mardi 2 août 2022

Climat, du nouveau sous le soleil !

 

« L'arbre fontaine », Dessin d'enfant par un élève de l'école élémentaire Louis Malet, Celleneuve, Montpellier.

Cet article revient sur mes « propos sur l’effet de serre » publiés sur cette même plateforme d’informations citoyennes il y a maintenant plus d’un an.

En effet, depuis cette publication-là de grosses quantités d’eau sont passées sous les ponts et, surtout, de nouvelles informations sont arrivées à mes oreilles telles que mes conclusions d’aujourd’hui ne seraient plus du tout les mêmes.

Rappelez-vous comment j’avais démontré à partir de simples critères de bon sens à quel point la thèse GIEC d’un soi-disant « forçage radiatif » à base d’interceptions de rayonnements infrarouge par divers gaz prétendument « à effet de serre » ne tenait pas debout une seconde pour qui détiendrait quelques notions d’aérologie voire de physique des gaz niveau collège. Le GIEC expliquait par sa thèse les causes de l’effet de serre naturel ainsi que celles du dérèglement climatique. J’ai, par ailleurs, complété mes « propos sur l’effet de serre », lesquels n’étaient qu’une simple mise au point sur les égarements climatiques officiels, par une vidéo pédagogique « Le climat expliqué simplement » publié un temps plus tard. Étant d’une génération ayant apprit à l’école que les interceptions d’énergies reçues du soleil étaient essentiellement le fait des surfaces et du cycle des eaux mais jamais par échange de chaleur avec l’extérieur (hors surfaces de contact) d’une masse d’air, je n’ai aucun mérite à ça, l’effet de serre s’expliquant simplement. Par contre vouloir expliquer l’actuel dérèglement est plus difficile et le résultat plus ou moins douteux. Le GIEC a ses certitudes que nous savons louches mais pas moi. J’avais une hypothèse liée aux propriétés physiques probablement différentes entre des airs aux compositions sèches différentes mais ce n’était finalement pas la bonne explication.

Dont acte, en fait la réalité est autre et elle est maintenant connue. C’est là un des résultats d’une étude lancée en 2017 et qui vient d’aboutir sur le cycle de l’eau. Cette étude, en fait, n’a fait que compiler savamment des savoirs traditionnels et d’autres plus contemporains sous la direction d’un certain Jean-Luc Galabert avec participation de nombreux collaborateurs. Un document de 124 pages daté du 10 juillet 2022 est sorti. Deux versions type pdf sont en accès libre sur Internet. Son long titre « Comprendre les cycles hydrologiques et cultiver l’eau pour restaurer la fécondité des sols et prendre soin du climat » ne nous dit même pas tout de la densité documentaire en savoirs inédits révélés par le document. Quoique ces savoirs préexistaient mais de manière disparate et au sein parfois de communautés plutôt refermées sur elles-mêmes.

Cinq thèmes sont traités dans le document  :

- La complexité du cycle de l’eau dès lors qu’on entre dans les détails.

- Que les sols vivants retiennent l’eau.

- Que le végétal crée de l’eau nouvelle et que cela génère de la pluie.

- Que le seul élément à effet de serre est l’eau et que restaurer les cycles de l’eau c’est restaurer le climat. (ici j’interprète un peu, les auteurs restant encore un peu prisonniers de vieilles idées reçues mais c’est bien ce qu’il faut comprendre au final.)

- Qu’il a déjà été démontré par expériences qu’il est possible de reverdir des déserts.

Bref, il y a plein de conclusions à tirer après lecture du document,

- D’abord que nous nous sommes tous trompés sur les causes du dérèglement climatique, par ailleurs bien réel et visible à l’œil nu.

- Qu’il n’y a pas de relation de cause à effet entre le taux de gaz carbonique (CO2) et la température moyenne sur Terre. Qu’en réalité une montée des températures et du taux de CO2 sont deux symptômes agissant de concert avec la dégradation de la couverture végétale des parties émergées de la Terre.

- Qu’en conséquence de quoi le CO2 issue de la combustion d’énergies fossiles à base de carbone n’est pas responsable du dérèglement climatique. Que c’était là tout simplement une fausse piste ! Ces combustions restent bien sûr critiquables pour plein d’autres raisons et ce ne serait certainement pas une bonne idée de renoncer à faire des efforts de sobriété pour autant. Par contre la stupide en de nombreux points « transition énergétique » que voudrait imposer le gouvernement a encore moins de sens désormais (Mais bon, ce n’est que mon avis ! ).

- Que la couverture verte des parties émergées de la Terre est dégradée, que celle-ci se dégrade de plus en plus et que cela dégrade le climat sur tout le globe Terrestre.

Par ailleurs nous savions déjà, suite à plusieurs mauvaises expériences, que la dégradation d’un écosystème local pouvait avoir de très graves effets sur le climat de la zone impactée. L’une des plus célèbres catastrophes du genre reste celle des « Dust Bowls », ces soudaines tempêtes de sables ayant frappé le centre des États-Unis dans les années 30, transformant des anciennes prairies à bisons en désert, ruinant nombre d’agriculteurs et faisant de nombreux morts. Je recommande à ce sujet la poignante série en quatre épisodes passée sur ARTE et encore en accès libre (jusqu’au 29 août) sur Youtube, chaîne ARTE : « De la poussière et des hommes ».

Tempête de sable américaine dite « Dust Bowls »

Nous savons également que de nombreux déserts n’ont pas toujours été des déserts. C’est même le cas du Sahara, la chose étant prouvée par des peintures rupestres.

Dessin rupestre au Sahara

Il faut donc attendre le pire de l’actuel dérèglement climatique global. Ce qui pourrait advenir à plus ou moins long terme devient totalement imprévisible, contrairement à ce qu’il en était à partir des hypothèses officielles GIEC qui expliquait le phénomène en accusant le CO2. Par contre nous avons au moins une solution alors que réduire nos émissions de CO2 à zéro était irréalisable. La solution consistera à mettre le paquet sur tout ce qui concerne les couvertures végétales des terres émergés. Il nous faudra revoir la plupart de nos pratiques agricoles, restaurer nos paysages campagnards et nos forêts. Il nous faudra casser des bétons et des goudrons fussent-ils neufs ou prétendument « indispensables », planter de la verdure et des arbres même en ville, etc.... Pour que nos enfant profitent d’une nature redevenue agréable à vivre !

https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/climat-du-nouveau-sous-le-soleil-242964

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