06/10/2013 – 17H00 – Nantes (Breizh-info.com) –Généralissime de l’armée vendéenne catholique et royale, Jacques Cathelineau (1759-1793) reste méconnu du grand public. Une bande dessinée, destinée aux petits comme aux grands, nous présente ce chef hors du commun.
Lorsque, le 10 mars 1793, à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), un tirage au sort doit déterminer les paysans qui partiront en guerre pour défendre la République, Jacques Cathelineau n’est pas concerné. Il est en effet marié et père de famille. Pourtant, sollicité par les circonscrits qui se rebellent, Cathelineau devient leur chef.
Il prend l’initiative de réunir les hommes valides du village pour affronter les républicains. Il remporte de nombreuses victoires. Malgré ses origines paysannes, les chefs royalistes le désignent généralissime de l’Armée catholique et royale. Le 29 juin, lors de l’assaut sur Nantes, Jacques Cathelineau reçoit, place Viarme, un coup de feu. Voyant leur chef grièvement blessé, les Vendéens se replient. Cathelineau meut de ses blessures, à Saint-Florent-le-Vieil, le 14 juillet 1793…
Ce scénario didactique est écrit par Cécile Dupuy, vendéenne qui participe au spectacle du Puy du Fou. Mais à cause de son caractère exhaustif, il manque d’un souffle épique et romanesque. Toutefois, il montre bien les motivations profondes de ce chef surnommé le Saint de l’Anjou. Le dessinateur Régis Parenteau-Denoël a débuté en BD aux côtés de Jacques Martin (créateur d’Alix) sur le lettrage de la série Orion, lancée en 1997 chez Glénat. Il a découvert la vie de Cathelineau à la cinéscénie du Puy du fou. Son dessin et son découpage, très classiques, sont adaptés à une bande dessinée historique.
Cathelineau, Editions Artège, 14,50 euros.
Crédit photo : DR
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