Le 13 février 1820, Charles Ferdinand de Bourbon, duc de Berry et second fils de Charles X, âgé de 42 ans, s’écroule sur les marches de l’Opéra, rue de Richelieu, à Paris. Il vient d’être frappé d’un coup de couteau par un ouvrier républicain, Louis Louvel. Par son geste, il espérait mettre fin à la dynastie des Bourbons.
Le prince mortellement blessé expira le lendemain à six heures du matin, en ayant pardonné à son assassin qui sera guillotiné le 7 juin 1820.
La victime était la seule personne susceptible de donner un héritier à la famille royale. L’autre fils de Charles X, Louis-Antoine d’Artois, duc d’Angoulême, n’eut pas de postérité légitime. Les ultra-royalistes accusent de laxisme le chef du gouvernement Elie Decazes. «Le pied lui a glissé dans le sang», écrivit Chateaubriand.
Pourtant, l’espoir renaît chez les Bourbons. On apprend que l’épouse du duc de Berry est enceinte. Le 29 septembre, elle donne le jour à un fils posthume, Henri qui fut surnommé «l’enfant du miracle».
Une souscription publique est organisée pour lui offrir le domaine de Chambord, d’où le titre de comte de Chambord qui sera désormais le sien. Mais en 1830, quand Charles X est renversé, l’enfant doit suivre son grand-père dans l’exil.
En 1871, après la chute de Napoléon III, alors qu’une restauration de la monarchie devient possible, le comte de Chambord refusera d’abandonner le drapeau blanc pour le drapeau tricolore et renoncera au trône de France.
Sources : 1, 2
https://www.fdesouche.com/2010/02/13/13-fevrier-1820-lassassinat-du-duc-de-berry/
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