par Christelle Néant
Il y a un an, l’armée ukrainienne augmentait brusquement ses bombardements contre le Donbass, prélude à une future attaque contre la RPD et la RPL (Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk). Quelques jours plus tard, l’armée russe entrait sur le territoire des deux républiques populaires afin de les protéger. En un an, l’opération militaire spéciale s’est avérée être un catalyseur de révélations, tant pour la Russie que pour l’Ukraine, ainsi que sur le plan international.
Le 24 février 2022, la Russie lançait l’opération militaire spéciale en Ukraine, et toute la presse occidentale a hurlé comme un seul homme à l’agression injustifiée de Moscou contre son voisin. Comme atteints d’amnésie, les médias occidentaux ont totalement occulté la guerre qui ravageait le Donbass depuis 2014, et surtout ont fermé les yeux complaisamment sur les bombardements de l’armée ukrainienne avant le déclenchement de l’opération militaire russe en Ukraine.
Très vite, la montée du néo-nazisme en Ukraine, la corruption endémique du pays, les crimes de guerre de l’armée ukrainienne depuis 2014 dans le Donbass, la torture systémique dans les geôles du SBU et des bataillons néo-nazis, tout ce qui pouvait nuire à l’image de Kiev, a été méthodiquement caché sous le tapis par les médias occidentaux. Et très vite, ces mêmes médias occidentaux ont commencé à relayer sans plus aucun contrôle la propagande ukrainienne, se vautrant avec elle dans la russophobie la plus crasse et les mensonges les plus éhontés.
Si avant le 24 février 2022, la propagande occidentale se contentait de garder un silence coupable sur les bombardements réguliers de l’armée ukrainienne, et les crimes de guerre de Kiev, et qu’elle accusait constamment la Russie de ne pas respecter les accords de Minsk au lieu de se pencher sur leur non respect par l’Ukraine, tout en accusant Vladimir Poutine d’être un dictateur, le lancement de l’opération militaire spéciale a montré le visage hideux des médias occidentaux, qui n’ont pas hésité à relayer la propagande russophobe la plus immonde.
L’opération militaire spéciale a révélé à quel point ces médias occidentaux qui se prétendent objectifs et neutres, ne sont que des relais de propagande de l’OTAN, prêts à rapporter n’importe quelle fausse information, ou à approuver les crimes les plus ignobles pourvu que cela soit contre la Russie. Massacre de Boutcha, accusation de viols de masse contre les civils ukrainiens, y compris des enfants ou des personnes âgées, distribution de viagra aux soldats russes, approbation d’une future épuration ethnique en Crimée pour en évincer les Russes, tous les relents de fosse sceptique publiés dans les médias ukrainiens, ont été repris par les médias occidentaux.
Cette année d’opération militaire spéciale a aussi été un catalyseur de révélations pour la Russie, les faux patriotes ont montré leur vrai visage en fuyant le pays, les failles de l’armée russe ont été révélées au grand jour, lui permettant de corriger ses erreurs et de se renforcer, des unités comme celles de la milice populaire, les bataillons Akhmat ou Wagner ont, via leurs succès sur le terrain, montré la voie à suivre en matière de combat au XXIe siècle, les journalistes russes ont montré l’exemple sur ce que devrait être le 4ème pouvoir, en faisant remonter les problèmes jusqu’au sommet de l’État, permettant ainsi de les résoudre, et prouvant à tous les propagandistes occidentaux, qu’il y a bien plus de liberté d’expression en Russie qu’en Occident, et enfin, l’écrasante majorité du peuple russe a montré que le patriotisme russe est toujours bien vivant.
En Ukraine, l’opération militaire spéciale a révélé toute l’horreur du régime de Kiev. La mobilisation à marche forcée de toute la population masculine du pays, l’utilisation des soldats ukrainiens comme de la vulgaire chair à canon, la dissimulation massive des morts parmi les soldats ukrainiens pour ne pas payer les compensations aux familles, les mauvais traitements voire l’exécution pure et simple des prisonniers de guerre, les meurtres des civils des villes récupérées par l’armée ukrainiennes au moindre soupçon d’avoir reçu ne serait-ce que de l’aide humanitaire russe, l’utilisation des civils comme boucliers humains par les soldats ukrainiens, la destruction systématique de tout ce qui est russe dans le pays, les plans d’offensive ukrainienne contre le Donbass, l’utilisation d’armes chimiques, les bombardements de la centrale nucléaire de Zaporijia, au risque de provoquer une catastrophe, et surtout la divulgation du travail extrêmement dangereux de dizaines de laboratoires biologiques ukrainiens, financés et dirigés par les États-Unis.
Enfin, cette année d’opération militaire spéciale russe en Ukraine aura été riche de révélations à l’international. Les preuves de la compromission de l’OSCE avec l’armée ukrainienne et les autorités de Kiev ont été trouvées lors de l’avancée des forces russes, l’Allemagne et la France ont avoué que les accords de Minsk n’avaient pas été signés pour rétablir la paix dans le Donbass, mais pour donner du temps à l’Ukraine pour se réarmer (justifiant ainsi pleinement l’opération militaire spéciale russe en Ukraine), les États-Unis ont révélé leur nature prédatrice (y compris envers leurs soi-disant alliés) et terroriste, en détruisant les gazoducs Nord Stream 1 et 2, l’Union européenne a démontré qu’elle n’était qu’un laquais de Washington, en prenant des sanctions contre la Russie qui ont détruit l’économie européenne, et en déshabillant ses armées nationales pour fournir à l’Ukraine de plus en plus d’armes, dont elle se sert pour commettre des crimes de guerre.
L’Occident a aussi démontré toute l’étendue de ses doubles standards et de ce que valent ses « valeurs humanistes » en fermant les yeux sur ces crimes de guerre ukrainiens commis avec des armes occidentales, tout en organisant une hystérie russophobe qui a viré à la censure pure et simple de tout ce qui est russe, allant des médias jusqu’aux sportifs et artistes russes.
L’Occident a enfin clairement révélé durant l’année écoulée ses plans visant à dépecer la Russie en plus petits États, démontrant ainsi le danger qui planait non seulement pour le Donbass, mais pour la fédération de Russie elle-même. Et le cynisme des pays occidentaux, qui utilisent l’Ukraine comme terrain de combat, et sa population comme chair à canon, a montré toute l’hypocrisie de cet Occident qui se prétend défenseur de la souveraineté du pays.
Au contraire, les véritables alliés de la Russie se sont révélés lors de cette année, aidant Moscou à mener son opération militaire spéciale, et à contourner les sanctions occidentales, isolant ainsi de plus en plus les pays occidentaux sur la scène internationale. D’ailleurs lors de l’année écoulée plusieurs pays, entre autre africains, ont commencé à tenir tête de plus en plus fermement aux pays occidentaux, l’opération militaire spéciale russe en Ukraine ayant révélé toutes les faiblesses de cet Occident qui se prend pour la communauté internationale toute entière.
Malheureusement, à l’heure où j’écris ces lignes, l’armée ukrainienne a bombardé cet après-midi le centre de Donetsk, tuant une civile et en blessant onze autres dont une enfant de neuf ans. L’opération militaire spéciale russe en Ukraine n’est pas encore terminée, mais les forces russes continuent d’avancer petit à petit pour libérer le territoire du Donbass et faire cesser ces crimes de guerre de l’armée ukrainienne.
En un an d’opération militaire spéciale russe en Ukraine, de nombreux civils ont été tués par les bombardements ou les techniques de combat de l’armée ukrainienne, qui les utilise comme des boucliers humains. Cette année fut la plus sanglante et la plus terrifiante des sept que j’ai vécues dans le Donbass. Celle où j’ai le plus pleuré devant les corps de civils, devant les corps d’enfants tués par des obus et des roquettes fournies par l’Occident, fournies par mon pays natal, la France. Si jusque là j’étais indignée du silence complice des autorités françaises qui fermaient les yeux sur les crimes de guerre et le non respect des accords de Minsk par l’Ukraine, durant l’année écoulée cette indignation s’est transformée en honte, de voir mon pays natal fournir à Kiev des armes qui ont tué des civils, dont des enfants, dans ce Donbass, cette Russie, qui est devenue ma patrie.
Les révélations de cette première année d’opération militaire spéciale russe dans le Donbass ont montré que cette dernière était nécessaire pour éviter l’attaque de la RPD et de la RPL par l’armée ukrainienne, et le génocide pur et simple de la population civile qui s’en serait suivi. Ce qui s’est passé à Boutcha, Izioum, ou Koupiansk, lorsque les forces ukrainiennes ont assassiné purement et simplement ceux qui avaient travaillé avec les Russes, ou simplement accepté de l’aide humanitaire ou de la nourriture russes, a révélé ce qui attendait les habitants du Donbass, si l’armée ukrainienne n’avait pas été empêchée de mener son plan d’attaque prévu pour le mois de mars 2022.
Et la révélation des plans ukrainiens et occidentaux, ainsi que du travail dangereux des laboratoires biologiques financés par les États-Unis en Ukraine, a montré que la Russie elle-même était en danger, et devait agir si elle voulait tout simplement continuer d’exister en tant qu’État souverain et uni.
Il faut maintenant mener le processus à son terme, et terminer la dénazification, et la démilitarisation de l’Ukraine, afin de protéger non seulement le Donbass, mais aussi la Russie toute entière.
source : Donbass Insider
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