vendredi 11 décembre 2020

Hommage à Jacques Perret.

   

L'avis de Jean-François Touzé
Le 10 décembre 1992 disparaissait un très grand écrivain Français.
Jacques Perret qui, toute sa vie, fut un grand combattant national, royaliste et bien sûr catholique, manqua de quelques voix le prix Goncourt 1947 pour "Le caporal épinglé" (adapté par la suite au cinéma par Jean Renoir avec Jean-Piere Cassel dans le rôle-titre) mais fut récompensé quatre ans plus tard  par l'Interallié pour "Bande à part", récit de son engagement dans les maquis de l'ORA, et reçut par deux fois le prix de l'Académie (1978 et 1984).
Persécuté par le régime gaulliste pour son engagement en faveur de l'Algérie française et des volontaires de l'OAS parmi lesquels  son fils sévèrement condamné, Jacques Perret fut déchu de ses droits civiques. Par la suite, beaucoup, parmi les nôtres, se souviennent de ses prises de position inlassables pour le respect de la France française. Beaucoup n'ont pas oublié non plus ses tribunes de défense des militants du GUD poursuivis en 1977 devant les tribunaux.
Il faut lire Jacques Perret. Si honneur et talent avaient eu encore un sens à la fin du vingtième siècle, il aurait bien évidemment été reçu à l'Académie française.
 Il faut se souvenir aussi de celui qui dans les années 1980 écrivait : "Le royaliste est un anarchiste éclairé comme le catholique est un homme libre. Il aspire à l’exercice d’une liberté chérie sous la protection de quelques vérités admises pour absolues".
 

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