Aujourd'hui (2) : La Révolution a tanné des peaux humaines ! (2)
(documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")
Illustration : peau humaine conservée au Muséum de sciences naturelles de Nantes.
Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.
Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".
Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...
Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...
Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...
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Aujourd'hui (2) : La Révolution a tanné des peaux humaines ! (2)
(documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")
Devant de telles horreurs, même un révolutionnaire bonapartiste (Napoléon est "le sabre" et le continuateur de la Révolution) Granier de Cassagnac ne peut que constater, honnêtement :
"...La Révolution avait été inaugurée par la prise de la Bastille, cette redoutable prison d’État, qui contenait, le jour où ses portes furent brisées, sept prisonniers, savoir : quatre faussaires, un homme détenu sur la demande de sa famille, un idiot et un inconnu.
Trois ans plus tard, cette même Révolution possédait quarante-huit-mille sept cent vingt-quatre prisons d’État, renfermant plus de deux cent mille détenus politiques; sans compter les prisons supplémentaires de Paris, faites à la hâte avec d’anciens hôtels, d’anciens couvents et d’anciens collèges.
Voilà ce que la prise de la Bastille avait rapporté à la liberté..."
(Granier de Cassagnac, Le Constitutionnel, samedi 26 avril 1851, "Histoire du Directoire", p. 2.)
En somme, de la première puissance du monde, sous Louis XVI, de "la Chine de l'Europe" (au point de vue démographique et territorial), de "la flèche du progrès" (comme le disait Pierre Debray, en parlant de la Royauté française), la Révolution a fait un gigantesque camp concentrationnaire gouverné par la Terreur, et cela en l'espace de quelques jours, quelques semaines, quelques mois....
Les principes matérialistes de la Révolution française ont immédiatement naufragé dans le sadisme terroriste. Les prétendues "Lumières" dont ils s'inspiraient ont immédiatement naufragé dans... LA TERREUR !
Tous les tyrans des régimes totalitaires, tous les massacreurs de l’histoire contemporaine - Lénine, Trotsky, Staline, Hitler, Mao, Pol Pot, Ho Chi Minh, Ceaucescu... - et tous les Goulags, Lao Gaï et autres camps d'extermination ou de ré-éducation, toutes les polices politiques les plus terribles (NKVD/KGB, Stasi, Securitate, Gardes rouges...) se réclament de la Révolution française, et se posent en continuateurs de Robespierre.
Cette identité des fins et des moyens n’a pas échappé à l’historien et ancien communiste François Furet, marxiste revenu de la Révolution, l'a très bien dit :
"Le vrai est que la Terreur fait partie de l’idéologie révolutionnaire. (François Furet, Penser la Révolution française, Folio histoire, Paris, 1978, p. 105.)
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