L’abbé André Wartelle (1930-2001) fut doyen de la Faculté de l’Institut catholique de Paris. Latiniste et helléniste de renom, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés aux textes anciens, notamment ceux d’Aristote.
L’abbé Wartelle considérait que l’ensemble des réponses de Jeanne d’Arc à ses juges, mis par écrit, constitue le plus noble et le plus beau texte de la langue française.
Il n’a jamais fait l’objet d’un apprêt littéraire, ni d’aucune attentive composition. « Quand on vous traînera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous mettez pas en peine de la manière dont vous vous défendrez, ni de ce que vous direz : c’est le Saint-Esprit qui vous enseignera à l’instant même ce qu’il faudra dire. » (Luc 12, 11-12) Cela s’est vérifié avec l’interminable procès de sainte Jeanne d’Arc, ouvert à Rouen le 9 janvier 1431 et conclu par sa mort sur le bûcher, cinq mois plus tard, le 30 mai.
Jeanne face à ses juges, c’est la source première et la fontaine jaillissante; c’est l’aurore de l’humanité régénérée par le sang du Christ et celui des martyrs; c’est la fierté naïve de la dure vertu; c’est la vie entière remise aux mains du Père; c’est la sécurité tranquille des lumières d’En-Haut; c’est la modeste assurance et l’humble certitude; c’est le discernement qui déjoue tous les pièges; c’est le feu de la Foi et le roc de l’espérance, c’est l’abandon aux volontés de Dieu.
Ce livre contient la retranscription des interrogatoires de Jeanne, replacés dans le développement du procès, avec quelques explications. Un trésor pour la postérité.
Le procès de condamnation de Jeanne d’Arc, présenté par André Wartelle, éditions de Paris, 192 pages, 25 euros
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