C’est une victoire pour le docteur Raoult, et de taille : la fameuse étude estimant à près de 17 000 le nombre de décès dus à l’hydroxychloroquine durant la première vague Covid vient d’être rétractée, « en raison notamment d’un manque de fiabilité des données ».
Le fameux article estimant 17000 décès dus à l’hydroxychloroquine a été rétracté par l’éditeur de la revue qui l’avait publié
« Fin du match pour Mathieu Molimard et ses défenseurs !
Fin du match pour Olivier Veran et tous ceux qui ont fait passer l’article 4 liberticide autorisant des poursuites pénales contre les scientifiques remettant en doute de façon fondée certaines thérapeutiques. Fin du match » a posté sur X Emmanuelle Darles, une des scientifiques à l’origine de cette victoire qui redonne ses lettres de noblesse à l’hydroxychloroquine.
Le fameux article estimant 17000 décès dus à l’hydroxychloroquine durant la première vague Covid, qui fut un des fondements de la loi contre les dérives sectaires, surnommée la loi anti-Raoult, a été rétracté par l’éditeur de la revue Biomedicine & Pharmacotherapy. On se souvient du délire d’Olivier Véran, l’ancien ministricule de la Santé au moment de la pseudo-pandémie Covid, qui s’était plu pendant les débats à l’Assemblée Nationale sur ce projet de loi, à insulter le professeur Raoult en le traitant de « charlatan de la Canebière ». Le charlatan, finalement c’est lui, le médecin sans patients !
Ne parlons pas de tous les autres charlatans, le docteur Molimard en tête qui avaient défilé sur les plateaux télé des médias au collier pour vanter l’exactitude de cette étude dont on découvre 8 mois après qu’elle était tout sauf exacte, et attaquer violemment le professeur marseillais.
Cette étude a pourtant été un des fondements de la loi contre les dérives sectaires
Et n’oublions pas non plus que cette étude, souligne le directeur du quotidien France Soir, Xavier Azalbert, « avait été utilisée dans la note du directeur général de la santé Emery qui a servi de base pour la décision du ministère de la culture pour ne pas renouveler l’agrément de France-Soir. Le DGS aura donc contribué à porter un préjudice à la liberté d’expression ». Agrément que France Soir n’a pas encore récupéré, le tribunal administratif, en date du 16 aout 2024, ayant jugé ne pas suspendre la décision du ministère de la Culture, décision basée cependant sur une fausse étude… France Soir se pourvoit en cassation. Les juges seront peut-être plus justes…
L’équipe de l’association Bon Sens, à l’initiative de cette victoire, a publié un communiqué se félicitant de cette rétractation :
« Après de longs mois et de nombreuses heures de travail pour démontrer que l’étude Pradelle / Lega n’avait aucune valeur scientifique, toute l’équipe de BonSens.org se réjouit de la rétractation de la publication de cette étude. Nous félicitons tous les scientifiques de BonSens.org qui ont participé à démontrer que cette étude ne méritait pas d’être publiée tant elle était entachée de graves biais et erreurs.
« BonSens.org félicite également les chercheurs Vincent Pavan et Emmanuelle Darles, ainsi que de nombreux autres scientifiques moins connus, qui ont participé à faire gagner la Science.
« Le 19 août 2024, les scientifiques auteurs de la lettre de préoccupation (Letter of Concern) sur la fraude scientifique Pradelle/ Lega, apprenaient que l’éditeur de la revue Biomedicine & Pharmacotherapy annonçait la rétraction imminente de cette étude.
« Aujourd’hui c’est chose faite : l’article a été rétracté.
L’équipe de l’association Bon Sens, à l’initiative de cette victoire, a publié un communiqué se félicitant de cette rétractation
« Il aura donc fallu 8 mois et quelques jours pour que l’étude Pradelle / Lega soit rétractée alors que pour l’étude frauduleuse du Lancet sur l’hydroxychloroquine, cela avait pris 14 jours.
« La rétraction de l’étude du Lancet (#LancetGate) avait été faite par l’auteur principal qui avait échoué à montrer l’origine des données, une démonstration de « bonne foi » devant l’attention mondiale reçue par cette étude à l’époque.
« Dans le cas de l’étude Pradelle / Lega, nous assistons à une rétraction par l’éditeur après la mise en place du processus COPE (Comité d’Ethique des Publications), à la suite de la prise en considération des observations externes qui avaient été communiquées aux auteurs.
« Ces considérations avaient également été communiquées au Pr Molimard de l’université de Bordeaux, qui avait effectué la promotion de cette étude dans les médias, alors que pourtant il avait été aussi informé des nombreuses critiques en échanges avec les auteurs de la lettre de préoccupation. De toute évidence, cela était la preuve d’une volonté des auteurs de faire perdurer cette étude frauduleuse, et par la même, de contribuer à la désinformation.
« Conformément à ses statuts, Bonsens.org souhaite que les conséquences pénales de cette étude frauduleuse soient tirées.
Voici traduit en français ce que dit la revue Biomedicine & Pharmacotherapy au sujet de cette rétractation :
« Après la publication, la Revue a été informée du débat des lecteurs sur cet article. La Revue a reçu un certain nombre de lettres à l’éditeur et de correspondance de lecteurs. Le plan, tel que publié dans une première version d’une note de l’éditeur, était initialement de publier ces lettres à l’éditeur, après que les auteurs de l’article ci-dessus aient eu le droit de répondre et de soumettre une réponse (qui serait également publiée, après examen).
« Après avoir évalué toutes les informations à ce stade, ainsi que l’étendue et la profondeur des critiques, le rédacteur en chef a pris la décision de changer d’approche et de traiter cette question par le biais du processus du Comité d’éthique des publications (COPE) pour les corrections du dossier scientifique : https://publicationethics.org/
« À l’issue de ce processus et après un examen attentif de toutes les informations disponibles, cet article a été retiré à la demande du rédacteur en chef.
« La décision de se rétracter a été prise en raison de deux problèmes majeurs.
« 1. Fiabilité des données et choix des données. Les données belges en particulier se sont révélées peu fiables, sur la base d’estimations.
« 2. L’hypothèse selon laquelle tous les patients admis à la clinique étaient traités de la même manière pharmacologiquement était incorrecte.
« Les deux problèmes mentionnés ci-dessus ont conduit le rédacteur en chef à considérer que les conclusions de l’article n’étaient pas fiables et que, par conséquent, l’article devait être rétracté. »
« En d’autres termes, continue Bon Sens, le processus COPE reconnait un problème majeur dans la fiabilité des données et le choix des données, ainsi qu’un problème majeur lié à l’hypothèse selon laquelle tous les patients admis en clinique recevaient la même dose de médicament.
« Ce dernier point est crucial, car justement il soulève le grave problème des doses massives d’hydroxychloroquine reçus par les patients hospitalisés en phase tardive de l’étude RECOVERY, (dose 4 fois supérieure à la dose acceptée chez l’homme) ce qui n’était pas du tout la pratique normale dans les hôpitaux en général dans le monde.
« C’est une grande victoire pour tous ceux qui travaillent sans relâche, et sans aucun conflit d’intérêt, pour que la science ne soit pas capturée par quelques incompétents notoires. »
Cette victoire est un témoigne d’espérance : la persévérance pour faire émerger la vérité est récompensée !
Francesca de Villasmundo
https://www.medias-presse.info/etude-contre-lhydroxychloroquine-retractee/194550/
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