Ce texte est la préface de l’édition française de Comprendre la stratégie hongroise, The Hungarian Way of Strategy de Balázs Orbán, qui est sorti le 28 septembre grâce à la collaboration de l’éditeur La Nouvelle Librairie. Une préface signée Thibaud Gibelin que nous vous proposons de découvrir ci-dessous.
Au printemps 2010, en Hongrie, une coalition de droite a remporté une victoire massive aux élections législatives. S’agissait-il d’un simple épisode électoral en marge de l’Occident dépolitisé ? Certainement pas. Il s’agit d’un changement d’époque pour la Hongrie et de l’affirmation, depuis le centre de l’Europe, d’une nouvelle pensée politique de dimension continentale.
Le Fidesz et ses alliés obtiennent une majorité des deux tiers au Parlement, ce qui permet l’adoption, l’année suivante, d’une nouvelle constitution, pierre angulaire de l’État post-libéral qui reste à nommer. Pour Viktor Orbán, président du Fidesz et leader du camp national-conservateur, c’est une revanche éclatante. Premier ministre de 1998 à 2002, il a révisé son projet politique pendant huit ans sur les bancs de l’opposition. Il n’est plus le jeune dissident anticommuniste ou le néophyte des années 1990, mais un chef d’Etat doté d’une vision politique mûre et d’une stratégie forgée par l’étude et l’expérience.
Depuis 2022, le Fidesz a effectué son quatrième mandat consécutif avec une majorité constitutionnelle des deux tiers au Parlement. Ces succès électoraux répétés en font l’expression démocratique de la Hongrie contemporaine et ouvrent la voie à une alternative au modèle libéral en crise. Au fil des ans, la Hongrie a donné l’exemple d’un développement national en rupture avec les normes européennes actuelles. Le droit est un complément de la souveraineté politique. Le développement économique du pays élargit la marge de manœuvre des autorités étatiques. L’identité nationale est célébrée avec enthousiasme et méthode dans le cadre de la civilisation européenne. La famille traditionnelle est protégée. Et pourtant, la Hongrie est membre de l’Union européenne (UE), avec une multitude d’engagements internationaux qui pèsent sur elle. Quels sont les secrets de la stratégie hongroise ? Le livre de Balázs Orbán (sans lien de parenté avec Viktor Orbán), La stratégie à la hongroise, les révèle.
Balázs Orbán n’est pas seulement un connaisseur de la politique hongroise. À 37 ans, il est une étoile montante de la politique hongroise et s’est imposé comme l’un des plus proches conseillers du Premier ministre. Juriste et politologue de formation, Balázs Orbán a travaillé au ministère de la justice en 2012 et au Mathias Corvinus Collegium (MCC) à partir de 2015 avant de devenir président de son conseil d’administration en 2020. Depuis 2018, Balázs Orbán joue un rôle au sein de l’exécutif et, depuis août 2021, il est le directeur politique du Premier ministre, une tâche de coordination au sommet de la chaîne décisionnelle.
Après avoir été traduit du hongrois à l’anglais, The Hungarian Way of Strategy est aujourd’hui publié en français. Que peut-il apporter au lecteur français ? L’objet de cette préface est de l’évaluer.
Une différence de taille considérable rend délicate une comparaison stricte entre les stratégies politiques de la Hongrie et de la France. D’un côté, un pays tronqué et enclavé dans le bassin des Carpates ; de l’autre, la position exceptionnelle de l’hexagone et une présence sur les cinq continents. La France métropolitaine est six fois plus grande et sept fois plus peuplée que la Hongrie. L’écart est encore plus grand en termes économiques, le PIB nominal de la France en 2022 étant 17 fois supérieur à celui de la Hongrie (seulement 1,33 fois supérieur par habitant en parité de pouvoir d’achat). Cet écart quantitatif cache des différences profondes dans la structure de l’économie et de la société, ainsi que dans les principales représentations qui façonnent l’imaginaire des deux peuples. Comprendre la relation propice entre la France et la Hongrie nécessite un regard neuf sur le passé et sur les immenses périls de notre futur proche.
La métaphore de la respiration permet de mettre en évidence des analogies évidentes entre les deux pays. Des organismes différents sont soumis au même air ambiant. Le défi commun d’une stratégie politique est de respirer dans une époque étouffante et sous une pression internationale écrasante. La France et la Hongrie sont prises dans les mêmes circonstances. La stratégie hongroise révèle les mystères d’un métabolisme identitaire capable d’oxygéner le peuple malgré une atmosphère viciée.
Il existe une convergence indéniable entre Paris et Budapest depuis la fin de la guerre froide et l’intégration de l’Europe centrale dans le bloc atlantique. La Hongrie a adhéré à l’UE en 2004 et a retrouvé, de manière inédite, l’orientation occidentale traditionnelle dont elle avait été exclue par la conférence de Yalta en 1945. Surtout, l’UE a établi une sorte d’unité continentale par le biais de ses institutions et d’un espace économique intégré. Un mollusque commercial insipide a remplacé l’Europe nationaliste de la première moitié du XXe siècle et la domination commune américano-soviétique de la seconde moitié.
Dans ce contexte, chaque nation risque de se dissoudre dans un modèle post-national d’inspiration américaine à vocation mondialiste. Les nations européennes prennent exemple sur leurs métropoles et s’américanisent : un pays se définit comme une terre d’immigration permanente, un peuple autochtone n’a de valeur que folklorique ou transitoire, la société n’existe que par l’individu guidé par son propre intérêt, le sens de l’histoire s’identifie à un développement économique sans fin ni répit.
Des vies parallèles
Si la France et la Hongrie partagent une même civilisation européenne, elles n’évoluent pas dans la même temporalité. La France ignore souvent sa grandeur telle que l’Europe centrale la perçoit encore : La France est la “grande nation”. Elle a été à la genèse du monde médiéval puis à l’avant-garde des développements modernes. Elle ne cesse de s’affirmer, mais aussi de se dépasser. Plus que toute autre nation, la France écrit l’histoire. La royauté franque fonde la chrétienté occidentale et déplace le centre de gravité de l’Europe du sud vers le nord. Un demi-millénaire après Clovis, les Hongrois établissent leur pays en tant que royaume au sein de l’ordre catholique romain. Ils rejoignent ce que les Francs ont fondé : L’Europe.
À partir de la Renaissance, l’identité nationale s’affirme en même temps que l’unité confessionnelle de l’Occident se désagrège. Parmi les langues vernaculaires, la langue de Paris devient l’idiome classique, remplaçant le latin. Au XVIIIe siècle, les bouleversements intellectuels qui secouent la conscience européenne trouvent en France leur expression la plus aboutie. Enfin, avec la Révolution de 1789, la France défait ce qu’elle avait commencé avec le baptême de Clovis : la légitimité du pouvoir ne vient plus du ciel mais du peuple. Là encore, la France est à l’origine d’un changement de paradigme pour toute l’Europe. Cet immense prestige rend le déclin français d’autant plus spectaculaire. Le principal paradoxe réside dans l’ascension et la chute conjuguées du peuple. Après avoir sacré vingt-cinq millions de sujets comme peuple souverain, la France s’est projetée à l’extérieur, se faisant la championne de droits universels qui n’avaient plus grand-chose à voir avec la communauté historique que les rois avaient rassemblée au fil des siècles. À l’universalité de la langue française répond l’universalité de la personne française.
En Hongrie, en revanche, la peur de disparaître et la conscience d’un fort particularisme entretiennent une identité nationale moins perméable aux sortilèges de l’universalisme. Le Royaume de Hongrie entre dans l’ordre européen vers l’an 1000 et s’impose rapidement comme une puissance majeure de la chrétienté. Il poursuit son effort d’affirmation lorsque la France est secouée par la guerre de Cent Ans. Dans la seconde moitié du XVe siècle, le règne de Matthias Corvinus peut être comparé à celui de Philippe le Bel en France, un siècle et demi plus tôt. Même affirmation du pouvoir royal, même point d’équilibre dans la société d’ordre, même apogée fragile. Mais en 1526, la défaite de Mohács face à l’Empire ottoman brise la Hongrie : elle n’est plus une grande puissance et partage le sort d’autres nations vulnérables d’Europe centrale. Cependant, les Magyars ont réussi à repousser l’absolutisme autrichien, la principale menace après l’expulsion des Turcs à la fin du XVIIe siècle. La noblesse hongroise a défendu ses libertés nationales avec ses privilèges et a obtenu une large autonomie dans le cadre du compromis austro-hongrois établi en 1867. Après le somptueux demi-siècle de la Double Monarchie, la Hongrie a connu la défaite dans les deux guerres mondiales du XXe siècle, le dépeçage de son territoire par le traité de Trianon et le communisme pendant la guerre froide.
Depuis mille ans, la langue hongroise exprime l’originalité d’une culture et la permanence d’une nation. En même temps qu’ils apprivoisaient les héritages grec, romain et chrétien, les Hongrois ont introduit la spécificité magyare dans la civilisation européenne. Plus que tout autre pays, la Hongrie conjugue l’appartenance à l’Europe et le maintien de sa spécificité. Il y a allégeance et résistance, à la fois absorption d’éléments européens et résorption de ces éléments voisins et apparentés par le génie national créatif et persistant. La capacité à “magyariser” l’Europe est autant une manière de proposer une solution locale qu’un exercice de responsabilité et de liberté collectives, une manière de créer une nation, de créer l’Europe, au sens le plus élogieux et le plus précis du terme.
Loin d’abdiquer son destin national au cours des cinq derniers siècles, la Hongrie l’a forgé à travers les revers et les périodes d’accalmie. À la fin de la guerre froide, lorsque le communisme et la domination russe se sont évanouis d’un même mouvement, une opportunité historique s’est présentée aux pays du glacis soviétique disloqué. Un kairos que le jeune Viktor Orbán a immédiatement saisi en appelant au départ de l’Armée rouge le 16 juin 1989.
Donner le rythme
La condition sine qua non d’une renaissance nationale a été de saisir le sens du tournant historique de 1990. En effet, l’ordre politique qui se développe actuellement en Hongrie repose avant tout sur un phénomène générationnel. Les jeunes sont non seulement libérés du joug communiste mais aussi libres de saisir leur chance et d’orienter le cours de l’histoire nationale. Rien n’a été gagné pendant les vingt années d’interrègne. À ses débuts, le Fidesz avait une tendance libérale et était opposé au communisme. Toutefois, en 1993, Viktor Orbán a forcé son parti à prendre un virage national-conservateur, ce qui lui a fait perdre de nombreux partisans. L’expression dominante de la jeunesse postcommuniste se trouve chez les libéraux du SZDSZ (Alliance des démocrates libres). Ils choisissent de s’allier aux socialistes, héritiers du parti communiste, et entrent au gouvernement en 1994. À l’époque, l’histoire nationale semble s’accommoder de l’héritage communiste et s’imprégner du mondialisme occidental. La coalition de droite dirigée par Viktor Orbán, qui a remporté les élections de 1998, était d’un avis contraire. Le premier ministre, âgé de 35 ans, manquait de ressources, d’expérience et de radicalité. Il perd le pouvoir quatre ans plus tard sans avoir modifié de manière significative la trajectoire du pays. L’incurie des gouvernements libéraux-socialistes et la situation internationale difficile ont conduit au raz-de-marée de 2010. Ce n’est pas seulement le gouvernement sortant qui a été battu, mais tout ce qu’il représentait.
L’esprit national a perduré à travers l’hostilité au système communiste, et le Fidesz s’est imposé comme la grande force nationale qui résiste au rouleau compresseur étranger. Comme une graine enfouie dans le sol, le refus obstiné de plusieurs générations a permis au peuple de se réapproprier son histoire. L’élite conservatrice s’approprie le récit national et s’impose comme une nécessité légitime. Elle se considère comme la génération du redressement, destinée à fonder un nouveau siècle ; à elle de s’imposer au nom de mille ans d’histoire hongroise.
Le souffle des peuples
Observateur lucide d’une Europe en sommeil, Dominique Venner notait dès 1990 ce que l’effondrement du bloc de l’Est rendait possible. Les mots de cet historien méditatif, extraits de ses Carnets rebelles, méritent d’être cités :
Le grand mouvement qui explose en Europe de l’Est n’est pas, comme les socialistes occidentaux feignent de le croire, une aspiration à une sorte de social-démocratie qui se substituerait au communisme. Il s’agit d’un mouvement de fond, d’une sorte de révolution nationale-conservatrice. Le soulèvement populaire qui se développe signifie autre chose, qui n’est pas non plus une “victoire du libéralisme”, comme d’autres voudraient le voir. C’est un mouvement qui combine le rejet du mensonge socialiste, la revendication fondamentale de l’identité nationale, le réveil des cultures, le sentiment religieux. Le mouvement qui émerge et qui n’a pas encore de nom rejette à la fois le libéralisme et le socialisme. Il s’agit d’un retour aux sources des peuples. Ce n’est pas de l’Occident que viendra l’aide au grand soulèvement national partisan de la liberté, mais de ce soulèvement lui-même, et c’est ce soulèvement qui aidera peut-être l’Occident à se libérer de ses propres mensonges et de ses propres servitudes.
Encore une fois, c’est une question de souffle. Les rapports de force s’apparentent à des vents contraires dans le tumulte de l’histoire. Le vent dominant ne souffle pas seul ; s’il faiblit, un autre prend le relais. Depuis que la tempête communiste venue de Moscou s’est calmée, la lutte se joue entre le vent occidental libéral-socialiste et un vent local qualifié de national-conservateur. En Hongrie, le Fidesz assure le déploiement de ce second potentiel.
Non pas que la réalité se réduise au noir et blanc. Cette simplification s’applique au débat partisan et découle, politiquement, de la nécessaire distinction entre amis et ennemis. Car la réalité a le foisonnement de la vie, pas le manichéisme des militants. L’art de la politique consiste donc à ordonner le réel et non à le diviser. La capacité à réconcilier est le mérite supérieur de la politique. La concorde n’est pas un effet d’apesanteur mais un équilibre patiemment atteint ; le chef-d’œuvre paraît facile parce que l’artiste a fait l’effort prodigieux de surmonter les difficultés de son art.
La pensée politique hongroise consiste donc à “faire peuple” chaque jour, au milieu des tendances antagonistes inhérentes à la vie collective. Un tel travail exige bien plus qu’un simple doigté de circonstance. Aujourd’hui, un parti au pouvoir donne généralement une coloration simple à l’actualité ; il est le reflet biaisé de la majorité indécise et subit l’ascendant de l’économie et de l’hégémonie internationale. Une nouvelle législation imprime lentement ses conséquences, qui peuvent souvent être annulées par d’autres lois, mais un nouvel ordre constitutionnel garantit des tendances plus durables. Ainsi, finalement, les institutions ont le privilège de structurer la société et, au contact prolongé de ce relief, le peuple adopte certains traits qui survivent aux générations. Le paysage des institutions et des traditions, patiemment sédimenté, imprègne le pays d’un caractère propre. C’est à ce niveau que l’élite hongroise déploie sa stratégie, au-delà des questions électorales ou administratives, et ce niveau de vision n’a pas d’équivalent parmi les nations européennes.
Viktor Orbán joue le rôle de catalyseur et d’interprète du génie national hongrois. Il est tout le contraire d’un pouvoir infligé au peuple et séparé de lui. À l’opposé de tout idéalisme militant, Viktor Orbán incarne la centralité, un certain “mainstream fonctionnel”, et se fait l’écho de la majorité dans tout ce qui est politiquement viable.
Le mandat actuel, qui a débuté en 2022, garantit au Fidesz le pouvoir jusqu’en 2026 ; Viktor Orbán entend maintenir le cap jusqu’en 2030 et travaille à la construction d’un ordre durable. Cela fait maintenant treize ans qu’il est au pouvoir depuis l’alternance de 2010. La période écoulée est déjà une ère. Elle dépasse la décennie gaulliste (1958-1969) où les bases d’un pouvoir français fonctionnel ont été mises en place pour plusieurs décennies. Seize ans jusqu’en 2026, c’est une période plus longue que les restaurations tentées sans succès par Louis XVIII et Charles X. C’est aussi plus long que la première période de la Révolution française et plus long que les Première, Deuxième et Quatrième Républiques.
L’inspiration hongroise
Le peuple d’Árpád est celui qui a le plus fort sentiment de continuité essentielle, et Balázs Orbán esquisse une stratégie pour l’assurer aujourd’hui. Cet ouvrage a suscité l’intérêt de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne, qui a permis sa publication en français en collaboration avec La Nouvelle Librairie.
Notre pays peut ajuster sa ligne de mire et sa boussole aux réalisations d’un pouvoir actuel en Europe. A tout le moins, nous pouvons prendre la Hongrie comme témoin, comme étalon, comme cas pratique de ce qui peut être réalisé aujourd’hui.
Il y a certainement une école de persévérance et de lucidité en Hongrie. Pourtant, dans la confusion qui règne en France, beaucoup d’hommes de bonne volonté s’interrogent sur ce à quoi ils doivent rester fidèles et sur ce qu’ils doivent être prêts à perdre. La “grande nation” s’est tellement érodée qu’il ne reste plus grand-chose à quoi se raccrocher. A ce moment critique de l’histoire de France, l’avenir national nécessite des archétypes plus fondamentaux et des perspectives plus nouvelles que les références mobilisées par le gouvernement hongrois.
Le cas magyar nous enseigne que l’avenir n’est pas condamné tant qu’un peuple défini comme une communauté ethnoculturelle organisée survit, même sans État, même malgré ou contre l’État. C’est au niveau de ce qu’est un peuple que la France peut, à la lumière du cas hongrois, découvrir en elle une force dormante qu’il lui appartient de faire revivre, un nouveau vent dominant à opposer au vent dominant de plusieurs décennies. La France a besoin de retrouver le sens de l’unité organique.
Avec les Hongrois, nous pouvons renouer avec une puissante simplicité. Leur identité est mobilisatrice, la nôtre est souvent incapacitante. Ils savent être directs et immédiats ; nous sommes submergés par la médiation. Ils savent nommer le danger et l’ennemi pour agir ; nous sommes dominés et divisés par les mots. Dans un cycle d’entropie, les atouts de la puissance française deviennent une caricature de ce qu’ils étaient, et les éléments qui devaient unir s’annulent. Une querelle s’est alors engagée entre les tenants de l’identité et ceux de la souveraineté. D’une manière générale, l’identité renvoie au “nous” et la souveraineté au “décider”. Séparément, ces termes sont impuissants. Il faut les combiner pour obtenir le “nous décidons”.
Les Français peuvent aussi apprendre des Hongrois qu’une minorité organisée doit être prête à reprendre l’ascendant à l’occasion d’un événement historique ou à construire un consensus majoritaire retentissant et à libérer l’énergie vitale du peuple. Enfin, un homme doit être la figure de ce moment. Aucun peuple ne peut se passer d’une élite et d’un leader. En définitive, la régénération politique passe par une figure royale qui la personnifie et l’atteste pour la communauté politique elle-même.
Thibaud Gibelin
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