lundi 30 septembre 2024
Les négociations ne sont plus nécessaires : la Russie a décidé de « réinitialiser » l’Ukraine pièce par pièce
David Koresh et le siège de Waco : Que s’est-il passé en 1993 ?
L’affaire de Waco est l’une des tragédies les plus marquantes de l’histoire récente des États-Unis. Elle implique une secte religieuse, les Davidiens, et un siège désastreux de 51 jours mené par le FBI qui s’est terminé par un bain de sang. Au-delà des morts tragiques, cet événement a laissé une empreinte profonde sur l’opinion publique américaine, alimentant la méfiance envers le gouvernement fédéral et déclenchant de nombreuses controverses sur l’usage de la force par les autorités. Retour sur l’histoire de ce mouvement religieux, son gourou principal, et le déroulement de ce siège qui a marqué l’Amérique.
Les Davidiens : origine et croyances
Les Davidiens sont issus d’un mouvement religieux fondé dans les années 1930 par Victor Houteff, un dissident de l’Église adventiste du septième jour. Houteff prêchait la préparation à l’apocalypse imminente, mais ce n’est qu’après sa mort, et sous la direction de son épouse Florence, que le groupe a connu un changement majeur. Florence Houteff prédit que la fin du monde aurait lieu en 1959, mais lorsque cette prophétie échoua, le groupe perdit de nombreux adeptes.
Cependant, c’est en 1981 que la communauté davidienne née sous ce nom et connaît un tournant important avec l’arrivée de David Koresh (né Vernon Wayne Howell), un jeune homme charismatique et persuadé d’être un prophète. En s’imposant comme leader de la secte en 1984 après une lutte de pouvoir interne, Koresh changea profondément la nature du groupe. Sous son influence, les Davidiens deviennent un mouvement de plus en plus radical et apocalyptique. Koresh, convaincu qu’il était le messie, prêchait que la fin du monde était proche et que ses fidèles devaient se préparer à la bataille finale d’Armageddon.
David Koresh, un prophète controversé
Koresh prônait une interprétation extrême des Écritures. Il prétendait que lui seul pouvait déchiffrer les « sept sceaux » du Livre de l’Apocalypse, des mystères religieux qui, une fois révélés, déclencheraient la fin des temps. Il établit sa communauté à Mount Carmel, un ranch près de Waco, au Texas. Sous sa direction, la communauté adopta un mode de vie austère et dévoué à la préparation spirituelle. Cependant, de nombreuses accusations ont rapidement émergé, notamment celles d’abus sexuels sur des mineures, car Koresh prétendait avoir reçu la mission divine d’engendrer les “enfants de Dieu”.
Les préoccupations à propos de la communauté davidienne grandissent au début des années 1990. Le Bureau of Alcohol, Tobacco, and Firearms (ATF) soupçonnait que les Davidiens stockaient illégalement des armes à feu et des explosifs. Cette accumulation d’armes inquiétait le gouvernement, d’autant plus que les adeptes de Koresh, préparés pour l’Apocalypse, étaient prêts à affronter l’autorité fédérale.
Le 28 février 1993, l’ATF tente de mener une descente sur le ranch de Mount Carmel. Toutefois, l’opération tourne rapidement à la catastrophe. Des coups de feu éclatent, déclenchant une fusillade intense entre les agents fédéraux et les Davidiens. Ce premier affrontement fait quatre morts parmi les agents de l’ATF et six chez les Davidiens.
Le siège de Waco : 51 jours d’impasse
Suite à cet échec, le FBI prend le relais et un siège de 51 jours commence, durant lequel le gouvernement fédéral tente de négocier la reddition de Koresh et de ses fidèles. Les négociateurs du FBI et Koresh échangent régulièrement, mais les discussions piétinent. Koresh alterne entre promesses de reddition et refus obstiné, arguant qu’il attend un signe divin pour se rendre.
Le FBI adopte une approche de plus en plus agressive pour tenter de faire sortir les Davidiens, utilisant des tactiques de pression psychologique comme des lumières vives et des bruits assourdissants, tout en déployant des véhicules blindés autour du complexe. Mais ces méthodes ne font qu’enraciner la méfiance des Davidiens envers le gouvernement.
Le 19 avril 1993, après plus de sept semaines d’impasse, le FBI décide de lancer une attaque finale. Des gaz lacrymogènes sont envoyés dans le complexe dans le but de forcer les Davidiens à sortir. Cependant, les choses tournent de manière dramatique : un incendie éclate à l’intérieur du bâtiment. En quelques heures, tout le complexe est ravagé par les flammes. Koresh et 75 de ses fidèles, dont des femmes et des enfants, périssent dans l’incendie.
Il est toujours débattu de savoir si l’incendie a été déclenché par les gaz lacrymogènes ou s’il a été volontairement allumé par les Davidiens, dans un acte de suicide collectif. Cette fin tragique choque l’Amérique et laisse de nombreuses questions sans réponse.
Les conséquences et les controverses
La gestion du siège de Waco par les autorités fédérales est largement critiquée. Beaucoup estiment que le FBI et l’ATF ont fait un usage excessif de la force, provoquant inutilement la mort de nombreux civils. Cet événement renforce un sentiment de méfiance à l’égard du gouvernement, notamment chez les partisans des libertés individuelles et des droits constitutionnels, qui voient dans Waco une illustration de la manière dont l’État fédéral peut écraser les droits des citoyens.
L’affaire de Waco devient rapidement un symbole pour les militants anti-gouvernementaux, et certains l’évoquent comme un exemple de la volonté du gouvernement de contrôler la population. Cet événement est cité comme l’une des motivations derrière l’attentat d’Oklahoma City en 1995, perpétré par Timothy McVeigh, qui voulait venger Waco.
Waco dans la culture populaire
L’affaire de Waco a inspiré de nombreuses œuvres culturelles, dont des documentaires, des livres et des séries télévisées. La série “Waco”, diffusée en 2018, plonge dans les événements de manière détaillée, en se basant sur les témoignages des négociateurs du FBI et des Davidiens survivants. Elle met en lumière les multiples erreurs de jugement qui ont conduit à l’escalade du conflit et à la tragédie finale. Une suite intitulée “Waco: The Aftermath”, sortie en 2023, explore les conséquences de l’événement et la manière dont Waco a façonné le débat politique et social en Amérique.
L’histoire des Davidiens et le siège de Waco constituent un chapitre particulier de l’histoire américaine, où la confrontation entre un groupe religieux radical et le gouvernement s’est soldée par un massacre. Au-delà des victimes, cet événement a eu un impact durable sur la manière dont les Américains perçoivent les actions des agences fédérales et leurs propres droits.
Pour aller plus loin sur Waco
Il existe une bibliographie variée et riche sur le siège de Waco et les Davidiens, explorant divers points de vue sur cette tragédie et sur l’histoire du mouvement religieux. Voici une sélection de livres intéressants et divers qui couvrent ces événements sous différents angles :
1. A Place Called Waco: A Survivor’s Story – David Thibodeau et Leon Whiteson
Récit poignant de David Thibodeau, l’un des survivants du siège. Il offre un témoignage personnel sur les événements de Waco et sur la communauté dirigée par David Koresh. Thibodeau explore la dynamique interne du groupe et les raisons pour lesquelles ils se sont méfiés des autorités.
Ce livre donne une perspective de l’intérieur sur les Davidiens, avec des détails précieux sur leur quotidien et la tragédie qui les a frappés.
2. Waco: The Rules of Engagement – Film documentaire (1997)
Ce documentaire explore les événements qui ont conduit à la confrontation de Waco et examine les actions du gouvernement sous un angle critique. Il inclut des témoignages et des preuves vidéos des événements tragiques. Bien que ce ne soit pas un livre, ce documentaire est une ressource essentielle pour comprendre les erreurs des forces fédérales et le ressentiment qui en a découlé.
3. Armageddon in Waco: Critical Perspectives on the Branch Davidian Conflict – Stuart A. Wright (Ed.)
Ce recueil d’essais universitaires réunit plusieurs auteurs qui analysent Waco sous différentes perspectives : sociologique, psychologique et politique. Il explore notamment les failles dans la gestion par le gouvernement et la radicalisation de la secte.C’est une œuvre académique très complète qui permet de comprendre Waco dans un contexte plus large de mouvements religieux et de violence.
4. The Ashes of Waco: An Investigation – Dick J. Reavis
Ce livre est une enquête journalistique détaillée sur les événements qui ont conduit à la tragédie de Waco. Reavis s’intéresse particulièrement aux erreurs commises par l’ATF et le FBI, ainsi qu’aux conséquences pour la perception du gouvernement fédéral par les Américains. Reavis aborde de manière très objective l’histoire de Waco, en incluant des interviews avec des survivants et des membres des forces de l’ordre impliqués.
5. Inside the Cult: A Member’s Chilling, Exclusive Account of Madness and Depravity – Marc Breault et Martin King
Ce livre est co-écrit par Marc Breault, un ancien proche de David Koresh. Breault décrit son expérience au sein du groupe et explique comment Koresh a peu à peu pris le contrôle total des Davidiens. Cet ouvrage est précieux pour comprendre le processus de radicalisation au sein du groupe sous l’influence de Koresh.
6. Why Waco?: Cults and the Battle for Religious Freedom in America – James D. Tabor et Eugene V. Gallagher
Les auteurs abordent les aspects religieux et philosophiques derrière Waco, en s’intéressant aux tensions entre mouvements religieux non traditionnels et gouvernement. Ils posent des questions sur la liberté religieuse en Amérique et sur l’attitude des autorités envers ces groupes. Ce livre se concentre sur la question plus large des droits religieux en Amérique, en mettant Waco en contexte avec d’autres événements similaires.
7. David Koresh: The Rise and Fall of the Branch Davidians – Kenneth G. C. Newport
:Newport, un théologien, analyse l’idéologie religieuse de David Koresh et la manière dont il a réussi à convaincre ses fidèles de ses enseignements apocalyptiques. Le livre examine également les racines théologiques du mouvement des Davidiens et leur histoire avant Koresh.Cet ouvrage est un excellent complément pour ceux qui veulent comprendre la dimension religieuse et apocalyptique derrière Waco.
8. Waco Rising: David Koresh, the FBI, and the Birth of America’s Modern Militias – Kevin Cook
Kevin Cook revient sur l’attaque de Waco en 1993 et explore comment cet événement a contribué à l’émergence des milices armées et des mouvements anti-gouvernementaux aux États-Unis. Il dresse un portrait détaillé des conséquences de Waco sur la culture politique américaine. Ce livre est particulièrement pertinent pour comprendre l’impact de Waco sur le climat politique et la montée des mouvements anti-gouvernementaux.
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Trump : L’Ukraine est morte, Zelensky l’a tuée
Lors d’une réunion publique en Caroline du Nord mercredi 25 septembre, Donald Trump n’y est pas allé de main morte à propos de Zelensky :
« L’Ukraine n’existe plus, a-t-il déclaré. Il y avait de la civilisation mais aujourd’hui il n’y a plus de patrimoine. Presque tout a été détruit. Des millions et des millions de personnes sont mortes. »
« Ukrainiens, vous ne pourrez jamais reconstruire vos villes et villages tels qu’ils étaient autrefois. Il n’y aura jamais assez d’argent pour reconstruire l’Ukraine, même si le monde entier s’unit. »
« Chaque fois que Zelensky visitait notre pays, il repartait avec 60 milliards de dollars. Il doit être le meilleur vendeur du monde. Et qu’a-t-il accompli ? Le pays a été complètement rayé de la carte. Nous continuons à donner de l’argent à un homme qui refuse de conclure un accord. »
Selon le candidat républicain, Zelensky est responsable de cette situation désespérée. En refusant de conclure un accord avec Poutine et de renoncer à « certaines choses » [NDLR : la Crimée et le Donbass, des provinces par essence russes], le président ukrainien a entraîné son pays dans le chaos. « Tout mauvais accord avec Poutine vaut toujours mieux que pas d’accord du tout », a martelé Donald Trump.
Et d’ajouter : « Si Kamala Harris gagne, davantage d’Ukrainiens mourront et de villes seront détruites. »
Des propos qui ne font pas du tout l’affaire de l’Etat profond et du complexe militaro-industriel américains qui mettront tout en œuvre pour assurer la victoire de la candidate démocrate.
Une enquête du Wall Street Journal publiée le 17 septembre fait état, après deux ans et demi de guerre, d’un très lourd bilan humain, avec un million de morts ou de blessés ukrainiens et russes.
Dans les rangs de l’armée ukrainienne, le journal évoque un bilan établi courant 2024 de 80 000 morts et 400 000 blessés en citant des sources confidentielles ukrainiennes.
Pour l’armée russe, le WSJ se base sur les estimations des services de renseignement occidentaux, dont les plus élevées font état de 200 000 morts et 400 000 blessés. Côté américain, cette boucherie est du pain béni et justifie le maintien des deux nations slaves en état de belligérance le plus longtemps possible. Pour chaque mort ukrainien, il faut en effet en compter entre deux et trois côté russe.
Mais au-delà des pertes humaines, le Wall Street Journal insiste sur les conséquences démographiques à long terme de la guerre en Ukraine, et pose la question : « combien de pertes un pays peut-il endurer avant de compromettre son avenir ? ».
Outre les soldats tués au combat, il y a les pertes civiles dont le chiffre reste inconnu, les 6 millions d’Ukrainiens ayant fui le pays et les décès non directement liés à la guerre, qui dépassent largement les naissances. Sur les six premiers mois de l’année 2024, il y a ainsi eu 250 000 morts en Ukraine pour seulement 87 000 naissances.
La population ukrainienne, qui s’élevait à 40 millions d’habitants début 2022 en comptant la Crimée et le Donbass, serait désormais comprise entre 25 et 27 millions d’habitants, selon des estimations gouvernementales portant sur les territoires actuellement contrôlés par Kiev.
Henri Dubost
https://ripostelaique.com/trump-lukraine-est-morte-zelensky-la-tuee.html
dimanche 29 septembre 2024
Seconde Guerre Mondiale: dix faits étonnants sur la bataille de Berlin
par Boris Egorov
Quelle armée a pris d’assaut la capitale du Troisième Reich aux côtés des troupes soviétiques? Comment se fait-il que la marine soviétique ait combattu à Berlin?
La bataille de Berlin, qui s’est déroulée de mi-avril à début mai 1945, aurait pu commencer début février. À la suite de l’opération Vistule-Oder, les troupes soviétiques n’étaient qu’à 60-70 km de la capitale allemande. Le 1er Front biélorusse, sous le commandement du maréchal Gueorgui Joukov, était prêt à lancer une attaque décisive contre Berlin. Cependant, elle en a été empêchée par des attaques ennemies désespérées sur les 1er Fronts ukrainiens et biélorusses voisins, ainsi que par le transfert de troupes allemandes de Courlande en Poméranie. En conséquence, Joukov a reçu l’ordre d’aider ses voisins, et l’opération de Berlin a été reportée au printemps.
Avant l’assaut final contre Berlin fut soulevée la question de savoir qui prendrait finalement la ville – le 1er Front biélorusse de Joukov ou le 1er Front ukrainien d’Ivan Konev. Staline a secrètement autorisé la tenue d’une sorte de « compétition » entre les deux maréchaux. Konev était tellement inspiré que son armée, se précipitant vers le centre-ville, a violé les lignes de démarcation entre les deux groupes militaires, semant la confusion et des troubles à l’arrière des troupes de Joukov. En conséquence, il a été décidé que les soldats du 1er Front biélorusse prendraient le centre, et que le 1er ukrainien les y aiderait.
L’Armée rouge n’était pas la seule à participer à la bataille de Berlin. Un soutien a été fourni par la 1ère Armée polonaise forte de deux cent mille hommes, ce qui représentait environ 10% de tous les soldats qui avançaient sur la ville. Les alliés, équipés d’armes soviétiques, étaient subordonnés au gouvernement provisoire communiste de la République de Pologne et combattaient sous leur propre drapeau et dans leur uniforme national. L’épisode le plus notable de leur participation est lié aux combats dans le parc Tiergarten, lorsque les soldats de la 1ère division baptisée en l’honneur de Tadeusz Kosciuszko ont soutenu la 2e Armée de chars soviétique, qui s’est retrouvée privée de la couverture de leur propre infanterie.
Au début de la bataille de Berlin, l’Allemagne avait déjà perdu tous ses alliés. Cependant, des milliers d’étrangers continuaient de se battre pour elle. Entre autres, un bataillon de la 1ère division SS lettone, des Danois, des Suédois, des Norvégiens et des Hollandais de la division SS Nordland, ainsi que les Français de la division SS Charlemagne opéraient dans la ville. De plus, la capitale du IIIe Reich était protégée par plusieurs centaines d’Espagnols qui, après le retrait de la Division bleue du front de l’Est en 1943, décidèrent de rester et de poursuivre la lutte contre l’Union Soviétique.
Pour l’obusier soviétique de 203 mm B-4, surnommé par les Allemands « marteau de Staline », rien n’était impossible. Il venait facilement à bout des blockhaus fortifiés de la ligne Mannerheim et pouvait transformer un bâtiment de plusieurs étages en ruines en quelques dizaines de minutes. Cependant, à Berlin, la célèbre arme a trouvé plus dur qu’elle. C’était la tour anti-aérienne de la Luftwaffe située dans les environs du zoo de Berlin. Malgré un bombardement long et tenace, seul un coin de ce bâtiment massif a été endommagé. La garnison ne s’est rendue que lorsque les combats avaient cessé dans le reste de la ville.
Le Reichstag n’a pas été pris à la première tentative. L’attaque du 29 avril a échoué et il n’a été possible de s’en emparer que dans la soirée du 30 avril. Le lendemain, alors que des bannières soviétiques flottaient déjà au-dessus de ce symbole du Troisième Reich, 1 500 Allemands ont tenté de sortir du sous-sol du bâtiment dans la rue, mais sans succès.
Des « Américains » ont tout de même participé à la bataille de Berlin. Il s’agissait de chars moyens Sherman M4A2 fournis par les États-Unis à l’Union soviétique dans le cadre du programme de prêt-bail. Ainsi, rien que la 2e armée blindée de la Garde a perdu 209 de ces chars dans les batailles pour la ville.
Bien que Berlin soit assez éloignée de la mer Baltique, la marine soviétique a joué un rôle actif dans la bataille pour la ville. Du 23 au 25 avril, lors de la traversée de la rivière Spree, de petits bateaux de la flottille du Dniepr, sous le feu ennemi, ont transporté plus de 16 000 soldats et 100 pièces d’artillerie vers la zone de combat.
Berlin est ainsi devenue la seule capitale du pays d’Europe occidentale à avoir été prise par l’armée russe à trois reprises. La ville a été prise pour la première fois en 1760 pendant la guerre de Sept Ans, la seconde pendant la guerre de la sixième coalition contre la France napoléonienne en 1813.
Paradoxalement, alors que l’Armée rouge prenait d’assaut la capitale du IIIe Reich, une partie du territoire de l’Union soviétique était encore occupée par les Allemands. Jusqu’à 250 000 soldats ennemis étaient bloqués dans la poche de Courlande, dans l’ouest de la Lettonie, qui a reçu le surnom humoristique de « camp de prisonniers de guerre armés ». Ce groupe a capitulé le 10mai, mais plusieurs milliers de collaborateurs baltes assistés d’un certain nombre d’Allemands n’ont pas déposé les armes, lançant une guérilla dans les forêts locales contre le régime soviétique.
source:https://fr.rbth.com/histoire/84621-bataille-berlin-faits
Tradition et terroir : les catholiques relancent les pèlerinages régionaux !
Un pèlerinage au son du biniou
Ces 28 et 29 septembre, ce sont ainsi pas moins de 2.000 pèlerins qui sillonneront la Bretagne sous la protection de sainte Anne, patronne des Bretons. Né en 2017, ce pèlerinage Feiz e Breizh [Foi et Bretagne, en breton, NDLR], soutenu par l’évêque de Vannes, n’attirait à ses débuts qu’une centaine de fidèles. À quelques jours du départ pour cette huitième édition, déjà 1.800 marcheurs s’étaient inscrits ! Preuve d’un engouement grandissant. Un succès exceptionnel lié, selon les organisateurs du pèlerinage breton contactés par BV, à « une quête de sens et de sacré qui anime les âmes en ces temps confus » et « une soif de beau, de vrai et de sacré ». De Languidic au sanctuaire de sainte Anne d’Auray (Morbihan), Feiz e Breizh propose un pèlerinage bâti sur « trois piliers fondamentaux : mission, tradition et patrimoine ». Le tout profondément ancré dans la culture bretonne et « son héritage ». Au programme : des temps de marche, des messes, une grande veillée festive bretonne et, à l’arrivée, le plus grand bagad catholique. Un retour aux racines bretonnes marquées, il fut un temps, par les grands pardons.
L’occasion pour les pèlerins de « vivre (ou de découvrir) une liturgie multiséculaire et intemporelle ». Mais pas besoin d’être un adepte de la messe en latin pour y participer. Au contraire ! Constance, une jeune Bretonne inscrite pour la première fois à ce pèlerinage, nous avoue ne pas bien maîtriser la messe en forme extraordinaire. Mais ce n’est pas un obstacle pour la jeune femme qui accepte bien volontiers de découvrir « une façon de prier différente de ses habitudes ». « Si j’y vais, c’est surtout en raison de l’ambiance très familiale, de l’ancrage breton et aussi parce que les occasions de pèlerinage d’une telle ampleur ne sont pas fréquentes », explique la néo-pèlerine.
Le retour de la messe en latin
Le succès du pèlerinage breton n’a pas manqué d’inspirer d’autres catholiques, venus de territoires aux traditions bien différentes, de créer leur propre pèlerinage. Cette année, pour la première fois, les 5 et 6 octobre prochains aura lieu la première édition de Nosto Fe, un pèlerinage provençal monté par une association de laïcs indépendante du même nom. Ce sont ainsi déjà plus de 1.600 pèlerins qui sont attendus en Provence, sur les traces de sainte Marie Madeleine, dont le tombeau se situe au cœur de la basilique Saint-Maximin (Var). Les inscrits à Nosto Fe ont la particularité de provenir, pour l'écrasante majorité, de la Provence dans ses contours traditionnels, et même, dans une grande proportion, du diocèse de Toulon. Cette fois-ci, pas de biniou ni de chapeaux ronds, mais une marche au rythme des chants provençaux !
Sur le même modèle, bientôt « devrait voir le jour un pèlerinage gascon », nous annoncent d’ailleurs les organisateurs de Feiz e Breizh. À cela s’ajoute également un pèlerinage, organisé au-delà des marches de France, en Suisse sur le modèle de Notre-Dame de Chrétienté. Sans oublier les pèlerinages de la Fraternité Saint-Pie-X - dont le dernier dans la baie du mont Saint Michel - qui, selon une participante, rencontrent eux aussi un succès grandissant.
Autant de preuves qu’une jeunesse de France, en quête de sacré, se mobilise pour faire revivre la messe en latin, nos terroirs et nos traditions. Cette jeunesse sera-t-elle entendue ?
samedi 28 septembre 2024
Le procès
Par Nadège Cordier
Et si le propre de Kafka était… le rire !
Kafka, kafkaïen, résonnent de manière cafardeuse pour la très mal initiée que je suis de l’œuvre de cet écrivain que j’ai découvert dans mon adolescence en lisant La métamorphose et sa drôle histoire d’insecte. Mais, interpelée par un film finalement assez médiocre malgré la présence de l’un de mes acteurs fétiches, L’Heure de la sortie, dans lequel le nom de Kafka est subrepticement prononcé, et poussée par la curiosité, de nombreuses années plus tard et certainement au juste moment, j’ai voulu découvrir Le Procès.
Avant de me plonger dans ce qui me paraissait être une aventure aberrante (la 4e de couverture de l’édition Flammarion indique : « Un matin, au réveil, alors qu’il n’est coupable d’aucun crime, Joseph K. est accusé et arrêté. Arrêté mais laissé entièrement libre. Accusé, mais sans savoir ni de quoi ni par qui »… je me demande même si l’adjectif que j’emploie ici est suffisant…, ne vaudrait-il pas mieux recourir à absurde ?), j’ai voulu capter dans sa biographie ce qui me permettrait de mieux accrocher au récit que lors de mon premier contact avec Franz Kafka.
Je ne voulais pas louper ce deuxième rendez-vous. Et j’y ai trouvé une réflexion qui m’a donné la clef de lecture : le rire. En effet, Kafka riait en lisant ses écrits à ses amis ! Oui, on peut rire, sourire, railler, ricaner… en lisant Le Procès. Joseph K., le personnage principal, est emporté par la folie des hommes, mais il y a la place pour l’amusement, tant qu’on n’est pas arrivé au bout. Que Monsieur K. gesticule comme un clown quand il raconte à Mademoiselle Bürstner son arrestation, qui n’en est pas une, qu’il abandonne une lugubre entrevue avec son avocat et son oncle austère pour aller tripoter la bonne aux doigts palmés ou encore dans la mise en accusation de ses propres juges au tribunal, il y a toujours la place pour l’insouciance, même en plein cœur de la tragédie.
Bien sûr il ne faut pas oublier le message principal de l’aveuglement humain jusque dans le mal. Nous avons bien affaire à une analyse de la psychologie humaine qui est capable du pire lorsqu’elle est déresponsabilisée, segmentée dans son petit rôle et très obéissante jusqu’à l’extrême, la tragédie (disant cela me revient à l’esprit un texte de Jean Teulé qui me donne l’occasion d’une digression : pour un autre aperçu de l’horreur barbare née d’une foule frénétique, je vous conseille la lecture de Mangez-le si vous voulez). L’Histoire vérifiera malheureusement ce conte qui peut très vraisemblablement se répéter. Mais tant qu’il y a de la vie, Joseph K. garde l’espoir.
Ainsi, finalement, ce génie de l’absurde nous captive au fil des pages nous entraînant dans son sillage au cœur d’angoissantes obsessions qui nous poussent à nous lancer dans ses autres livres… dans lesquels, peut-être, chacun de nous pourra trouver plus que ce qu’il ne pense ! Personnellement, j’ai hâte de dévorer Le verdict, La colonie pénitentiaire et Le château…
Bonne lecture à tous !
Seconde Guerre Mondiale – Les États-Unis continuent leurs efforts pour réécrire l’histoire d’un monde global
par Karine Bechet-Golovko. (mai 2020)
La déstabilisation générale des États et des rapports internationaux est une excellente période pour reprendre du terrain géopolitique, pendant que tous les regards sont forcés de se focaliser dans une seule direction, pendant que les pays tournent en rond au fond d’une impasse glauque. Cette année marque le 75e anniversaire de Victoire de la Seconde Guerre Mondiale, qui devait être l’occasion de cérémonies grandioses. Notamment à Moscou, puisque l’URSS est un pays-clé de la victoire contre le nazisme et le fascisme. « Par chance » pour le clan atlantiste, ces cérémonies n’auront pas lieu le 9 mai, ils ne seront pas obligés de venir et de devoir refuser de venir, ils purent applaudir avec soulagement la décision de report des cérémonies du 9 mai, qui ne seront donc pas des cérémonies du 9 mai, à Moscou.
Le symbole ne leur sera pas imposé. Il n’y aura pas de symbole. Et pendant ce temps-là, les États-Unis travaillent. Ils ouvrent un programme de financement en Hongrie, permettant une individualisation de l’histoire et sa réécriture contre le rôle de l’URSS dans la Seconde Guerre Mondiale au profit des alliés américains. Bref, pendant que certains pays ont été mis à l’arrêt, la vie continue, le monde global renforce ses positions.
La réécriture de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale par les États-Unis n’est pas une nouveauté, c’est même un élément essentiel, depuis la chute de l’URSS, pour réduire son rôle en Europe et donc délégitimer la prétention de la Russie aujourd’hui à être un centre politique concurrent. Nous avons eu droit récemment à une tentative grossière d’attribuer à l’armée américaine la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, libéré par l’armée soviétique, (voir notre texte à ce sujet ici). Nous avons régulièrement droit à l’opération de discrédit de l’URSS sur fond de laïus « Pacte Molotov-Ribbentrop », accompagné de la mise sous silence de tous les pactes conclus par les pays occidentaux, notamment la France et la Grande-Bretagne avec l’Allemagne nazie et du refus qu’ils ont opposé à l’URSS en 1939 pour une alliance militaire contre l’Allemagne nazie (voir notre texte ici).
Si l’attaque est répétée avec tant de constance, c’est justement parce que l’URSS a joué un rôle incontournable dans la Seconde Guerre Mondiale, qu’elle a libéré seule plus de 50% du territoire européen (sans compter sa partie européenne), ce qui fait la libération de plus de 120 millions de personnes sur 16 pays aujourd’hui indépendants. Pour la libération de 6 autres pays, l’armée rouge est intervenue en coopération avec les armées alliées. (voir notre texte à ce sujet).
C’est cette mémoire qu’il faut briser. C’est cette histoire qu’il faut réécrire. Afin que le monde soit enfin global, qu’il n’ait qu’une mémoire, faisant des États-Unis le héros incontesté et incontestable, justifiant leur rôle d’unique centre politique. Puisque la globalisation, par définition, ne permet qu’un centre.
Ainsi, le Département d’État américain ouvre le financement d’un programme en Hongrie de reconstruction de l’histoire basée sur la mise en avant d’histoires individuelles, s’appuyant sur des témoignages, afin de reconnaître, comme cela est annoncé, la « complexité de l’histoire ». Autrement dit, je cite, des actes d’humanité et de résistance, de cruauté et de collaboration au milieu de l’holocauste, de la Seconde Guerre mondiale et « sous la tyrannie de l’Union soviétique ».
Combattre l’histoire par l’individu, ce qui permet de sortir chaque élément de son contexte et, à terme, de réécrire ce contexte. Et surtout de mettre au même niveau le libérateur-soviétique et l’occupant-nazi, qui était, il est vrai, un allié. Mais cette complexité-là de l’histoire est beaucoup moins souhaitable.
L’ambassade de Russie aux États-Unis a protesté et demandé en substance aux États-Unis de ne pas financer de pseudo-programmes historiques, ne devant in fine que servir les intérêts des États-Unis et non pas de la recherche historique.
Elle a rappelé que la bataille de Budapest a coûté la vie à 80 000 soldats soviétiques et alliés roumains, faisant plus de 240 000 blessés dans leurs rangs. Environ, 50 000 soldats allemands et hongrois sont morts, 26 000 ont été blessés et 138 000 capturés. Dans cette bataille brutale, qui s’est menée maison par maison, les pertes civiles ont été autant réduites que possible – 76 000. Cette bataille a été décisive également sur le plan stratégique, car elle a privé Hitler d’un de ses derniers alliés en Europe.
C’est aussi de cette « histoire complexe » dont les globalistes ne veulent plus avoir à supporter l’ombre. Et cet étrange « combat global » contre un « virus global » ne doit pas nous faire détourner les yeux de l’essentiel : notre mémoire, c’est notre avenir, notre liberté, notre survie comme Nation. Elle ne peut être mise en quarantaine. En tout cas, sans que nous n’y succombions.
source : http://russiepolitics.blogspot.com
vendredi 27 septembre 2024
Auschwitz. Les Russes qui ont libérés le camp, ne sont pas invités à la cérémonie de commémoration
Konrad Lorenz : Une vie dédiée à la compréhension du comportement animal et humain
Konrad Lorenz, né en 1903 à Vienne et décédé en 1989, est une figure incontournable de l’éthologie. Ses travaux sur le comportement des animaux dans leur environnement naturel ont marqué profondément la biologie moderne. En parallèle de ses recherches scientifiques, Lorenz s’est également intéressé à l’évolution des sociétés humaines, alertant sur les dérives de la civilisation contemporaine dans son ouvrage “Les huit péchés capitaux de notre civilisation”.
L’empreinte : une découverte révolutionnaire
Lorenz a notamment popularisé le concept d’empreinte. Ce phénomène d’attachement instinctif se produit chez de nombreux animaux dès leur naissance. L’un des exemples les plus célèbres est celui des oies cendrées, qu’il a observées de près. Lorenz a démontré que les oisillons s’attachaient au premier objet mobile qu’ils voyaient, qu’il s’agisse de leur mère ou d’un humain. Ce processus est crucial pour la survie des espèces, car il permet aux jeunes animaux de suivre leur protecteur.
Cette découverte a ouvert la voie à des études sur le comportement inné et a remis en cause certaines idées behavioristes, qui mettaient l’accent uniquement sur l’apprentissage. Les travaux de Lorenz ont ainsi montré que le comportement n’était pas uniquement déterminé par l’environnement, mais aussi par des mécanismes instinctifs.
L’instinct et le comportement agressif
Au-delà de l’empreinte, Lorenz s’est intéressé à la question de l’agression chez les animaux et les humains. Dans son ouvrage “L’agression : une histoire naturelle du mal”, il a soutenu que l’agression n’était pas simplement un comportement pathologique, mais un instinct nécessaire à la survie des espèces. Il a expliqué que ce comportement pouvait être régulé dans le règne animal, où des signaux permettent souvent de limiter les affrontements mortels.
Chez l’homme, cependant, Lorenz observait que ces mécanismes de régulation naturelle étaient souvent absents ou affaiblis par la culture et la société moderne, conduisant à des comportements violents plus destructeurs. Ses idées, bien qu’innovantes, ont suscité des débats sur l’importance de l’instinct par rapport à l’influence sociale dans le développement des comportements agressifs.
Les huit péchés capitaux de notre civilisation
Au-delà de ses recherches scientifiques, Lorenz a consacré une partie de son œuvre à l’analyse des dérives de la civilisation moderne. Dans “Les huit péchés capitaux de notre civilisation” (1973), il dresse un constat alarmant sur les excès et les dangers qui menacent l’humanité. Pour lui, la modernité et le progrès technologique ont provoqué une dégradation des valeurs humaines et de l’environnement.
Voici les huit péchés qu’il identifie :
- La surpopulation : Lorenz avertit que la croissance démographique incontrôlée exerce une pression insoutenable sur les ressources naturelles et la société, exacerbant les conflits et les inégalités.
- La destruction de l’environnement : Selon Lorenz, l’industrialisation effrénée entraîne une exploitation irréversible des ressources naturelles, mettant en péril la biodiversité et, à terme, la survie humaine.
- L’accélération du progrès technologique : Il met en garde contre la vitesse à laquelle la technologie progresse, souvent sans prendre en compte les conséquences sociales et environnementales.
- La déshumanisation des relations sociales : Lorenz observe une perte de la qualité des relations humaines, due à la vie urbaine et à la technologie, qui isolent les individus.
- L’homogénéisation culturelle : Le mondialisme, selon Lorenz, conduit à la destruction des cultures locales, privant l’humanité de sa diversité et de son patrimoine spirituel.
- La perte des valeurs traditionnelles : Lorenz regrette l’érosion des valeurs éthiques qui guidaient autrefois les sociétés humaines, remplacées par le consumérisme et l’individualisme.
- Le déclin de l’engagement civique : Il pointe du doigt l’apathie croissante des citoyens face à la politique et aux enjeux sociétaux, affaiblissant ainsi les démocraties.
- La manipulation des masses : Les médias modernes et la publicité manipulent l’opinion publique, transformant les individus en consommateurs passifs et influençables.
L’héritage de Konrad Lorenz
L’œuvre de Konrad Lorenz a laissé une empreinte durable, tant sur le plan scientifique que philosophique. Ses contributions à l’éthologie ont permis de mieux comprendre le lien entre instinct et apprentissage dans le comportement animal, et ses réflexions sur l’évolution de la civilisation humaine résonnent encore aujourd’hui face aux défis contemporains. Lorenz reste une figure marquante, dont l’héritage continue de stimuler la réflexion sur la manière dont l’humanité peut concilier progrès et respect de la nature. Son analyse des “péchés” de la civilisation moderne met en lumière les dangers que représentent l’industrialisation, la destruction de l’environnement et la déshumanisation des relations. L’appel de Lorenz à une plus grande prise de conscience écologique et sociale demeure plus que jamais pertinent à une époque où les défis environnementaux et les tensions sociales s’intensifient.
Pour aller plus loin, on vous propose l’excellente vidéo réalisé par l’animateur de la chaine Ego Non, ci-dessous :
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Eoliennes, et si c’était du vent ?
Ce reportage sur les éoliennes est inquiétant pour toute une filière.
Cela montre également toute la limite de l’économie administrée et qui repose uniquement sur les subventions d’Etat.
Aujourd’hui les énergies dites renouvelables ne sont pas rentables sans un mix de subventions et de prix de rachat garantis.
Je ne vous parle même pas des problèmes écologiques liés au solaire ou à l’éolien et aux socles de dizaines de tonne de béton nécessaire que ce soit en pleine mer ou au sol.
Avec le retour du nucléaire les énergies dites renouvelables vont redevenir ce qu’elles ont toujours été, des modes non pertinents de production d’énergie quand on a mieux, et le mieux c’est le nucléaire (pas exempt de dangers par ailleurs).
Charles SANNAT
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