L’invasion arabo-musulmane dans l’Espagne wisigothique débute au 8è siècle et installera l’islam sur les terres ibériques pendant près de 800 ans (711-1492)
L’éradication progressive de la population chrétienne d’Al-Andalus (terme désignant les territoires de l’Espagne et du sud de la France sous domination musulmane) sera effective au fur et à mesure des conquêtes sur les wisigoths, eux-mêmes fragilisés par des crises démographique (épidémies de peste), politique (querelles de succession), économique (sécheresses successives).
A l’exception du nord-ouest du pays préservée de l’invasion, les conquérants feront de l’Espagne une terre de razzia et la population soumise à la terreur devra choisir entre l’humiliation, l’esclavage, la déportation ou la conversion à l’islam.
Cependant, révoltes et soulèvements d’une part, divisions au sein de l’espace musulman d’autre part, permettront aux chrétiens, bénéficiant parfois de renforts venus de France, de se relever en regagnant les territoires de la péninsule précédemment cédés.
Dans son ouvrage, qui se termine au 13è siècle au moment de la grande « reconquista », le Professeur Sanchez Saus remet en cause le modèle de tolérance et du « vivre ensemble » que représenterait Al-Andalus selon les tenants de l’historiographie actuelle, apportant des éléments à la difficile coexistence pacifique entre communautés musulmane, chrétienne ou juive.
A l’exception du nord-ouest du pays préservée de l’invasion, les conquérants feront de l’Espagne une terre de razzia et la population soumise à la terreur devra choisir entre l’humiliation, l’esclavage, la déportation ou la conversion à l’islam.
Cependant, révoltes et soulèvements d’une part, divisions au sein de l’espace musulman d’autre part, permettront aux chrétiens, bénéficiant parfois de renforts venus de France, de se relever en regagnant les territoires de la péninsule précédemment cédés.
Dans son ouvrage, qui se termine au 13è siècle au moment de la grande « reconquista », le Professeur Sanchez Saus remet en cause le modèle de tolérance et du « vivre ensemble » que représenterait Al-Andalus selon les tenants de l’historiographie actuelle, apportant des éléments à la difficile coexistence pacifique entre communautés musulmane, chrétienne ou juive.
Toujours au programme de Passé-Présent : Anne Sicard retrace l’historique de la conquête d’une route mythique : le passage du Nord-Ouest du continent américain. (1ère partie)
Cette route maritime de l’Arctique, au nord du Canada, qui permettra de relier les océans Atlantique et Pacifique, restera inviolée jusqu’au début du 20è siècle et coûtera la vie à de nombreux navigateurs.
Parmi les tentatives des plus célèbres de ces marins, Anne Sicard cite l’explorateur vénitien Jean Cabot (qui disparaîtra en mer en 1498), les britanniques Martin Frobisher (1576/1578), Humphrey Gilbert (1583), John Davis (1585). A partir de 1607, Henry Hudson effectuera quatre voyages à la recherche du passage, souvent arrêté par les glaces, il finira abandonné à bord d’une chaloupe par ses hommes. Lui succèdera l’expérimenté William Baffin qui ne trouvera pas davantage la bonne route (1615) tout comme Henry Ellis (1646/1647) ni même, au siècle suivant, James Cook qui franchira cependant le détroit de Béring avant de renoncer malgré une forte récompense promise à qui découvrirait cette inaccessible voie maritime.
Comme Cook, William Bligh, Alexander Mackenzie et George Vancouver pensent que ce fameux passage est un mythe.
Au 19è siècle, W.E. Parry, arrêté lui aussi par les glaces, devra hiverner et son nom s’ajoutera à ceux de ses malheureux devanciers. John Franklin et la totalité des marins composant son équipage trouveront la mort en tentant une nouvelle fois l’exploration vers l’improbable passage (1847/1848).
Parmi les tentatives des plus célèbres de ces marins, Anne Sicard cite l’explorateur vénitien Jean Cabot (qui disparaîtra en mer en 1498), les britanniques Martin Frobisher (1576/1578), Humphrey Gilbert (1583), John Davis (1585). A partir de 1607, Henry Hudson effectuera quatre voyages à la recherche du passage, souvent arrêté par les glaces, il finira abandonné à bord d’une chaloupe par ses hommes. Lui succèdera l’expérimenté William Baffin qui ne trouvera pas davantage la bonne route (1615) tout comme Henry Ellis (1646/1647) ni même, au siècle suivant, James Cook qui franchira cependant le détroit de Béring avant de renoncer malgré une forte récompense promise à qui découvrirait cette inaccessible voie maritime.
Comme Cook, William Bligh, Alexander Mackenzie et George Vancouver pensent que ce fameux passage est un mythe.
Au 19è siècle, W.E. Parry, arrêté lui aussi par les glaces, devra hiverner et son nom s’ajoutera à ceux de ses malheureux devanciers. John Franklin et la totalité des marins composant son équipage trouveront la mort en tentant une nouvelle fois l’exploration vers l’improbable passage (1847/1848).
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