Pierre Assouline, membre de l’Académie Goncourt, est responsable du Magazine Littéraire, romancier et auteur de plusieurs biographies.
Ce livre est consacré à l’histoire de l’épuration des intellectuels dans la France de 1944 à 1945. Journalistes et écrivains furent punis pour leurs écrits. Boucs-émissaires faciles à désigner à la vindicte publique parce que connus de tous, les journalistes et écrivains étaient une proie d’autant plus évidente qu’ils n’étaient pas soutenus par d’importantes puissances d’argent et qu’ils ne représentaient pas un enjeu économique nécessaire à la reconstruction nationale.
Ce fut aussi l’occasion de règlements de compte, bien sûr. Paris libéré, le Comité National des Ecrivains (CNE) fondé clandestinement occupe un magnifique hôtel particulier réquisitionné derrière l’Elysée et le communiste Aragon y est tout puissant. Les jalousies professionnelles vont trouver un excellent prétexte pour faire condamner les concurrents. User du châtiment devient un tremplin.
Les premiers intellectuels qui en ont fait les frais sont ceux qui n’ont pas pris la fuite. La haine et la sévérité se focalisent d’abord sur des écrivains et des journalistes restés à Paris. A portée de main, ils vont servir à apaiser les rancœurs et les désirs de vengeance. La fièvre révolutionnaire a besoin de sang.
Cet ouvrage montre aussi la part d’improvisation dans les décisions tant juridiques que politiques de ces mois d’effervescence.
L’épuration des intellectuels, Pierre Assouline, éditions Perrin, collection Tempus, 224 pages, 8 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
https://www.medias-presse.info/lepuration-des-intellectuels-pierre-assouline/78003/
Pierre Assouline, membre de l’Académie Goncourt, est responsable du Magazine Littéraire, romancier et auteur de plusieurs biographies.
Ce livre est consacré à l’histoire de l’épuration des intellectuels dans la France de 1944 à 1945. Journalistes et écrivains furent punis pour leurs écrits. Boucs-émissaires faciles à désigner à la vindicte publique parce que connus de tous, les journalistes et écrivains étaient une proie d’autant plus évidente qu’ils n’étaient pas soutenus par d’importantes puissances d’argent et qu’ils ne représentaient pas un enjeu économique nécessaire à la reconstruction nationale.
Ce fut aussi l’occasion de règlements de compte, bien sûr. Paris libéré, le Comité National des Ecrivains (CNE) fondé clandestinement occupe un magnifique hôtel particulier réquisitionné derrière l’Elysée et le communiste Aragon y est tout puissant. Les jalousies professionnelles vont trouver un excellent prétexte pour faire condamner les concurrents. User du châtiment devient un tremplin.
Les premiers intellectuels qui en ont fait les frais sont ceux qui n’ont pas pris la fuite. La haine et la sévérité se focalisent d’abord sur des écrivains et des journalistes restés à Paris. A portée de main, ils vont servir à apaiser les rancœurs et les désirs de vengeance. La fièvre révolutionnaire a besoin de sang.
Cet ouvrage montre aussi la part d’improvisation dans les décisions tant juridiques que politiques de ces mois d’effervescence.
L’épuration des intellectuels, Pierre Assouline, éditions Perrin, collection Tempus, 224 pages, 8 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
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