Auparavant l’amiral explique les exploits de son grand-père durant la première guerre mondiale, ses blessures, son évasion. Évasion qu’il réitèrera deux fois, de façon héroïque et avec de nombreuses complicités durant la Seconde guerre mondiale, avant d’arriver en Algérie où il rassemblera les troupes françaises. A la tête de ces troupes il libérera la Tunisie, puis la Corse et tracera un plan d’attaque contre l’Allemagne à travers l’Italie en remontant sur Berlin. Plan adopté dans un premier temps. C’est alors que se situe la querelle stratégique Giraud-de Gaulle, tous les deux à la tête de la Résistance. De Gaulle finira par éliminer Giraud du gouvernement provisoire avant de supprimer le haut-commandement français qui reviendra alors aux Américains. Le général Giraud sera alors mis à l’écart de toutes actions politiques et stratégiques. Plus tard il survivra à une tentative d’assassinat, qui le laissera très gravement blessé….
La querelle Giraud-de Gaulle marque un tournant dans la politique française dont l’influence s’étend jusqu’à nos jours.
Il semble que l’oubli du général Giraud après-guerre ait été délibérément organisé…. Pas une rue ne porte son nom en France. En Corse une avenue avait été spontanément baptisée à son nom, mais quelques mois plus tard elle a été débaptisée. (Source)
Le putsch du 8 novembre 1942.
400 résistants Français occupèrent, dans la nuit du 7 au 8 novembre, les points stratégiques d’Alger, et arrêtèrent les plus hauts dirigeants civils et militaires vichystes, tels que le général Juin et l’amiral Darlan. L’un de ces résistants lança de Radio-Alger un appel au nom du général Giraud incitant à la rentrée en guerre et se terminant par la phrase «Un seul but la Victoire». Celle-ci devint la devise de Giraud jusqu’à la Libération, et servit de titre à ses Mémoires.
À la suite de quoi, les régiments vichystes perdirent leur temps à reconquérir Alger contre les résistants Français, au lieu d’attaquer les forces de débarquement alliées sur les plages. Ainsi ces dernières purent-elles débarquer paisiblement, encercler Alger presque sans opposition, et obtenir la reddition de la garnison vichyste à 17h30, le même jour. (Source)
« Pour éviter toute polémique nuisible à la France, j’ai décidé que ceci ne paraîtrait qu’après ma mort.Je me réserve cependant le droit de publier ces souvenirs, dans le cas où des attaques touchant mon honneur et celui de mes enfants se renouvelleraient comme en 1944.Ma femme et mes enfants ont le devoir de publier, immédiatement après ma mort, ces pages, qui sont l’expression de la stricte vérité. »H. Giraud
emiliedefresne@medias-presse.info
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