Philippe Conrad retrace aussi l’historique de la Route de la soie.
Voie commerciale reliant, dès l’Antiquité, l’empire chinois au monde méditerranéen alors dominé par Rome, la route de la soie demeure d’actualité avec la renaissance chinoise observée depuis 1970 et le présent désir d’hégémonie économique de l’Empire du Milieu sur l’ensemble de l’Eurasie.
Les Romains puis les Byzantins étaient acheteurs de la soie chinoise, mais bien d’autres produits circulaient (coton, fourrures, épices, encens, armes, verreries, pierres précieuses, cuivre, mais aussi artisans ou esclaves). Aux deux routes continentales s’ajouta au XVè siècle une voie maritime que les portugais ouvrirent. Moins longue à parcourir, plus sûre, c’est la période où la caravelle l’emporte sur la caravane.
La route de la soie est également un axe des grandes religions, facilitant notamment le déplacement du bouddhisme de l’Inde vers la Chine. Son activité semble, au fil du temps, parfois se ralentir, ou même s’arrêter, pour mieux renaître en notre XXIè siècle.
Gaële de La Brosse, qui dirige la revue « Chemins d’étoiles », présente plusieurs ouvrages sur le pélerinage.
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