et par nos Gamelins de plateau TV qui préfèrent fantasmer sur les faiblesses présumées de l’adversaire russe, lorsqu’il s’agit de commenter les décisions gouvernementales et les plans militaires d’engagement de troupes au sol en Ukraine.

Cerise sur le gâteau, les taux de suicide et de désertions n’ont jamais été aussi élevés dans les Armées du camp otanien. Par exemple pour la France :

https://armees.com/armee-de-terre-le-defi-inquietant-des-desertions-lie-a-limmaturite-et-au-manque-de-sanctions

Ainsi, de l’aveu même de nos responsables militaires, les armées françaises recruteraient du personnel immature et devraient utiliser la menace de sanctions pour les maintenir au service contre leur gré… Joyeuse ambiance pour partir en guerre contre la Russie.

Aux USA les taux de suicides dans les armées US augmentent depuis 2011 :

Conclusion

Avant de s’engager imprudemment dans une escalade et une fuite en avant dans le soutien à l’Ukraine, nos responsables politiques et militaires gagneraient à réaliser une balance des potentiels rigoureuse et à ne pas négliger l’analyse de la composante humaine de nos Armées. C’est une affaire très mathématique où les capacités d’appréciation et de raisonnement des décideurs devraient les conduire à modérer leurs ardeurs et leurs déclarations belliqueuses.

Général Dominique Delawarde

source : Stratpol

https://reseauinternational.net/les-armees-de-lotan/

Il y a 80 ans étaient signés les accords de Munich

 

Cette année, les Tchèques se souviennent de certains événements historiques qui se sont déroulés il y a plusieurs décennies.
En février, cela faisait 70 ans depuis le coup d’État communiste par lequel furent liquidés les derniers restes des institutions démocratiques et le pays soumis à une dictature totalitaire pour plus de 41 ans.
En août, cela faisait 50 ans depuis l’invasion soviétique qui a mis fin ẚ une brève tentative de libéralisation appelée alors « le printemps de Prague ».
Le 28 octobre, on célébrera le centenaire de la création de la Tchécoslovaquie indépendante.
Mais avant, le 30 septembre, cela fera exactement 80 ans depuis la signature des tristement célèbres accords de Munich.
Tchèque, ayant longtemps usé et abusé de l’hospitalité française, si je me permets d’écrire sur ce sujet, ce n’est certainement pas pour vouloir culpabiliser qui que ce soit. Historien de formation, je crois que la bonne connaissance du passé nous aide à mieux comprendre le présent et à mieux prévoir l’avenir, à ne pas refaire les erreurs de nos ancêtres.
Commençons par les erreurs commises par les Tchèques. La Tchécoslovaquie fut créée sur les ruines de la monarchie des Habsbourg à la fin de la Première Guerre mondiale. Dans une large mesure, grâce à la France. Plus particulièrement grâce à Georges Clemenceau, laïque convaincu, qui tenait à détruire l’Autriche-Hongrie qu’il considérait comme un bastion du catholicisme en Europe.
Les Habsbourg ont d’ailleurs peut-être bien mérité de perdre leur pouvoir. Ils avaient unifié les nations de l’Europe centrale face à la menace musulmane après la bataille de Mohácz, en 1526, à la suite de laquelle le califat ottoman s’était étendu jusqu’à Budapest et à la Slovaquie du Sud. Et leur empire s’effondra après que, en contradiction complète avec leur vocation historique, ils se furent alliés, en 1914, avec ce même califat qui déclara alors officiellement le djihad aux nations de l’Entente, dont la France.
Les Français pouvaient, bien entendu, avoir encore d’autres raisons que l’anticléricalisme pour soutenir la création de la Tchécoslovaquie. Par exemple, Pierre Cot, qui était ministre de l’Air entre les deux guerres, déclara : « Nous avons besoin de cet État comme une base de laquelle nous pourrons plus facilement bombarder l’Allemagne, détruire son industrie, son économie. »
Mais revenons aux erreurs des Tchèques. Leur principale erreur fut la même que celle que commettent aujourd’hui les dirigeants des pays de l’Europe occidentale. C’était l’erreur de s’imaginer que des gens qui ne s’aiment pas, qui ne s’identifient pas les uns aux autres peuvent devenir concitoyens et, le cas échéant, défendre en commun leur État.
En 1918, les Tchèques voulaient leur État indépendant, conformément au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mais ils voulaient aussi garder les frontières historiques du Royaume de saint Venceslas. Ainsi, ils ont englobé dans leur république trois millions de personnes de langue allemande, ce qui correspondait à un quart de la population du nouvel État. Ces germanophones vivaient surtout dans les régions frontalières, mais là vivaient aussi de nombreux Tchèques. Les deux groupes ethniques étaient entremêlés, comme le sont aujourd’hui en France les Français et les immigrés musulmans.
En septembre 1938, la France, qui avait un traité de défense réciproque avec la Tchécoslovaquie, a refusé d’honorer ses engagements. Les Tchèques avaient le choix, soit de se défendre seuls, soit de céder à l’Allemagne les régions frontalières, appelées les Sudètes, où les germanophones étaient majoritaires. La première des deux solutions aurait été réellement suicidaire, la grande majorité des germanophones ne cachant pas qu’ils tireraient dans le dos des Tchèques. Les Sudètes furent donc cédées au Troisième Reich.
Hitler avait alors juré qu’il ne revendiquerait aucun autre territoire. Cinq mois et demi plus tard, le reste du pays fut occupé par les Allemands. Il fut declaré « Protectorat de Bohême-Moravie ». Les institutions de ce protectorat furent inspirées par celles du protectorat que la France exerçait alors sur la Tunisie.
Les Tchèques ont vécu leur sort avec beaucoup d’amertume. Un poète tchèque a alors écrit :
Elle sonne, elle sonne, la cloche de la trahison.
Les mains de qui l’ont mise en branle ?
La France douce, la fière Angleterre.
Et nous les avons aimées !
Le sentimentalisme slave, dira-t-on. Ou l’immaturité d’un peuple qui a longtemps été privé de souveraineté et qui, lorsqu’il y a enfin accédé, se conduisait comme un enfant qui veut se faire adopter par des grandes personnes. Et qui pense naïvement que s’il les aime, ils vont l’aimer aussi.
Le monde fonctionne suivant d’autre règles. Rappelons d’abord les paroles du général de Gaulle : « Les idéologies passent, les nations restent. » Ce n’est pas parce qu’il y a l’Union européenne que l’Allemagne n’est plus l’Allemagne et que la France n’est plus la France.
Sans vouloir pousser le bouchon trop loin, les bons sentiments de monsieur le président Emmanuel Macron pour madame la chancelière Angela Merkel rappellent un peu les relations entre le maréchal Philippe Pétain et le chancelier Adolf Hitler.
S’il y a un pays qui profite vraiment de l’Union européenne, c’est bien l’Allemagne. Les institutions européennes lui permettent de compenser sa défaite de 1945, d’accéder à de vastes marchés, à des matières premières, de contrôler, grâce à l’euro, les mécanismes financiers d’une grande partie du monde développé.
Ce texte rappelant les accords de Munich, disons qu’une conséquence de ceux-ci fut l’expulsion de la minorité allemande de la Tchécoslovaquie en 1945-1946. Récemment, Angela Merkel a condamné cette mesure qui avait pourtant été approuvée par les grandes puissances victorieuses à la conférence de Potsdam.
Bien sûr, avec leur faible natalité, les Allemands ne peuvent pas vouloir repeupler les Sudètes ni d’autres territoires perdus. Mais avec des millions d’immigrés musulmans qui vont se marier avec des Allemandes et avoir avec elles des familles nombreuses, la situation sera différente. C’est peut-être avant tout cela que cherche à obtenir madame Merkel par sa politique des portes ouvertes.
J’écris encore d’Israël. Ici, on se préoccupe beaucoup de la menace iranienne. Je peux lire ici, par exemple : « Il semble que les dirigeants de la République islamique d’Iran sont soutenus avant tout par l’Union européenne et concrètement par l’Allemagne. Le gouvernement allemand fait tout pour rendre les sanctions américaines contre l’Iran inefficaces. Il s’efforce de garantir que l’Iran reste lié au système appelé Worldwide Interbank Financial Telecommunication. La grande coalition qui gouverne l’Allemagne et les partis de l’opposition restent unis pour défendre l’Iran cotre les États-Unis. »
On rappelle aussi les relations historiques entre l’Allemagne et l’Iran qui furent excellentes aussi bien à l’époque de Guillaume II qu’à l’époque de Hitler. L’Iran s’appelait la Perse jusqu’en 1935. Alors, sur l’initiative de son ambassadeur à Berlin, elle a changé le nom en Iran, c’est-à-dire le pays des Aryens.
Rappelons aussi que la révolution islamique de 1978-1979 fut largement soutenue par l’Allemagne de l’Est qui menait une politique souvent plus active et plus agressive que l’U.R.S.S. Madame Merkel était alors une citoyenne fidèle de la RDA. Ajoutons que l’ensemble des partis d’extrême gauche au Parlement européen est aujourd’hui dirigé par Gregor Gysi dont le père fut ministre en RDA.
En guise de conclusion, je dirai que l’Histoire de la Première république tchécoslovaque, qui a duré de 1918 à 1938, montre avant tout qu’un ennemi qui se trouve au-delà des frontières est moins dangereux que celui que nous avons chez nous.
Quand la guerre civile en France entre les envahisseurs musulmans, soutenus par des collaborateurs, et les Français fidèles se terminera par la victoire de ces derniers, il va falloir organiser l’expulsion des musulmans sur le modèle de l’expulsion des Allemands de la Tchécoslovaquie après la Seconde Guerre mondiale.

Dr Martin JANECEK

https://ripostelaique.com/il-y-a-80-ans-etaient-signes-les-accords-de-munich.html

Voilà pourquoi le projet de Macron de déployer une force franco-UK en Ukraine est voué à l’échec

 

Le déploiement d’une telle mission est «irréalisable pour des raisons politiques, diplomatiques, stratégiques et pratiques», explique à Sputnik Jacques Hogard, colonel français à la retraite.

Et de décortiquer :

Donald Trump ne soutiendra «probablement pas» le plan, étant donné l’«amélioration significative» de sa relation avec Moscou et le fait que Washington joue le premier rôle dans ses liens avec Londres et Paris.

Le Kremlin n’accepterait pas le déploiement et le «considérerait comme un casus belli».

Les ressources militaires du Royaume-Uni et de la France, tant en effectifs qu’en matériel, sont «totalement insuffisantes pour un déploiement militaire aussi complexe».

Les ambitions du président français sont surtout basées sur son désir de «devenir le patron de l’UE», note le haut gradé.

«Il reste cependant un facteur difficilement prévisible : l’aveuglement et l’entêtement de Macron, dont l’équilibre mental et psychologique me semble très fragile», prévient Hogard.

source : Sputnik Afrique

https://reseauinternational.net/voila-pourquoi-le-projet-de-macron-de-deployer-une-force-franco-uk-en-ukraine-est-voue-a-lechec/

Boris Cyrulnik : Changer notre regard sur la petite enfance.

dimanche 6 avril 2025

Quand la Justice écoute le peuple : annulation du plus grand projet éolien !

 

éoliennes
Le vent serait-il en train de tourner ? Pour le tout éolien porté par l'UE, le gouvernement et l'idéologie verte ? Et peut-être, aussi, pour la Justice, généralement assez peu à l'écoute des recours formulés par des riverains contre ces projets éoliens imposés par une programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui a fixé un objectif de 34 GW en 2028, soit un doublement par rapport à la puissance installée, fin 2019 : 16,5 GW ! Pour atteindre cet objectif, les projets se sont donc multipliés, sans rencontrer d'obstacle majeur jusqu'en ce début d'avril 2025 où viennent de tomber, dans une relative indifférence, deux décisions de niveau inégal, mais qui marquent un tournant.

Ardennes : la Justice annule le plus puissant projet éolien de France !

On a donc appris, ce vendredi, que la cour administrative d'appel de Nancy « a annulé les arrêtés du préfet des Ardennes autorisant l’exploitation de 63 éoliennes » du Mont des Quatre Faux, à 40 kilomètres au nord-est de Reims. Ce projet, consultable ici, était considéré comme le parc éolien terrestre le plus puissant de France. Il était porté par EDF Renouvelables et Renner Energies, qui devaient installer 63 éoliennes pour produire la consommation de 250.000 habitants, environ. Dans son communiqué, la cour administrative d'appel estime que ce projet « génère ainsi de fortes visibilités en raison du nombre important d’éoliennes dans un rayon de 10 km déjà autorisées dans le secteur », précisant que « ni le relief, ni la végétation, ni des mesures de réduction ne pourraient masquer les éoliennes prévues par le projet et atténuer les effets d'encerclement et de saturation visuelle pour les habitants ». Ces motivations correspondent aux nuisances visuelles dénoncées par les associations de riverains qui avaient demandé l'annulation des arrêtés préfectoraux. Certes, rien n'est gagné pour les riverains et les défenseurs du paysage, car la cour ajoute que « le Conseil d’État peut être saisi d’un recours en cassation dans un délai de deux mois ». Mais c'est tout de même une victoire, et bien au-delà du cas ardennais, vu l'ampleur du projet et les motifs retenus par la Justice. De quoi donner un élan supplémentaire à d'autres David opposés à ces Goliath qui veulent prendre possession de nos horizons, terrestres ou marins.

Vers une annulation, aussi, en Loire-Atlantique ?

La situation est différente, pour ce projet d'éoliennes prévu à Vay, à 40 kilomètres au nord de Nantes. Il est d'une part bien plus modeste : quatre éoliennes, seulement. D'autre part, son avenir judiciaire n'est pas encore scellé, puisque la cour administrative d'appel doit se prononcer dans les prochaines semaines. Mais c'est tout de même à un coup de théâtre du même ordre que dans les Ardennes auquel on a assisté, vendredi, et France 3 Pays de la Loire parle d'un « revirement judiciaire inattendu ». En effet, en 2022, la cour administrative d'appel de Nantes avait enjoint le préfet de délivrer l'autorisation environnementale, jugeant qu'il n'y avait « pas d'impact sur les monuments historiques » ni « d'effet d'écrasement » pour les habitations. Malgré l'opposition de la commune de Vay, de l'Association pour la valorisation des écosystèmes naturels et des interventions respectueuses (AVENIR) et d'une dizaine d'habitants qui avaient choisi de continuer leur combat et saisi la même juridiction pour tenter de faire annuler ce nouvel arrêté préfectoral. Ce vendredi 4 avril, c'est le rapporteur public qui a créé l'événement en demandant l'annulation de l'autorisation environnementale, en la justifiant par une « atteinte excessive à la commodité du voisinage ». La suite de ses justifications est particulièrement intéressante : il fonde ce revirement en soulignant que « les contours de cette notion ont évolué » face à la multiplication des projets et à « l'hostilité croissante de la population ».

En un mot, la Justice est capable de revoir sa copie (ce qui n'est pas un scoop), mais aussi de redéfinir ou de préciser certaines notions et, enfin, de tenir compte de « l'hostilité croissante de la population ». Il y a là de quoi méditer, et pas que sur les éoliennes...

Frédéric Sirgant

https://www.bvoltaire.fr/quand-la-justice-ecoute-le-peuple-annulation-du-plus-grand-projet-eolien/

samedi 5 avril 2025

Débat sur l’identité : le contresens sur Renan

 

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Par Stéphane Blanchonnet

À l’heure où François Bayrou a annoncé son intention de lancer un nouveau débat sur l’identité nationale, il convient de ne pas se réjouir trop vite. Il y a fort à parier que, comme en 2009, sous Nicolas Sarkozy, qui avait d’ailleurs confié l’affaire à un socialiste – Éric Besson –, on ne sortira pas du petit périmètre de la nation-contrat et du trop fameux « plébiscite permanent » de Renan.

Cette formule est tirée de l’excellente conférence Qu’est-ce qu’une nation ? (1882), que tout le monde cite sans jamais la lire… et l’on peut, là encore, s’attendre à ce que la Macronie, ses nouveaux alliés socialistes (qui se sont déclarés ouverts au débat proposé) et ses conquêtes à droite, comme Monsieur Retailleau, ronronnent tranquillement sur l’air des valeurs républicaines et du vivre-ensemble, prolongeant ainsi le contresens sur le plébiscite permanent ; contresens parce que Renan, contrairement à ses épigones contemporains, démontre dans sa conférence qu’il n’y a pas de « consentement actuel » à la nation (le fameux plébiscite) sans, je cite, « la possession en commun d’un riche legs de souvenirs », autrement dit sans qu’il existe un peuple formé par la longue Histoire, qui lui procure une solide conscience de lui-même et une unité qui, dans le cas de la France, je cite à nouveau Renan, « a été réalisée par une dynastie ».

Jamais Renan n’aurait légitimé une réduction de l’identité nationale à l’adhésion à quelques vagues idées générales sur la laïcité ou à la récitation d’une devise ou d’un hymne, jamais non plus il n’aurait considéré qu’on pût sans péril soumettre ces « vieux organismes » (expression qui en dit long sur sa conception au fond assez traditionnelle de la société) que sont les nations à des modifications aussi brutales et aussi rapides de leur composition que celles que nous connaissons aujourd’hui.

Mais il n’est heureusement pas impossible que ce débat lancé d’en haut, sur la base de faux principes, provoque des controverses qui alimenteront une saine réaction dans le sens contraire à celui souhaité par ses initiateurs. Rappelons-nous, par exemple, comment le bicentenaire de 1789 avait donné un souffle nouveau à la réflexion contre-révolutionnaire et au royalisme en 1989.

Profitons donc de l’occasion pour faire mieux comprendre et aimer la France réelle, la France charnelle, que n’est jamais totalement parvenu à éradiquer le pays légal.

https://www.actionfrancaise.net/2025/04/05/debat-sur-lidentite-le-contresens-sur-renan/

vendredi 4 avril 2025

Réchauffement climatique, que dit la physique ?

 

En 2006, le film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » qui annonçait un cataclysme climatique a obtenu un grand retentissement mondial. Depuis lors on observe une déferlante médiatique qui martèle ad-nauseam que les émissions de CO2 produits par l’activité humaine provoqueraient un effet de serre induisant un réchauffement climatique dit anthropique qui aura demain des conséquences catastrophiques. En 2007, la justice britannique a démenti un grand nombre d’assertions du film mais cet événement fut quasiment passé sous silence.
Le principal argument d’autorité des médias est basé sur les rapports du GIEC dont on laisse entendre qu’il serait constitué d’une armée de scientifiques totalement indépendants. Ces rapports prétendent qu’il y aurait consensus scientifique sur un réchauffement climatique dont la source est liée à la production de CO2 d’origine humaine. Par conséquent des mesures drastiques de réduction de ces émissions sont obligatoires sous peine d’apocalypse à court terme. Malheureusement pour ces derniers, depuis la médiatisation du film « fondateur » qui commence à dater, nous n’avons toujours rien vu venir, les catastrophes restent toujours annoncées pour le lendemain.

A défaut de « consensus scientifique » qui est un oxymore, il serait plus juste de parler de « consensus médiatique ». Nous allons voir dans ce papier que les assertions concernant les effets délétères du CO2 anthropique ne reposent sur aucune base scientifique sérieuse car il existe de puissants phénomènes physiques ignorés du GIEC qui régulent la température de la planète [1].

1. La théorie dominante (dans les médias)

Les médias mainstream affirment que le GIEC collecte des milliers d’études scientifiques qui concordent toutes pour démontrer que le CO2 anthropique induit le réchauffement climatique actuel. Ces derniers se gardent bien de tenter de vulgariser le contenu de ces études qui, comme dans pratiquement tous les domaines, échappent à leurs compétences. Nous sommes donc dans un système de panique organisée qui n’est pas sans rappeler les terreurs et autres superstitions de nos ancêtres n’ayant aucune connaissance scientifique.
En substance, la théorie mainstream considérée comme canonique est basée sur la différence entre l’énergie solaire reçue par la Terre et celle qu’elle réémet dans l’espace. Cette dernière affirme que c’est le CO2 injecté artificiellement dans l’atmosphère qui absorbe une partie du rayonnement sortant induisant donc une augmentation de la température moyenne du globe puisque la Terre émettra alors moins d’énergie qu’elle n’en reçoit.
Pour tenter d’y voir plus clair, il est indispensable d’entrer dans quelques considérations techniques.

La Terre reçoit en permanence une certaine quantité de chaleur du soleil qui est proportionnelle à la distance Terre-Soleil. D’après la théorie du corps noir découverte en 1900 par Max Planck, la Terre réémet vers l’espace l’intégralité de cette chaleur sous la forme d’ondes électromagnétiques.
Le profil idéal en fréquences de la courbe d’émission d’un corps quelconque appelé « spectre de Planck » ne dépend que de la température. On remarque en passant que pour ce qui concerne le soleil dont la température de surface est d’environ 5500 K, la courbe d’émission de ce dernier correspond exactement à la plage couverte par l’œil humain ou « lumière visible » :

Courbes d’émissions types fonctions de la température

Dans le cas de la Terre, sa courbe d’émission a été mesurée par le réseau de satellites Nimbus. On constate alors des « trous » dans le profil de la courbe (voir figure ci-dessous) liés à des plages d’absorptions énergétiques dans l’atmosphère par effet de serre. Ces derniers correspondant à la vapeur d’eau ainsi qu’au fameux CO2 qui absorbent une partie du rayonnement émis à certaines longueurs d’ondes.


Mesures effectuées par Nimbus 4

La théorie défendue par le GIEC considère que si le taux de CO2 augmente artificiellement, alors l’absorption afférente augmentera également et diminuera donc la quantité de rayonnement réémis induisant un réchauffement global de la Terre.

Cette théorie est basée sur le modèle de Syukuro Manabe proposé dès les années 1960, il fut depuis lors la base de simulations informatiques successives avec une sophistication croissante liée aux progrès techniques des calculateurs.
Le principal défaut de ce modèle est de ne prendre en compte que les mécanismes liés à l’effet de serre atmosphériques. Il omet de considérer le système global atmosphère-océans ainsi que les multiples boucles de contre-réactions régulatrices de la température qui se cumulent pour éviter les sauts climatiques brutaux.

La chaleur solaire reçue par la Terre est évacuée par cette dernière selon trois mécanismes fondamentaux que sont le rayonnement, la conduction et la convection [2]. Ces mécanismes sont à la base de la compréhension scientifique de la machine climatique.
Les modèles des « réchauffistes » anthropiques négligent la plupart de ces derniers.

2. Régulation par le rayonnement de Planck, le colosse océan et le lutin atmosphère

En premier lieu, l’atmosphère ne peut être isolée d’un ensemble qu’elle constitue avec les océans qui couvrent environ 70% de la surface de la Terre. Cet ensemble avec son énorme surface d’échange est le premier régulateur de température. En effet, il faut savoir que la masse totale des océans est estimée à 250 fois la masse totale de l’atmosphère. Par ailleurs la capacité thermique de l’eau de mer est environ 4 fois supérieure à celle de l’atmosphère, en clair cela signifie qu’à masse égale pour augmenter la température de 1 degré il faut 4 fois plus d’énergie pour l’eau que pour l’air.
Ces deux paramètres simples montrent que les océans constituent un colosse d’inertie thermique 1000 fois plus puissant que le nain atmosphère.

Même les membres du GIEC seront incapables de réchauffer leur piscine avec un sèche-cheveux !

Le second paramètre à considérer est le comportement de corps noir déjà évoqué plus haut. Il indique que tout corps qui reçoit de l’énergie est chauffé à une certaine température, il renvoie alors 100% de cette dernière vers l’extérieur selon des profils spectraux vus plus haut. D’après la loi de Stefan-Boltzmann, cette énergie réémise est proportionnelle à la puissance 4 de la température moyenne du corps, cela signifie que si la température augmente de 1%, alors l’énergie émise augmente de 4% donc beaucoup plus fortement.

La Terre reçoit son énergie du soleil, environ 30% de cette dernière est réfléchie et les 70% restants sont absorbés. La Terre renvoie ensuite 100% de l’énergie absorbée vers l’espace et si sa température moyenne venait à augmenter alors l’énergie émise augmenterait fortement.
De plus, le spectre d’émission de Planck mesuré par satellite possède aux moins trois cheminées (flèches oranges) d’écoulements énergétiques totalement indépendants des effets de serre (flèches bleues). Si un effet de serre venait à s’accentuer alors l’énergie transmise augmenterait à son tour de la même quantité dans ces cheminées.


Orange : évacuation thermique
Bleu : absorption par effet de serre

Une augmentation de la température et donc de l’énergie émise induirait donc un refroidissement et à l’inverse si la température baissait, l’énergie émise diminuerait et la Terre se réchaufferait. On constate que la température de la Terre et donc son climat sont liés à la quantité d’énergie solaire reçue, cette énergie étant principalement absorbée et réémise par les océans.

La loi de Boltzmann montre donc en premier lieu un effet stabilisateur majeur sur la température de la Terre. Cette température est principalement liée à la distance Terre-Soleil qui varie elle même selon des cycles que l’on évoquera plus loin.

L’effet suivant concerne la dissipation de la chaleur par conduction dans l’atmosphère.

3. Régulation par conduction dans l’atmosphère, loi de Fourier

Les océans avec leur énorme inertie thermique ont une température qui va de 0-2°C environ dans les grands fonds à une température d’équilibre thermique avec l’air en surface. Cette température de jonction vaut en moyenne 14.3° C.
La loi éponyme établie vers 1820 par Joseph Fourier permet de modéliser le phénomène de conduction thermique dans un corps qu’il soit solide, liquide ou gazeux. C’est l’agitation permanente des molécules d’air dans l’atmosphère qui induisent un phénomène de conduction de la chaleur du point chaud vers le point froid. La température n’est en fait que la caractérisation de cette vitesse où les particules s’entrechoquent à environ 300 mètres/s à température ambiante.
La loi de conduction de Fourier définit un déplacement de l’énergie thermique des parties chaudes d’un système vers les parties froides. Mathématiquement, ce phénomène est modélisé par un ensemble de deux équations différentielles qui admettent une solution linéaire très simple.
Concrètement si l’on applique cette loi à l’atmosphère, alors elle indique que la température chute en altitude de 6.5°C par kilomètre. Si l’on considère par exemple une température au sol de 20°C (point chaud) alors on constatera une température de -58°C à la limite moyenne de la troposphère située à une hauteur de 12 kilomètres (point froid).

Il faut retenir que si la température du point chaud augmente, alors le flux de conduction thermique augmentera lui aussi afin de le refroidir et vice-versa.

4. Régulation par convection

Le troisième effet modérateur de la température concerne le phénomène de convection thermique.
Le principe de cette dernière est le suivant : lorsqu’un fluide liquide ou gazeux possède de grandes masses dont la température est supérieure à sa moyenne, alors ces dernières se déplaceront sous l’effet de la poussée d’Archimède.
On constate dans l’atmosphère terrestre trois phénomènes induits par ce principe appelés cellules de Hadley, Ferrel et polaires. Ces derniers forment des boucles de circulations atmosphériques qui se manifestent en surfaces océaniques par des vents réguliers. Les fameux Alizés bien connus des navigateurs sont issus des cycles de Hadley qui transfèrent par convection vers une hauteur d’environ 12 kilomètres des masses d’air chaud générées à l’équateur, ces masses se refroidissent alors à cette altitude pour retomber au niveau des tropiques et revenir à leur point de départ formant une boucle de ventilation thermique en circuit fermé.

Dans le cas où la température proche du sol augmenterait, alors ces cellules de convection accélèreraient et auraient pour effet de refroidir le sol.

On doit également citer à ce niveau les phénomènes appelés El Niño et La Niña.
Le phénomène El Niño d’une durée de 9 à 12 mois ou « anomalie chaude » concerne le déplacement selon des cycles de 2 à 7 ans d’énormes masses d’eau d’est en ouest dans l’océan Pacifique. Ce phénomène induit ici des pluies torrentielles et là de violentes sécheresses avec des pics de températures allant jusqu’à +2°C.
Chaque épisode El Niño est presque toujours suivi du phénomène inverse La Niña ou « anomalie froide » qui remet en quelque sorte les pendules à zéro.

Les phénomènes El Niño et La Niña sont pour l’instant sans explication scientifique claire, de plus aucune corrélation entre la fréquence ou l’amplitude de ces derniers avec le taux de CO2 n’a été constatée.

5. Lorsque le GIEC inverse la cause et l’effet

La question de la corrélation entre réchauffement et taux de CO2 se pose non seulement sur le court terme (échelle du siècle) mais également sur le long terme (échelle 500 000 ans).
Le physicien Pascal Richet a publié en 2021 un article [3] qui réfute la doxa de la fameuse corrélation mais l’éditeur a subit des pressions pour retirer son article !
Ce dernier est cependant toujours accessible ici.

La température moyenne de la Terre a effectivement augmenté d’environ 1 °C depuis 1850, soit le début de l’ère industrielle, en parallèle le taux de CO2 dans l’atmosphère a également augmenté continument en partie seulement à cause de l’activité humaine.
Cependant, cette corrélation n’est qu’apparente car si l’on observe les courbes, on constate qu’entre 1880 et 1910 la température a baissé pour remonter jusqu’en 1942 avant de baisser à nouveau jusqu’en 1978 pour remonter à nouveau depuis cette date [L4].
S’il y avait corrélation, on aurait constaté une croissance continue et linéaire de la température en parallèle de celle du CO2.

Température moyenne mesurée entre 1880 et 2020

Pire, l’étude ici [4] montre que si l’on prend en compte l’augmentation annuelle du taux de CO2, on constate que ce sont les pics de CO2 qui suivent les pics de températures avec une très bonne corrélation. Cela pourrait s’expliquer par un phénomène de dégazage de CO2 des océans sous l’effet de la température décrit en 1803 par la loi de Henry.

Les pics de CO2 sont générés par les pics de température !

Sur le long terme soit selon une période de 500 000 ans environ, on constate la même chose.

L’étude des carottes de glaces en Antarctique a montré une réelle corrélation entre la température et le taux de CO2. Les pics de CO2 ont toujours suivi (et non précédés) les pics de températures. A nouveau, on observe que ce sont les augmentations de températures qui induisent une augmentation du taux de CO2 atmosphérique. Ces observations s’expliquent également par la loi de Henry qui indique un probable dégazage de CO2 des océans sous l’effet de la température.
Pour la période récente, l’étude de 2022 des professeurs Belges Van den Broek et Masson établit également un modèle corrélatif qui indique que c’est la concentration de CO2 qui dépend de la température.

Contrairement à ce que prétend la doxa, des études sérieuses et indépendantes indiquent que ce sont les augmentations de températures qui induisent des augmentations du taux de CO2 et non l’inverse !

6. C’est le soleil qui règle le climat

Comme vu précédemment, la quantité d’énergie solaire reçue par la Terre dépend de l’activité solaire et de la distance Terre-Soleil.
Une découverte fondamentale concerne des variations cycliques de l’orbite de la Terre et donc de cette distance selon des périodes allant de 25 000 à 400 000 ans. Il s’agit des trois cycles dits de Milankovitch qui engendrent d’importantes variations climatiques telles que des périodes glaciaires ou interglaciaires. Cette théorie des paramètres orbitaux (les paramètres de Milankovitch) s’applique également à toutes les planètes du système solaire.
Le second facteur qui induirait une augmentation de la température du globe concerne l’activité solaire, si le soleil émet plus d’énergie alors la Terre se réchauffera proportionnellement. Cette variation de la puissance émise est liée à l’observation des taches solaires, lorsqu’elles apparaissent alors la température de surface du soleil augmente.

En synthèse, pour que la Terre augmente sa température il faut que sa distance au soleil diminue ou alors que ce dernier augmente son émission d’énergie.

7. La question de l’élévation des niveaux marins

Sous l’effet d’un échauffement, tous les corps se dilatent en volume et l’eau de mer obéit également à cette règle. Par ailleurs la fonte des glaces peut en théorie avoir également un effet sur l’élévation des niveaux par ajout de liquide dans l’ensemble [5].
Sur cette question, il faut distinguer deux cas de figure.

Considérons d’abord la banquise constituée de glaces flottantes sur l’eau qui en cas de fonte et selon le principe d’Archimède n’aura aucun impact sur le niveau de la mer.
En second lieu, les glaciers ou calottes glacières des pôles pourraient faire monter les niveaux par déversement d’un nouveau volume d’eau dans les mers. Cependant ces phénomènes sont pour l’instant négligeables car sur la période récente, seuls les glaciers de montagnes ont eu tendance à se liquéfier modérément à certaines périodes.
Coté dilatation de l’eau de mer, sur le siècle écoulé on a mesuré une augmentation de température moyenne de 0.6 degré ainsi qu’une élévation du niveau des mers de 15 centimètres environ. Le calcul de dilatation de l’eau des océans est basé sur une hauteur d’eau limitée par une profondeur critique en deçà de laquelle il n’y a plus d’échanges de chaleur avec la surface et donc de variation de température. Cette barrière appelée Thermocline est située à environ 1000 mètres de la surface. Il est alors facile de calculer l’augmentation du niveau moyen des mers en fonction de la température, on trouve une élévation de 15.6 centimètres par degré de réchauffement.

La concordance entre les mesures et le calcul de dilatation démontre le rôle négligeable de la fonte des glaciers dans l’élévation du niveau des mers [5].

8. Pour qui roule le GIEC ?

Le GIEC fut mandaté initialement pour étudier l’influence de l’activité humaine sur le climat, c’est donc sa raison d’être. Le GIEC est couplé avec le CMIP qui est un projet mondial synchronisant les différentes recherches concernant les modèles climatiques couplés. C’est donc le CMIP qui diffuse les données climatiques destinées aux analystes. Le GIEC se charge alors de l’évaluation des modèles [6].
Un conflit d’intérêt a cependant été mis en évidence en 2003 par une scientifique indienne, en effet les personnes qui rédigent les rapports finaux du GIEC sont les mêmes que celles qui au CMIP élaborent et priorisent les choix de scénarios à modéliser [6]. Par ailleurs, le CMIP est sponsorisé par des entreprises impliquées dans la finance verte, tout ce petit monde a donc intérêt à la diffusion de mauvaises nouvelles.
Les groupes de travail WG1 (WorkGroups 1) du GIEC s’occupent des bases physiques du sujet. Dans leurs rapports à fréquence de 5 à 10 ans dont le volume est de 3000 à 4000 pages et que presque personne ne lit, il n’est nulle part évoqué une quelconque urgence climatique.
Ces travaux sont ensuite synthétisés à destination des décideurs politiques à travers un rapport appelé « Summary For Policymakers » (SPM). Ce dernier résume en une trentaine de pages les travaux du WG1 et c’est seulement à ce niveau que l’on trouve des alertes sur des tendances climatiques catastrophiques.
Le moins que l’on puisse dire est que ces SPM ont donc une forte connotation politique [6] !
(Vidéo Eric Verrecchia ici).
De nombreux scientifiques contestent les méthodes et conclusions du GIEC comme par exemple Steven Koonin l’ancien conseiller d’Obama, voir ici et ici [7].

9. Conclusion

De même que la carte n’est pas le territoire, les simulations informatiques ne sont pas la réalité.
Nous avons vu dans ce papier que la théorie du changement climatique anthropique ne prend en compte qu’une approche très partielle liée au seul CO2 en ignorant les multiples mécanismes qui construisent et régulent le climat.
Cette théorie n’est par ailleurs pas falsifiable selon les critères de réfutabilité de Popper.
Popper a proposé un moyen d’augmenter indirectement la validité d’une théorie en supposant que l’on puisse imaginer des expériences permettant de réfuter ladite théorie. Si ces expériences échouent, alors la théorie en sortira renforcée. Dans notre cas, il est impossible de concevoir de telles expériences pour réfuter le modèle dominant.
Par ailleurs, le climat est un domaine qui doit être observé sur le long terme et regarder à la loupe quelques dizaines d’années n’a pas de sens.
N’en déplaise à certains « journalistes », il n’a jamais été démontré que les quelques parties par millions (PPM) de molécules de CO2 rejetées par l’homme dans l’atmosphère suffisent à expliquer par effet de serre l’augmentation modérée de la température moyenne du globe d’environ 1 degré Celsius sur un siècle et demi. A l’inverse, certaines études indiquent que ce sont les variations de température qui feraient fluctuer le taux de CO2.
Une modélisation exhaustive prenant en compte tous les facteurs connus qui pilotent le climat étant hors de notre portée, les « réchauffistes » se sont contentés de modèles simplifiés qui omettent les principaux facteurs régulateurs de température. Il est donc complètement illusoire de prétendre que l’on serait capable de prévoir la température sur une plage de 10 à 50 ans. De plus, sur le temps long on a constaté des variations climatiques très importantes sur lesquelles le CO2 anthropique ne pouvait avoir la moindre influence puisque l’activité humaine n’en produisait pas.

Autour du GIEC s’est développé au fil du temps un écosystème associé au lobby des énergies renouvelables renforcé par l’écologie politique dont les membres se distinguent par un niveau d’ignorance scientifique crasse. Cette situation qui s’apparente plus à une religion qu’à de la science a conduit à des décisions politiques aberrantes prises par l’Union Européenne (UE).
En évoquant l’UE, nous entrons dans un monde de fous et de corrompus avec les écologistes-bobos à la manœuvre. Sous prétexte de mesures indispensables pour réduire les émissions de CO2, les irresponsables de cette organisation ont décidé de mettre en œuvre une « transition énergétique » basée sur des énergies dites renouvelables. Des centaines de milliards ont déjà été dépensés pour l’installation généralisées des fameuses et inutiles éoliennes. La production électrique de ces dernières étant intermittente, il est indispensable de les doubler par des centrales à énergie classiques comme par exemple en Allemagne avec la réouverture massive de centrales à charbon ultra-polluantes.
Il ne se passe d’ailleurs pratiquement pas une journée sans que les bureaucrates de l’UE n’inventent de nouvelles législations farfelues et mortifères. Après les éoliennes, citons l’interdiction en 2035 des voitures à moteurs thermiques au profit de l’électrique, mesure prise sans la moindre étude d’impact. Si cette décision n’est pas ajournée au plus vite, alors ce sera la ruine des industries automobiles européennes ainsi qu’à celle de la majorité des citoyens incapables de s’offrir ces onéreux véhicules. De plus, la technologie des voitures électriques est loin d’être au point. Citons en particulier l’autonomie et les problèmes de recharge, sans compter la question de l’extraction particulièrement polluante des terres rares pour les batteries.
Leur dernière folie en date concerne les fameuses Zones à Faibles Émissions (ZFE) qui constituent un véritable Pass Climatique et une ségrégation sociale. Cette mesure totalement inique va interdire aux citoyens à revenus modestes de circuler les empêchant en particulier de se rendre à leur travail.
Et ce n’est pas fini, on parle d’un retour du marché du carbone pour 2027 alourdissant encore les taxes sur les combustibles fossiles.

Si cette politique dystopique n’est pas stoppée de toute urgence, l’Europe occidentale se dirige à toute vitesse vers une catastrophe économique et humaine majeure. Pour mémoire rappelons que pour échapper à ce sombre futur, une solution simple consisterait pour la France à sortir de l’UE à travers le Frexit !

Liens et références
[1] « Climat, de la confusion à la manipulation » – Daniel HUSSON (2024),
(Base utilisée pour la rédaction de cet article)
[2] Site « Science, climat, énergie » – PDF Lib ici
[3] The temperature/CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages – Pascal Richet (2021)
[4] Lien entre température et CO2 ?
[5] Fonte des glaces, dilatation thermique de l’eau et montée du niveau marin – Article ENS Lyon 2001.
[6] Réchauffement climatique, l’alarmisme politico-médiatique est-il justifié ? – Eric Verrecchia Université Lausanne, 2024.
[7] Steven Koonin, ancien conseiller d’Obama conteste les méthodes et conclusions du GIEC – ici et ici.

Article source :
https://zevengeur.wordpress.com/2025/02/21/la-grande-escroquerie-du-rechauffement-climatique-anthropique/

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/rechauffement-climatique-que-dit-260126