dimanche 26 juillet 2020

Mission sur la mémoire ? Non! Mission sur la repentance.

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L'avis de Jean-François Touzé
Emmanuel Macron vient de confier à l'historien militant Benjamin Stora une "mission sur la mémoire de la guerre d'Algérie".
En choisissant Stora le Président de la République dont on se souvient de la déclaration sur les "crimes contre l'humanité de la France en Algérie" a désigné celui qu'il considère, selon son coeur, comme "the right man at the right place" pour finaliser le processus de repentance déjà largement entamé par ses prédécesseurs, contrition exigée par Alger, imposée par le progressisme planétaire et réclamée chez nous par les tenants de l'humiliation nationale.
Rappelons que Benjamin Stora dont la dense bibliographie et les prises de positions anti-coloniales témoignent de sa proximité avec le régime d'Alger, fut, dès 1968, un militant particulièrement actif de l'Organisation communiste internationaliste (OCI), mouvement lénino-trotskiste dit lambertiste  particulièrement influent dont il fut permanent et dirigea l'appareil pendant dix ans de 1974 à 1984. Rappelons également que sa thèse de doctorat était consacrée à l'immigration algérienne en France et qu'il présida le Conseil d'orientation du musée de l'immigration jusqu'en 2019.
L'homme de la situation donc...
Benjamin Stora a été officiellement missionné par Emmanuel Macron. Il aurait tout aussi bien pu l'être par le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune. Les choses auraient été plus claires.
Le jour venu, la France nationale rétablira dans sa vérité ce que fut l'œuvre française en Algérie, rendra hommage à ceux qui l'ont faite et ont du, un jour, se résigner au départ (la valise ou le cercueil) du fait de la trahison d'une République félone. Notre France retrouvée célébrera alors ceux qui se sont battus et ceux qui sont tombés pour l'Algérie française.

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