Bien que les Romains aient mis en place latrines et bains publics afin d’améliorer l’hygiène publique, ces innovations n’ont pas empêché la propagation de parasites, contrairement à ce que l’on pensait.
Réseaux d’égouts, aqueducs pour acheminer l’eau potable, bains publics associés à des sources thermales, lois pour garder leurs villes exemptes d’excréments ou de détritus : il y a environ 2.000 ans, les Romains ont introduit des innovations technologiques majeures afin d’améliorer la santé de la population dans tout l’Empire.
Toutefois, malgré ces efforts louables, les populations conquises par les Romains n’ont pas bénéficié d’une meilleure hygiène. Pire, la quantité de parasites intestinaux n’a pas diminué comparé à l’une des périodes de l’histoire précédentes, l’Âge de Fer (entre 1.100 et 700 avant J.-C.) ! C’est la conclusion du Dr Piers Mitchell et de ses collègues de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dans une étude parue dans la revue Parasitology.
Les premières recherches archéologiques à évaluer les conséquences sanitaires de la conquête d’un empire grâce à des “coprolithes” (excréments fossilisés) et des traces de parasites intestinaux de l’époque romaine, retrouvés dans les latrines, les sépultures et les textiles à travers l’Empire. […]
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